La direction a convoqué hier le Comité d’Entreprise pour le 21 juin à 10 heures à Aix en Provence.

L’ordre du jour de cette réunion prévue à 10 heures et qui précédera une seconde réunion à 14 heures présente près de 60 questions, autant dire que ce comité d’entreprise n’aura aucun intérêt pour l’assemblée et les salariés, les réponses allant être données de manière si rapide qu’aucun débat sérieux ne pourra avoir lieu.

La direction n’aura d’ailleurs aucun mal à répondre aux questions très rapidement car la plupart des réponses sont déjà connues des distributeurs qui pratiquent leur métier sur le terrain et qui sont informés des procédures et des usages par le simple fait de les utiliser chaque semaine, voire, même des évolutions au fur et à mesure qu’ils travaillent.

Encore une fois, les distributeurs et les salariés d’Adrexo sont pris pour des imbéciles, incapable de se faire une opinion et pour lesquels il faut entretenir un climat anxiogène. C’est encore une démonstration, s’il en était encore besoin, de l’éloignement de la majorité des élus des réalités et de la connaissance du terrain ainsi que de ce que vivent les salariés et surtout les distributeurs.

Il faut sans doute voir ici une réaction maladroite au refus de la direction de faire venir les responsables des activités courriers et colis devant les élus du CE et sa demande de procéder par questions écrites uniquement, la voila servie !

Devant autant d’indigence, nous vous avions déjà indiqué que le président de l’entreprise n’assistait déjà que peu souvent à de telles assemblées et on peut le comprendre…

La C.A.T. regrette toutefois que ces responsables ne soient pas présents à ce comité d’entreprise pour exprimer directement le projet d’entreprise et l’évolution des activités qui sont les futurs piliers de l’entreprise mais nous comprenons que la direction générale a autre chose à faire que de répondre à ce type de questions sans intérêts et qui sont souvent basées sur des fausses réalités.

En attendant, le menu donc est certes copieux mais les plats sont réchauffés et le compte rendu pourrait déjà être écrit tant les questions sont soient incohérentes, soient déjà évoquées ou enfin se réfèrent à des pratiques ou procédures déjà explicitées.

Voila une bonne occasion, avancée sur un plateau, en ce jour de fête de la musique, pour la direction, de ne jouer un bon air de flûte. En attendant, les préoccupations quotidiennes des salariés attendront !

Il faudrait un jour que les réunions de CE soient commandées par autre chose que les rancoeurs personnelles ou les réactions épidermiques et infantiles et que cette institution fonctionne avec la hauteur de vue que les salariés sont en droit d’espérer.

Ce ne sera pas encore pour le 21 juin prochain !

 

 


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