L’accord qui a instauré la mesure et le contrôle du temps de distribution a prévu qu’une commission de suivi soit instaurée pour en vérifier la mise en place et le fonctionnement.

Elle est composée d’un représentant de chaque organisation signataire (CAT, SUD, FO et CGC).

Y siège également un représentant du comité d’entreprise et en l’espèce son secrétaire.

Le 4 avril dernier, les membres de la commission se sont réunis avec la direction et ont pris une décision assez étonnante.

La première consiste à supprimer, sur proposition des salariés, ce que la direction avait accordé à la réunion précédente, à savoir la possibilité, pour les membres, d’accompagner des distributeurs pour vérifier leurs temps théoriques et ainsi les aider à obtenir un temps proche de la réalité, et qui serait donc fiabilisé pour apparaître sur leurs feuilles de route chaque semaine.

Cette aide était autant appréciée des responsables de centres que des distributeurs car elle évitaient d’aller vers un conflit et avait le mérite de la simplicité et de l’efficacité.

Beaucoup de responsables d’agences n’arrivent pas faire vérifier des temps théoriques, faute de moyen humain et/ou financier pour permuter des distributeurs. Ils encaissent alors les reproches des distributeurs en étant démunis.

Les membres FO, SUD et CFE-CGC ont voté pour la suppression de ce service.

Les distributeurs qui ont des temps théoriques (repères) tout à fait en décalage avec la réalité, et les managers des centres qui n’ont pas suffisamment de moyens de faire vérifier ces temps apprécieront !

Pourquoi ? En premier lieu car ces vérifications nécessitent un accompagnement terrain et donc de passer du temps avec le distributeur. N’ayant reçu que des rapports des élus CAT et SUD, des membres commençaient à craindre que leur inactivité puisse se voir et qu’il faudrait ensuite expliquer pourquoi ils ne sont pas intervenus sur le terrain.

Encore une fois, cette procédure n’était pas prévue à l’accord d’entreprise et avait été ouverte aux membres de la commission afin qu’ils disposent de la possibilité d’aider concrètement les salariés.

Après apurement des vérifications en cours, cela ne sera donc plus possible, à la demande des pseudo-représentants des salariés ! un comble !!

Rien ne dit que la direction ne maintiendra pas cette possibilité sans passer par cette commission, ce qu’elle peut bien sur faire, s’agissant d’une possibilité qui n’est pas gérée par les dispositions de l’accord. Un accompagnement terrain n’étant prévu que dans le cadre de l’expérimentation initialement opérée à Toulon.

Mais, il est encore une fois démontré que les représentants du personnel Adrexo sont d’avantages occupés à des tripatouillages et à préparer de prochaines échéances électorales qu’à aider concrètement les salariés.

Nous le regrettons car, pour certaines missions, l’intérêt des salariés devrait primer sur la politique syndicale et l’unité syndicale est souhaitable quand elle profite concrètement aux salariés. Il n’y a pas de honte à se rassembler autours d’une idée profitable à tous.

Ce sont les mêmes qui vous expliqueront demain que les temps repères sont une honte… Allez comprendre !


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