La commission de suivi de l’accord d’entreprise sur la mesure et le contrôle du temps de distribution (badgeuses) a été créée à la signature de l’accord et permet de suivre sa mise en oeuvre.
Elle est composée de représentants des organisations syndicales signataires, d’un représentant du C.E. et de représentants de la direction. La C.A.T. y siège bien entendu.
Elle se réunit environ une fois par trimestre. Son fonctionnement a longtemps été « normal » mais devient aujourd’hui peu productif, pour ne pas dire inefficace et ce au préjudice des salariés distributeurs, malheureusement.
En effet, une décision plutôt favorable aux distributeurs a été prise par la direction. Elle permet aux membres de la commission de suivi d’accompagner les distributeurs sur leur(s) secteur(s) de distribution, afin de faire évoluer les temps repère anormalement bas et d’en valider d’autres bien plus réalistes. Mais certains membres de cette commission s’y opposent farouchement.
Pourquoi ? Voici les 5 raisons que l’on peut mettre en avant, afin d’expliquer la drôle de tournure prise par cette commission, « grâce » à la volonté de certains de ces membres de ne rien faire du tout pour les intérêts des distributeurs.
- 1. C’est fatigant :
Accompagner les distributeurs sur leur(s) secteur(s), afin de corriger les temps repère très inférieurs à la réalité, implique de pouvoir marcher longtemps par tous les temps et parfois se lever très tôt. Impensable pour nos « collègues » de la commission de suivi. Les représentants de Farce Ouvrière, Sud-solitaire et la Cfe-Cgc n’ont pas l’intention de se déréguler de façon aussi brutale. Ils n’ont plus la spontanéité nécessaire pour se lever tôt et la résistance indispensable pour faire plus de cent pas consécutifs, surtout à l’allure imposée par les distributeurs. Sauf peut-être pour se rendre au restaurant. Les réunions organisées par le secrétaire du comité d’entreprise au bord de la Méditerranée, pour certains membres de la commission, sont bien plus reposantes et festives.
- 2. C’est pas gratifiant :
Les vénérables membres de la commission de suivi n’ont pas vocation à salir leurs chaussures ou leur bas de pantalon sur les chemins sales et boueux empruntés par les distributeurs lors des accompagnements. Bien au contraire, leur principale mission à la commission est de venir en réunion à 10h30 le matin, de s’asseoir, d’attendre le café, de monter le chauffage, d’agiter les bras frénétiquement dans tous les sens, de parler fort pour ne rien dire, de s’auto-satisfaire des mauvaises décisions qu’ils prennent de ne rien faire pour les salariés et de quitter la salle une heure et demi après pour se précipiter au restaurant. Au pas de charge cette fois-ci. Tout travail mérite une récompense, si possible à la hauteur de la « prestation ».
- 3. C’est pas marrant :
Certains des membres de la commission de suivi sont habitués à la « grande vie ». En effet, sous l’impulsion du secrétaire du comité d’entreprise, qui est aussi membre de la commission de suivi, les journées passées entre eux sont moins fatigantes et plus nourricières. Mieux vaut se taper la cloche dans des restaurants sympathiques au soleil sur les bords de la Méditerranée, plutôt que d’accompagner les distributeurs qui crèvent la dalle sous un ciel gris ou sous la pluie en pleine cambrousse. Non c’est pas marrant. Comme l’a dit le secrétaire du CE dans une des réunions : « Qu’ils se démerdent avec leur badgeuse, ce n’est pas notre problème ! », ceci accompagné par les rires gras de ses laquais, largement récompensés par leur maître dans d’autres occasions. La Cfe-Cgc, qui n’a pour vocation que de défendre les cadres et agents de maîtrise, se fout royalement du sort des pauvres distributeurs, ce n’est pas leur électorat. Ils ne se préoccupent pas non plus des agents de maîtrise et des cadres par ailleurs. Pourtant une amélioration de rémunération des distributeurs c’est autant de confits potentiels en moins pour les responsables d’agence. Donc un moyen d’apaiser les relations sociales, qui lorsqu’elles sont délétères portent préjudice au travail et à la sérénité de tous.
- 4. C’est contraignant :
En effet, les accompagnements ne se limitent pas à suivre les distributeurs, il faut faire un rapport. Et là ça devient compliqué pour celle et ceux qui ont pris l’habitude, pendant des années, de ne rien écrire du tout. Ces rapports permettent la validation des nouveaux temps repère, c’est très important. Mais pas pour les membres de la commission. Même le soi-disant secrétaire de cette commission n’a pas daigné, depuis des mois, faire un compte-rendu des réunions. Il faut que ce soit la direction qui s’y colle. C’est dire le sérieux de cette instance. Cette même direction qui prend (pour une fois) des décisions favorables aux salariés, se voit confrontée aux représentants de FO, SUD et de la CFE-CGC qui font tout pour qu’elles ne soient pas appliquées. Le monde à l’envers. Dès lors, on peut comprendre que ces « représentants » des salariés toussent un peu lorsque le temps est venu d’écrire leur opposition aux intérêts des salariés. Ont-ils honte ? Non, seulement du mépris !
- 5. Salim Henouda il est chiant :
Salim Henouda est le représentant de la CAT à la commission de suivi de l’accord. Notre camarade est l’empêcheur de tourner en rond et surtout celui qui a « osé » demander les comptes du comité d’entreprise, en sa qualité de membre du CE et de trésorier adjoint (voir article par ailleurs). Le secrétaire du CE (FO) et le trésorier (CFE-CGC), qui avaient refusé de les présenter, ont été condamnés mais ne veulent pas s’exécuter. Pas très compliqué d’imaginer pourquoi. Dans cette commission de suivi de l’accord, Salim a été pratiquement le seul à accompagner les distributeurs sur leurs secteurs. Il a « bravé » tout ce que détestent les autres membres : la pluie, le vent, le froid, la fatigue et surtout la promiscuité avec les salariés précaires. Evidemment dans ces conditions les autres membres de la commission sont furieux, parce que cela finit par se voir qu’ils glandent alors que notre camarade prend sa mission à cœur. Donc la décision de la direction de permettre les accompagnements terrain ne les arrange pas du tout. D’ailleurs, pour tenter de faire annuler la décision de la direction, ils pèsent de tout leur poids, menacent, vocifèrent et gesticulent dans tous les sens en indiquant, sans sourciller, que c’est complètement débile d’accompagner les distributeurs sur leurs secteurs. Mais voilà, la direction tient le coup et elle a raison, si l’on tient compte des messages que vous nous adressez. De toute façon, notre camarade de la CAT continuera, contre vents et marées, les accompagnements. Que cela plaise ou non aux autres membres (FO, Sud et de la Cfe-Cgc), immobiles, ridicules et inutiles de la commission de suivi, qui font tout pour ne pas défendre vos intérêts.
Faites comme celles et ceux qui nous ont déjà contactés pour des accompagnements, via la rubrique « Aide aux salariés », écrivez-nous.
La C.A.T. aide concrètement les salariés et informe loyalement tous les salariés des pratiques d’autres représentants peu scrupuleux qui n’attendent que des avantages personnels et ce depuis juillet 2017 sur ce site, jusqu’aujourd’hui et pour encore très très longtemps !
En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)
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Mais que vous dire après cette lecture ??
Simplement vous souhaiter bon courage face à l’inconsistance culturelle de certains et de continuer dans la voie (voix) que vous vous êtes tracée !
Soutien !
Bonjour et merci pour vos encouragements et votre soutien.
Vous pouvez compter sur nous, nous continuons et continuerons quoi qu’il arrive.
courage nous avec vous
j’ai omis un mot je voulais dire courage nous sommes avec vous
Bonjour, bravo pour cette lecture, courage
Vous faite du bon boulot car il est vrai que les temps repères sont loin de la réalités à peu près à 50% du temps réel
Bravo Salim je peux témoigner de son efficacité sur le terrain Breton certes sous le soleil (comme d’habitude) mais matinale et 6H de marche.
Le temps de la distribution validée avec 2 heures de plus faites le calcul fin de mois…. Grâce à qui ? Grâce à Salim le seul vrai représentant de la commission de suivi qui travail pour les distributeurs et qui respecte ses engagements.
Encore bravo à la CAT
Merci beaucoup.
Pourtant, il y a la représentante du syndicat « révolutionnaire » stalinien d’opérette (sud) à la commission de suivi qui a déclaré que c’est inutile d’accompagner les distributeurs « éloignés ». Éloignés de quoi, de qui ? Vous imaginez le niveau ! La reine des clowns en somme. La même qui se précipite, à des centaines de kilomètres de chez elle, pour assister aux réunions lucratives et festives méditerranéennes organisées par son Maître spirituel, accessoirement secrétaire du CE. Voilà ce qui est censé vous défendre…
Bravo à Salim pour son travail de membre de la commission qui prend sa mission pour les salariés – distributeurs au sérieux en les accompagnant vraiment en personne pour obtenir le vrai temps de repère de la badgeuse.
Félicitations aussi pour ce rapport très amusant en même temps.
Je comprends la gêne des autres membres de la commission de suivi, car ils ont peur de nuire au profit de l’entreprise, car je les imagine très peu sportifs et même souffrants d’un certain surpoids. Le résultat de leur ( dé- ) marche pourrait donc mener à un résultat « catastrophique » pour l’entreprise, car il y aurait des résultats bien plus coûteux à la fin de la journée que si l’on se fiait au temps de référence livré par Salim et les distributeurs « moyens » d’ADREXO. Il faudrait tout d’abord féliciter les « opposants » à la ( dé – ) marche de Salim de ne pas risquer la ruine de l’entreprise que, à mon avis, aucun e délégué e responsable d’un syndicat ne devrait vouloir non plus, d’ailleurs.
Que faire donc dans ce dilemme ?
1. Tout d’abord faire faire une épreuve d’effort aux autres membres de la commission avant de trouver une méthode fiable pour ce genre de travail ( le suivi );
2. Proposer, selon les résultats, un rallye de suivi qui permettra que chaque volontaire de la commission fait une partie du chemin, par exemple 500 mètres ou 1 kilomètre, avant de laisser la suite ( la badgeuse ) à son collègue. Après une distance de référence, on fait l’addition du temps et des kilomètres faits, les met en relation au temps proportionnel de la FDR et bien sûr au temps de référence proportionnel normal réel du distributeur ( Salim et distributeur salarié ). Pour trouver une solution juste, on pourrait proposer d’additionner les deux temps de référence d’après la ( dé – ) marche de suivi et en faire la moyenne. Puis, il faudra « extrapoler » ce temps de référence partiel en y appliquant le coefficient pour calculer la distance et le temps complet. Il sera intéressant de comparer les deux résultats des ( dé – ) marches de la CdS ( Commission de suivi ) avec les données sur la FDR !
J’ai fait cette proposition pour arriver à un compromis acceptable pour les deux côtés et pour surtout ne pas risquer la santé ou même la vie des deux autres membres de la commission qui avaient dit « Non » à la ( dé – ) marche du collègue de la CAT.
Je crois que vous,, les membres de la CAT, vous croyez encore au Père Noël !!!i
Pas de carotte l’âne n’avance pas . Si un distributeur proposait farniente,hôtel 4*, , etc…la situation serait plus attirante
Heureusement que vous êtes là mais malheureusement il faut faire aussi avec vos ‘collègues’.
Bravo a Mr Salim Henouda pour son implication et à vous tous membres de la CAT