La commission de suivi de l’accord sur la mesure du temps de distribution qui ne sert plus à rien !

Cette commission a été instituée lors de la signature de l’accord instaurant la mesure du temps de distribution.

Cette commission veille sur son application.

Elle est constituée d’un représentant par organisation syndicale signataire et d’un représentant du comité d’entreprise.

Par écrit, le représentant de la C.A.T. a demandé que soit mis au vote la suppression du temps « Max ». Il nous semble qu’en termes d’application de l’accord, ce thème pose problème !

En effet, dans une précédente réunion, les élus avaient demandé que soient supprimées les mesures permettant l’accompagnement des distributeurs pour la vérification des temps théoriques. Un vote avait acté de cette suppression, évidement la C.A.T. s’y était opposée.

Très concrètement, les élus F.O, SUD et C.G.C., ne souhaitaient plus ou pas accompagner des distributeurs pour améliorer le temps théorique (repère) et le rendre cohérent. Mercredi dernier, Samuel DEWITE, Directeur Général Adjoint a confirmé qu’il n’y aurait plus d’accompagnement.

Cette mesure étant une initiative de la direction allant au delà des dispositions de l’accord, et pour une fois favorable aux distributeurs, elle n’avait pas de lien directe avec cette commission mais cette instance sert aussi à ces organisations à des règlements de comptes syndicaux, sur le dos des distributeurs, dont acte !

Le plus extra-ordinaire, c’est que ce sont les élus, eux mêmes, qui sont à l’initiative de cette suppression. On aurait pu comprendre que la direction agisse de la sorte, mais venant des salariés, c’est assez navrant.

Lors de la dernière réunion de mercredi, les même organisations, sauf F.O. qui n’avait pas cru bon de se déplacer, il a été décidé de ne pas mettre ce vote à l’ordre du jour. De cette manière, chaque organisation n’avait pas à se prononcer !

Il est aisé d’en déduire que tout le monde (du moins, les présents, SUD et CGC) ne sont pas contre ce temps Max et du moins ne veulent pas se prononcer officiellement et portant le résultat du vote sur un compte rendu officiel. Ensuite la direction aurait pris ses responsabilités en maintenant ou non le temps Max, mais au moins, chacun aurait pu prendre une position claire et assumée.

Sinon, tout va bien, l’ordre du jour insipide a pu se dérouler tranquillement, et nos gentils élus passer le temps à discuter, bien loin de vos préoccupations et de vos intérêts chers collègues.


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18 Commentaires

  1. Aïe aïe aïe… Un accord d’entreprise sur le temps de distribution a été agréé par la direction. Dans cet accord, le temps max n’existe pas. Aujourd’hui, cet accord est bafoué. Le temps max ne permet plus de faire une distribution correcte et complète donc la qualité de celle ci s’en ressent. Que va t’il nous arriver ? Est ce que la branche distribution de prospectus n’est plus suffisamment rentable aujourd’hui ? Est ce que ce secteur d’activité va perdurer où au contraire être délaissé au profit d’autres secteurs plus rentables ? Que doit envisager pour l’avenir du métier de distributeur de prospectus et de courrier ?

    • L’imprimé publicitaire reste un moyen qui séduit les annonceurs mais il doit être associé à d’autres activités.

      • effectivement , ca séduit les annonceurs quand on leur vend la prestation en dessous de son prix de revient … bon pour calculer un prix de revient , nos illustres dirigeants doivent savoir le faire , c est au programme de la première année du c.a.p comptabilité … il semblerait que certains élus du CE aient subi des cours de rattrapage lors des réunions préparatoires au soleil et que certaines organisations commencent a comprendre que ca sent le paté …

        pour les annonceurs, ca les réoccupent pas vraiement notre situation , au contraire , une fois adrexo disparu , ils feront venir des travailleurs détachés bulgares , ca leur coutera encore moins cher.

        pour ce qui concerne le développement d autres activités : en 3 semaines , sur 5 secteurs de +500 boites sur Lille , j ai distribué 2 adressés … on espère tous que les ventes de Pataugas ont dans le même temps progressé de 358464 %

        • Le prix de vente est un vrai problème qui s’est accentué avec une stupide guerre des prix entre les deux opérateurs.

          La préoccupation des annonceurs c’est de se retrouver avec un seul opérateur et de ne plus avoir de concurrence. Ce serait extrêmement risqué pour eux.

          Rassurez vous pour Pataugas… la collection n’assurera pas le retour à l’équilibre du groupe ! Peut être faudrait il équiper les distributeurs d’une paire…

  2. Lorsque j’ai vu qu’il y a des personnes qui ont des voitures « de fonction » de HOPPS – GROUP pour se déplacer sur le lieu du dépôt de la centrale régionale où j’ai exigé de faire un remplacement pour ne pas être obligé de prendre mes congés annuels ou même sans paye, parce qu’il n’y avait plus assez de pub dans mon dépôt, pour ma partie du département si peu efficace qu’elle avait perdu le client INTERMARCHE ( ! ), j’ai compris que les distributeurs normaux d’ADREXO n’auront plus une longue vie: il n’y a plus d’autre perspective que de distribuer les pubs en papier – il y en aura de moins en moins, c’est assez sûr ! -, et ( les pubs avec et dans ) les adressés ( pour cacher qu’il s’agit de pubs un peu plus « exclusives » que l’on a le droit de mettre dans des bals avec « STOP PUB », parce qu’il y a l’adresse dessus ! ) , c’est une histoire pas très « profitable » non plus . Si donc la grande perspective de HOPPS – GROUP avec ADREXO étaient les « recommandés », je crois que ce sera une certaine perspective pour quelques salarié es de l’administration et pour la représentation de HOPPS – GROUP, mais les vrais intérêts financiers de HOPPS – GROUP ne sont pas liés à ADREXO qui est une branche pas rentable et à laisser tomber à moyen terme.
    Même MEDIAPOST ne croit pas à l’avenir de la pub en papier, d’après ce que j’ai entendu.
    Notre perspective est donc de défendre notre « peau » au mieux et surtout pas tout accepter
    ce que l’on nous dit et propose. J’ai refusé par exemple la semaine dernière de faire un 2e secteur de remplacement, quand on m’a confirmé que le déplacement au nouveau lieu du dépôt pour charger et distribuer la pub n’était pas payé, comme j’ai constaté sur la FDR et j’avais demandé de le changer sinon je ne ferais pas la distribution du 3e secteur le jour suivant. ( On avait donné ce secteur à qn d’autre ! ) Mais dans la 2e semaine- quel miracle ! -, la rubrique pour payer le déplacement s’est trouvé , comme par hasard, de nouveau sur la FDR pour ce 2e semaine de remplacement.
    J’étais surpris de voir qu’il y avait 4 tableaux d’infos pour les salarié es, 3 pour les syndicats
    ( la CGT, FO, CGC, Sud ), mais il n’y avait rien de la part de la CAT…! J’étais vraiment perplexe, parce qu ‘il s’agit d’une centrale régionale. Est – ce qu’il ne faut pas obligatoirement mettre des infos de tous les syndicats ou est – ce qu’il faut qu’un e salariée – distributeur/ -trice le fasse au nom de son syndicat pour que le syndicat ait le droit d’y figurer ?

    • Bonjour,

      Il y a 7 syndicats dans l’entreprise et il doit normalement y avoir 7 panneaux. C’est la règle qui permet à chacun de communiquer.

  3. Bonjour
    J’ai beaucoup à avoir du recul sur la situation financière réelle d’Adrexo… Faut-il d’après vous vite penser à aller voir ailleurs – la situation est-elle aussi catastrophique qu’elle paraît ? Si cela est vrai que la société emprunte pour payer les salaires et que la trésorerie est à 0, il paraît difficilement concevable que la situation actuelle perdure longtemps.
    Merci de m’éclaircir un minimum sur ces aspects, cela serait super sympa… je ne vous cache pas que j’ai déjà pris des contacts par ailleurs.

    Dans l’attente

    Bien Cordialement

    • Bonjour, la situation est en effet très compliquée mais il nous paraît évident que l’entreprise ne cessera pas son activité et sera, le cas échéant, reprise par un structure sérieuse.

      • Comme vous dite pour tenter de nous rassurer :  » sera reprise le cas échéant… » . Donc on peut en déduire que la situation est critique et que rien n’est sur en ce qui concerne une éventuelle reprise. Il est peut être temps de postuler pour d’autres emplois avant d’aller pointer à pôle emploi…

        • L’entreprise suscite l’intérêt de plusieurs entreprises et si elle venait à être placée en redressement judiciaire, ces repreneurs se manifesteraient. Il est donc prudent d’attendre !

      • c est bien pourquoi pour la direction , il faut en urgence tout faire pour que le maximum de distributeurs démissionnent … ca explique les différentes mesures mises en place pour dégouter tout le monde .
        un , ca évite de payer des indemnités de licenciement
        deux , le futur plan social leur coutera moins cher pour les courageux qui s ‘ accrochent
        trois , pour trouver un repreneur (ou plutot un kamikaze !!!) il faut qu il y ait le moins de personnes a reprendre

        apres votre avis sur les annonceurs ( les hypers et la grande distribution ) qui redoutent notre dispartion , vous croyez naivement qu ils ont pas un plan B dans les cartons depuis le temps qu ils savent qu aucune entreprises du secteur n est viable a cout terme …

        • En cas de redressement judiciaire, l’entreprise n’aurait rien à payer car cela n’engendre aucun licenciement.

          Et même si le mandataire, nommé par le tribunal, devait licencier, c’est une caisse de garantie qui viendrait payer les salaires et indemnités et non l’entreprise.

          Il n’y a pas de plan social en cas de redressement et dans notre activité, la main d’oeuvre est indispensable et ce n’est pas la dessus que des économie peuvent être faites, sinon la distribution ne s’opère plus et il n’y a plus de clients.

          Un repreneur est beaucoup plus effrayé par le turn over actuel que par le nombre de salariés qui reste en dessous du besoin. Dans une entreprise de main d’oeuvre, c’est la qualité de ses employés et de son réseau qui fait la richesse de l’entreprise.

          Nous ne pouvons trop en dire ici, mais il y a de nombreux plans possibles, B et surement jusqu’à Z…

  4. Bonsoir.
    C’est moi qui ait mis le 1er post aujourd’hui sur le sujet du devenir d’Adrexo.
    Si je suis vos conseils, cela serait plutôt « wait and see »… Pourquoi pas, je vous rejoins sur le fait que l’activité trouverait certainement un repreneur… Par contre, qu’en est-il sur le risque de ne pas être payé pendant une grosse période ?

    • Ce risque existe mais est cependant limité dans sa durée.

      En effet, en cas d’ouverture d’un redressement judiciaire, la garanti de salaire doit intervenir dans les 45 jours qui suivent.

      Dans la pratique, c’est un peu plus rapide.

      Dans ce cas, les salaires seraient versés avec un décalage, éventuellement le premier mois, et à la date normale ensuite.

      Cette garantie dure le temps de la procédure jusqu’à la reprise ou la liquidation si il n’y a pas de repreneur. Dans le cas d’une liquidation, le mandataire judiciaire opère les licenciements pour motif économique.

      A notre avis, il n’est pas opportun de paniquer, les salariés sont toujours payés grace à ce système d’assurance obligatoire qui existe en France et qui fait l’objet d’une cotisation de chaque employeur.

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