Salaire de Juillet. retour à une presque « normalité ». Est-ce que cela va durer ?

Comme nous vous l’annoncions depuis samedi 27 juillet, le versement du salaire de juillet sera fait presque normalement.

Tout d’abord, en voyant des rumeurs et les mensonges diffusés par ailleurs, ceci nous conforte dans notre volonté de ne diffuser que des informations vérifiées. Nous ne souhaitons pas « jouer » avec vos nerfs et faire monter le stress inutilement.

Samedi, nous avons pu vous rassurer sur la date de versement et sur le fait que le salaire serait versé en deux fois, mais le même jour, jeudi 1er Août.

Ce dispositif est assez original et on en voit mal l’intérêt.

Selon nos informations, lors de la clôture des payes de juillet, l’entreprise n’était pas en capacité de verser les salaires entièrement. Les fiches de paye ont donc été rédigées avec un versement d’acompte, comme pour le mois précédent.

Les virements de ces acomptes ont été ordonnés à la banque. Les sommes concernées sont donc consignées et sont virées sur nos comptes à la date déterminée par l’entreprise, en l’occurrence, le 1er Août.

Entre temps, une accélération d’une opération de refinancement permet de verser l’entier salaire à la date habituelle et l’entreprise a donc pu ordonner de nouveaux virements, pour le solde, avec la même date de valeur bancaire, c’est à dire le 1er Août.

C’est pour ces raisons que le virement se fait en deux fois, mais le même jour. Il ne s’agit que du fruit de deux demandes formulées à des jours différents qui se complètent et respectent ainsi la formulation présentée sur le bulletin de paye.

C’est donc moindre mal pour les salariés, le plus important est de recevoir la totalité à la bonne date, pour que chacun puisse faire face à ses échéances.

Pour autant, la rédaction de la fiche de paye pose toujours question, comme pour le mois dernier, et les salariés qui souhaiteraient utiliser ces documents pour obtenir un prêt bancaire par exemple, se trouveraient en difficulté et devraient expliquer les défauts de paiement de l’entreprise, ceci remettant en cause la viabilité de leurs projets auprès des organismes bancaires.

Cette situation précaire de l’entreprise ne saurait durer longtemps, il ne sera pas éternellement possible de jouer à l’apprenti magicien pour obtenir des rustines financières sur une structure qui prend l’eau de toutes parts.

Nos actionnaires, qui sont aujourd’hui beaucoup moins fières du travail accompli et ne communiquent plus beaucoup en externe portent la lourde responsabilité de la situation actuelle qui est le fruit d’une gestion calamiteuse et irresponsable, relayée par la direction générale et du réseau.

Le 18 février, nous vous faisions déjà part de nos inquiétudes sur le développement du groupe. La volonté des actionnaires se heurte à une réalité financière qui démontre que nous n’avons pas les moyens de nos ambitions.

Pour mettre en oeuvre des projets, dans notre domaine, il ne suffit pas de les décréter, il faut des moyens humains, les équiper et les payer au juste prix. Il faut une surface financière suffisante pour accompagner une montée en puissance. Le choix des actionnaires a été très différent en s’appuyant sur un réseau, sans l’adapter, sans mettre en valeur sa richesse, en associant les salariés et en y préférant une communication externe décalée par rapport aux résultats attendues sur le terrain.

Les clients se sont vites aperçus du décalage et que les résultats n’étaient pas à la hauteur. Plus grave, que l’entreprise avait vendu du vent, espérant que le volume engendrerait la productivité et la qualité. Une véritable erreur de gestion dont les actionnaires portent l’entière responsabilité.

Le courrier, est sans doute un moyen de redresser l’entreprise, et peut constituer un véritable levier de retournement et de croissance.

Par nature, un courrier peut être facilement « pisté » et contrôlé et il est facile de s’assurer de la qualité et du délai de distribution.

Malgré les efforts titanesques des équipes techniques de terrain, qui ont essayées d’assurer un travail de qualité, sans aucun moyen, et l’implication des distributeurs qui ont eux mêmes tentés de travailler avec des bouts de ficelles, il est regrettable de constater qu’il n’a pas toujours été possible de produire une qualité suffisante pour emporter durablement des marchés de distribution.

Au lieu de permettre ce développement technique, il a été préféré des investissements importants pour créer, par exemple, des bureaux « Hopps store » dans des maisons de la presse qu’il faut équiper en informatique. A quoi vont servir des points de dépôts et de retraits de courriers si il n’y a pas de courriers à distribuer ou si peu que les maisons de la presse n’y verront prochainement aucun intérêt ?

Ces investissements en millions d’euros reposent sur une activité vide de sens et de plus en plus vide de chiffre d’affaire. C’est un gaspillage économique qui nuit au développement de l’activité destinée à Adrexo.

Tout ceci renforce nos inquiétudes sur le véritable plan que pourrait dissimuler les opérations en cours. Nous sommes donc très vigilants sur l’unité économique constituée par le groupe.


En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)

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6 Commentaires

  1. Concrètement sa va tres mal.
    si je doit etre licencier ou devrait démissionner pour trouver un autre emploi
    j espere que notre passage au prudhommes me donnera gains de cause et recupererai tout mon du voir plus
    d autant plus qu avec leurs facons de faire et toutes ma pertes financières j ai des dettes et des loyers en retard que je n arrive plus a honoré

  2. bonjour. c est bien tous sa . mais vous faite quoi ? je parle de vous syndicat pas que la cat de tous les syndicat vous nous voyer sombret et personne ne bouge que fait le c e . j ai jamais vu sa

    • Bonjour,

      Nous ne pouvons pas vous dire ce que font les autres syndicats et même si ils font quelque chose, car ils ne nous ont pas informé.

      De notre coté, nous sommes dans l’action depuis début juillet avec de nombreuses rencontres mais nous expliquerons plus tard tout cela car il n’est pas possible de dévoiler cette partie de notre activité pour le moment.

      Le CE a voté un droit d’alerte économique et a mandaté un expert pour étudier la situation. Ceci ne donnera rien et prendra des mois.

  3. Ce que je comprend pas sait que pour les personnes que vous suivait et accompagner deja .ont devait avoir un suivi et etre informé des premieres intentions des prud’hommes vis a vis des dossiers en cours et quand j essaies d avoir des reponses ou quelques informations
    Je reste dans le neans et dans le flou
    C est de plus en plus galere pour moi et j ai l impression que meme si négociation il y a pour moi.j ai perdu d avance et au vu de ma situation je vais vraiment etre au plus mal.
    Cordialement

    • Bonjour, nous attendons les premières décisions sur le sujet des salaires et frais pour fin septembre. Le temps judiciaire est toujours long.

      Il n’y a pas de négociations et c’est le juge qui tranchera et il faut être patient.

  4. bonjour je pense que nous allons au casse pipe et un depot de bilan il faut suivre de prêt la gestion des sociétés qui sont actionnaires d adrexo et des flux financiers de celles ci car je pense que nos patrons essayent de s entirer les cuisses propres cordialement

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