Nous sommes rassurés sur l’échéance de fin juillet mais ensuite ?
La date a été respectée en juillet, tant mieux mais la situation reste préoccupante et très précaire.
Ne pas pouvoir verser les salaires, après avoir compressé au maximum les coûts, allongé les délais de paiement des fournisseurs, c’est extrêmement préoccupant pour une entreprise.
Les temps sont durs et économiquement le secteur souffre cette année d’une baisse de volume, liée à différentes causes.
D’une part, un début d’année compliqué pour le commerce en général avec un effet « gilets jaunes » non contestable. Que l’on soit pour ou contre ce mouvement, il est clair qu’il a perturbé l’économie et c’était d’ailleurs un de ces objectifs.
Ce n’est peut être pas le principal motif de nos problèmes car du fait d’une restructuration forcée du marché du papier, aujourd’hui tiré par la Chine, ce dernier a fortement augmenté sous l’influence de celui de la pâte à papier (+31%) et les annonceurs, qui cherchent déjà des économies, ont été contraints de réduire le volume de prospectus pour conserver un budget égal.
Le prospectus reste un moyen reconnu qui génère du passage en magasin et sans doute l’un des plus pertinents.
Malgré une baisse des prix de la distribution,historiquement générée par une guerre des prix entre les deux principaux opérateurs, le prospectus coûte de plus en plus cher aux annonceurs et quand on sait que la grande distribution souffre souvent d’une baisse de rentabilité, il est clair que notre métier souffre de ce besoin d’économies.
La pertinence du média n’est pas remise en cause car il n’existe pas, aujourd’hui, d’autres solutions pour ces annonceurs. Le numérique n’arrive pas à fournir un service approchant et d’autres offres papier ne sont que complémentaires.
Il faut donc apprendre à développer un role de conseil pour mieux ajuster l’offre et de ne pas subir ces décisions budgétaires.
Une hausse tarifaire est également nécessaire, y compris pour l’autre opérateur, également impacté par les mêmes problèmes.
L’accès au réseau postal rural, aujourd’hui rendu impossible par l’opérateur postal historique, est également un levier permettant de rentabiliser les tournées rurales aujourd’hui déficitaires, parfois pour les deux opérateurs !
Personne n’a intérêt que dispaisse Adrexo, ni le concurrent, qui se trouverait en position délicate par rapport à l’autorité de la concurrence, ni surtout les clients qui se retrouveraient à la merci des prix imposés par le seul opérateur.
Il y a une évidence, le marché ne reviendra pas à ce qui a pu être connu pendant « ses grandes heures » et le besoin de professionnalisme dans les opérations est devenu un élément déterminant sur ce marché. La distribution de masse, parfois brouillonne, laisse place à une distribution mieux gérée, controlée et surtout optimisée.
3 critères totalement oubliés par nos actionnaires qui pensent encore que le client communique pour se faire plaisir. A l’évidence, il recherche le retour sur investissement de chaque feuille imprimée, qu’elle le soit sous forme d’imprimé publicitaire ou de courrier publicitaire.
Pire, lorsqu’il s’agit d’un courrier de gestion, l’opération doit être suivie et exécutée parfaitement.
Le logiciel de nos actionnaires ne peut intégrer cet élément. Ce n’est pas possible, ils ne pourront jamais l’entendre. Au contraire, ils restent dans un modèle financier pur qui consiste à produire de l’argent dans un but capitalistique qui ne considère le salarié que comme un exécutant, que l’on peut facilement remplacer.
C’est l’erreur de base qui a conduit l’entreprise dans la nasse.
Lors de leur dernier passage aux commandes de l’entreprise, nos actionnaires avaient la chance que nous soyons adossé à un groupe puissant qui pouvait jouer un rôle d’amortisseur en cas de difficultés et surtout financer des projets à long terme.
Au départ de cet actionnaire, le retour avec le même fonctionnement se heurte à l’absence de ce support. Bien plus, ils avaient pu précédemment partir avec des structures économiques, certes fragiles, mais aussi avec de l’argent pour tenter de les faire vivre. Aujourd’hui, personne ne viendra sauver l’entreprise gérée de cette manière, par ces personnes, dont le système se dévoile aujourd’hui.
Les temps changent, l’économie aussi, et il faut donner du sens à sa politique économique. Même si cela est souvent artificiel, les entreprises du moment veulent associer les forces des salariés pour se développer et au moins laisser croire qu’elle s’intéresse à eux.
Ici, c’est tout le contraire, pendant la crise, l’un prend le soleil mediteraneen pour se rappeler ses années de G.O., décidément… encore un G.O…. et l’autre file au baléares sans doute pour assouplir le déhanchement nécessaire à l’exercice du ski et du golf. Ne vous inquiétez pas, les téléphones fonctionnent pour nous préparer de mauvais coups.
Bref, pour tout vous dire, nous sommes raisonnablement pessimistes.
Non pas sur l’avenir d’Adrexo, qui restera, mais sur l’avenir de cette épisode de gouvernance qui nous mène tout droit dans le mur. Précisons que si notre titre peut laisser penser à un message subliminal mettant en avant les circuits courts, ce n’est pas fortuit et plutôt une sorte de teasing…
Nous sommes dans l’action depuis début juillet avec de nombreux interlocuteurs externes et nous nous accordons à penser que nous aurons rapidement à gérer une nouvelle crise. En attendant, il faut maintenir l’activité pour que l’entreprise reste viable pour un repreneur. Celui-ci existe, il y a différentes solutions qui peuvent permettre de sortir par le haut et c’est à nous, salariés, à tous les niveaux, qu’il appartient d’agir en responsabilité.
En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)
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Jolie message de re mobilisation générale des troupes, c’est un fait….. Mais il y arrive un moment ou à toujours demander aux même de faire les efforts pour permettre aux grosses têtes de se payer de belle vacance (personnellement je n’en ai pas prise ) qu’il y arrivera un jour ou on dira NON tout simplement, et j’y pense de plus en plus .
C’est vrai… on a l’impression de toujours revenir au départ et de rien voir avancer.
Pourtant il se passe des choses en coulisse mais ce n’est pas apparent.
Nous pensons aussi à ceux qui ont un vital de cet emploi, il faut préserver l’outil pour le faire grandir plus tard. Mais, vous avez raison, peut être faudra t il dire non un jour. Ce n’est pas exclut du tout, mais aussi très difficile lorsque les salariés sont éparpillés partout en france.
Merci de toutes les infos, bien qu’elles soient assez « abstraites » et « vagues » cc. les activités des délégué es de la CAT et des autres syndicats au sujet de la situation et la « survie » d’ADREXO – distribution de pubs et d’adressés et autres ( ? )…
Je suis quand même un peu déçu qu’il n’y ait pas de réponses à mes questions, ce qui me pose
certains problèmes, car cela me rappelle la situation de la politique d’information d’ADREXO, sous l’ancienne et la nouvelle direction…
1. Est – ce qu’il n’y a que ces 3 fameux actionnaires qui possèdent tout le HOPPS – GROUP et donc aussi ADREXO ?
2. Est – ce que l’on – nous, les distributeurs et autres salarié es – ne peuvent pas acheter des actions aussi et, ainsi devenir » co – actionnaires » de HOPPS – GROUP » pour être invité es aux réunions de l’AG de HOPPS – GROUP pour exercer le droit de contrôle de la « boîte capitalistique » ?
3. Est – ce qu’il n’y aura plus aucun moyen de se défendre contre les actions de HOPPS – GROUP – ADREXO pour défendre nos intérêts d’un payement régulier et juste cc. la vraie quantité de travail, et ne serait – ce que pour entrer en négociation avec les
« actionnaires » ? – J’ai l’impression que l’on reste sur notre « faim » et « victime »des actions et décisions, de toute façon et il faut toujours attendre, sans et avec la CAT aussi…!
Bonjour, désolé si nous n’avons précédemment répondu à une question, nous essayons de la faire au mieux.
1/oui, mais un des 3 actionnaires n’est plus présent d’une manière opérationnelle.
2/l’entreprise et le groupe est constitué de sociétés non cotées en bourse et le capital n’est pas ouvert. Un achat de part ne peut se faire que si un associé cède des parts.
3/le chemin est long pour défendre nos intérêts et obtenir un résultat quand les négociations sont impossible. Les patrons sont propriétaires de l’entreprise et agissent comme ils le souhaitent, il n’y a que les tribunaux et les phases de négociations obligatoires qui peuvent contraindre à des avancés. Le temps de la justice est long et c’est frustrant mais c’est la règle lorsque la négociation se heurte à un mur.
bonjour
alors que fait-on concernant la distribution IKEA moi je suis tjrs partant de ne pas la faire ?
Bonjour,
Nous n’avons pas appelé à ne pas faire… mais à le faire jusqu’au temps max. même si c’est un peu pareil !
La refuser totalement pourrait engendrer des problèmes à certains collègues (ceux en sous modulation par exemple). Il est préférable d’appliquer « bêtement » la règle d’entreprise et de se limiter au temps Max.
Dès l’instant où ce travail est fait, l’entreprise ne pourra rien reprocher et travailler au delà avec une hypothétique rémunération nous semble un effort trop important à faire en cette période ou l’entreprise traite ses salariés de manière très légère…
Si nous travaillons jusqu’au temps max,que fait-on des catalogues restants?
Ils reviennent au centre bien sûr.
1 aout salaire tjs pas verse sur compte a 13H
Tout dépend des banques mais certains ont reçu.
Bonjour j ai une question pk mon teau des congés à baisser j avais 20euros11 ya 2 mois et la je suis arriver à 12euros88 merci
Bonjour, c’est difficile à dire sans analyser vos bulletins mais les congés payés sont calculés soit sur la base de votre contrat, soit sur la moyenne des heures réalisées, le calcul le plus favorable étant retenu.
Si vous souhaitez une analyse plus poussée, utilisez la rubrique d’aide aux salariés en téléchargeant les 12 dernières fiches de paye.
Moi j ai eu et les deux miracle quoi
Bonjour, concretement quel est l avenir pour les salaries adrexo? Doit on s attendre a pointer au chomage d ici quelques mois?
Bonjour,
C’est peu probable. Adrexo est une entreprise importante et intéresse d’autres entreprises. Il y aura donc des repreneurs possibles en cas de défaillance.