LA RÉVOLUTION, c’est maintenant ?

Au gré des vents et des zéphyrs, il arrive parfois que des échos lointains, annonçant la révolution, parviennent jusqu’à nos chastes oreilles.

 

Surtout depuis « l’affaire » des versements des salaires des mois de juin et juillet.

 

Bon, vous me direz que certaines organisations syndicales la promettent depuis des lustres et pourtant comme on dit : Charles attend !

 

Oui, parce que figurez-vous qu’il existerait des syndicats « révolutionnaires » dans l’entreprise !!!

 

La belle affaire !

 

Chez Adrexo, ceux qui le revendiquent font juste partie d’une tripotée d’usurpateurs.

 

D’ailleurs, ces révolutionnaires ont pour seul fait d’armes l’activité de manger au creux de la main du secrétaire et du trésorier du C.E. (nous en parlerons plus loin de celui-là), contre des séjours Méditerranéens, au bord des plages ou des piscines d’hôtels 4 étoiles, généreusement offerts par leurs bienfaiteurs.

 

Vous saisissez la portée et l’amplitude des actions de ces révolutionnaires en robe de chambre et bonnet de bain !!!!

 

Ce sont nos fameux « bronzés » !

 

A la C.A.T. nous avons des actions beaucoup plus agressives que les propos belliqueux et velléitaires que nous proposent nos « concurrents » plagistes.

 

En effet, pendant que d’aucuns réfléchissent en bronzant ou en sirotant l’apéro au bord de la piscine de leur hôtel, nous attaquons.

 

Les procédures devant les tribunaux sont un moyen très efficace pour permettre aux salariés de recouvrer leurs droits et surtout des salaires justes.

 

Que ce soit pour le temps de travail, les kilomètres réellement parcourus, les requalifications de contrat, etc etc…

 

Annoncer la révolution n’est pas suffisant, encore faut-il la faire et là les faits sont têtus, personne à l’horizon.

 

Néanmoins, néanmoins, il y a eu la semaine dernière une annonce qui a fait froid dans le dos de toute la planète Hopps (oui l’image est curieuse mais à la hauteur de ce qui suit).

 

Oui Mesdames et Messieurs, comme je vous dis !

 

Une organisation syndicale de l’entreprise, dite « catégorielle », qui devrait normalement s’occuper uniquement des cadres et agents de maîtrise, annonça la « Révolution », la vraie !

 

Qu’est-ce qui a fait sortir du restaurant gastronomique les représentants de ce syndicat, auquel appartient le vertueux trésorier du comité d’entreprise, qui a été condamné pour ne pas avoir présenté les comptes du C.E. à un honorable demandeur élu de la C.A.T. ?

 

Le décalage de la paie de juillet !

 

Oui Madame, oui Mademoiselle (nous on a le droit), oui Monsieur !

 

Nous appellerons cela : « La Révolution d’août qui n’aura pas lieu en août !».

 

Voici des morceaux choisis de la communication de cette O.S. :

 

« L’actionnaire n’étant pas préssé de communiquer, il faut donc s’attendre à ce que le versement des salaires soit une fois de plus fractionné et décalé !
La recette sera écrite de la même façon que la cuisine du mois dernier : 20% des salaires versés le 1er Août et le solde de 80% ne sera sûrement éffectif que plus tard dans le mois. Merci à tous de prévenir vos équipes, on peut parier que vous ne recevrez des infos qu’à partir du moment ou tous les départs seront faits, et cela est inacceptable ! »

 

Quelle perspicacité !

 

Le stratège en chef fait un pronostic de première et cherche en même temps à mettre le stress et la pagaille dans le réseau.

 

Et puis :

 

« Un décalage des salaires une fois, on peut comprendre, la deuxieme fois, c’est le signal pour la révolution ! »

 

Ça y est, le MOT est lâché : LA RÉVOLUTION !!!

 

Mais encore :

 

« Ce n’est pas à vous de la mener, mais à nous, vos élus et nous devons dans un premier temps vous donner un peu d’information. »

 

Voilà ! Pas besoin de vous pour faire la Révolution, non mais ! Pour ce qui est de l’information, n’insistons pas, nous avons vu plus haut la qualité de celle-ci.

 

Pour finir :

 

« Il y a fort à parier que nous soyons obligés de mandater un avocat afin de déposer un dossier auprès du tribunal de commerce pour informer celui-ci des difficultés économique de l’Entreprise. »

 

Oui, il serait temps ! La C.A.T. l’a fait il y a un mois, pour la paie de juin !

 

Ah ben non, il reste ça :

 

« Comme vous le voyez, nous avons choisi la voie de l’action au dépend de celle de la communication. En effet, on peut lire tout et n’importe quoi sur des tracts, des sites, des blogs, mais ces discussions n’expriment que des constats.
C’est dans l’action que l’on trouve des solutions, pas dans les constats. »

 

N’est-il pas ? Comme disait Audiard : « Il y a le mec qui constate et il y a le con qui se tâte! »

 

Une petite dernière pour la soif :

 

« Nous sommes et continuons dans l’action, soyez en sûr ! »

 

Oui, nous sommes d’accord avec vous, ça pique un peu…

 

Donc tout faux sur toute la ligne. En voilà une organisation syndicale sérieuse. Ça vous annonce des catastrophes en veux-tu en voilà et dans la foulée la Révolution, pourtant il n’y a rien eu, il n’y aura rien et il n’y aurait, de toute façon, rien eu.

 

Sauf à tenter de mettre, gratuitement, le bazar dans le réseau. Bon en même temps, les salariés ont eu le loisir de consulter les vraies informations sur le site de la C.A.T.. Site décrié par les visionnaires du syndicat machin-chose.

 

Laissons donc les leaders de cette O.S. à ce qu’ils font de mieux, c’est à dire dépenser le budget du comité d’entreprise en voyageant dans toute la France pour leur campagne électorale, à 0.40 euros du kilomètre. Une bonne affaire très rentable mais guère révolutionnaire. D’autres l’ont fait avant eux.

 

Il ne vous sera pas interdit de croiser un jour Don Quiradote dans sa Manche et Sansauce la Plancha au détour de leurs lucratives pérégrinations syndicales.

 

Vous verrez à quoi ressemblent de « vrais révolutionnaires » qui n’ont pas besoin de vous pour la révolution. Juste besoin de la carte bancaire du comité d’entreprise. Cela leur suffit largement pour révolutionner leur compte en banque !

 

Comme disait malicieusement Pierre Desproges :

« Il vaut mieux fermer sa gueule et passer pour un con, plutôt que l’ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet ! »

 

 


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5 Commentaires

  1. moi j aimerai savoir si notre avenir chez adrexo est en péril je distribue une seule pub cette semaine et on me dis de ne pas prendre na badgeuse je trouve cela intriguant et ensuite on nous impose des semaines de distribution des Ikea alors qu’ avant nous avions 3 semaines ne faut il pas faire grève pour les Ikea car de toute façon ils vont nous voler si cela continu comme ca je vais allez chez media post et j ai pas envie cordialement marc

    • Bonsoir Marc.
      Dans un premier temps, Adrexo est dans l’obligation de respecter les contrats. Donc toutes les heures contractuelles te seront payées, quoi qu’il en soit.
      L’avenir d’Adrexo passera par les synergies entre la pub et le courrier. Adrexo sera toujours une fiancée que l’on convoite, grâce à la License postale et au réseau extraordinaire quelle possède au niveau national.

  2. Merci pour la persévérance et la stratégie vraiment « révolutionnaire » à l’ère de la communication virtuelle et révolutionnaire » sur le net.
    On est donc entré es dans la phase chaude de la préparations des futures élections professionnelles…!
    Ce qui est un peu difficile à « comprendre », c’est le fait que le seul syndicat qui est resté vraiment « révolutionnaire », la CAT, nous met sur les « bancs des spectateurs ( – auditeurs )
    à l’attente du résultat du tribunal qui se sera exprimé, dans les jours, semaines, mois à venir.
    On ne sait toujours rien sur notre sort global, c’est – à – dire, la stratégie à moyen terme de HOPPS – GROUP – ADREXO pour s’en sortir au mieux sur le dos de ses ( anciens – actuels ) salarié es – distributeurs et -trices.
    Quelle comédie sans fin ?

    • Soyez patient mon cher ami… La justice, comme les justiciables, est en « vacance » mais nul doute que la rentrée sera agitée, pour nos actionnaires comme pour nos « camarades » élus imprudents.
      Nous vous proposerons bientôt un article sur les risques de la stratégie de nos « sous-doués » et les conséquences judiciaires de celle-ci.

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