Resultats de notre sondage « Temps Max ».

Nous vous avions proposé de répondre a des questions sur le nouveau temps Max.

Merci de votre participation et voici les résultats.

La premier question était :

Depuis l’instauration du temps « Max », quelle est votre attitude (cette question ne concerne pas la rémunération mais uniquement votre réaction lorsque le temps Max est atteint).

Je ne suis pas concerné (pas de badgeuse)3,11%
Je ne suis pas concerné (je ne dépasse pas le temps Max)3,81%
Je limite ma distribution au temps « Max ». Lorsque la badgeuse Bip, j’arrête mon travail.44,98%
Je vais au delà du temps Max. Lorsque la badgeuse Bip, la distribution continue jusqu’à la fin du secteur48,10%

La seconde question était :

Vous venez d’avoir votre dernière fiche de paye et son annexe. Depuis l’instauration du temps « Max », la rémunération est bloquée lorsque la badgeuse s’arrête. Si vous avez eu l’autorisation de continuer, avez vous reçu le paiement du temps complémentaire, mesuré par la badgeuse ?

Je ne suis pas concerné (pas de badgeuse)9,68%
Je ne suis pas concerné (je ne dépasse pas le temps Max)27,42%
J’ai reçu la rémunération du temps complémentaire après l’arrêt de la badgeuse32,26%
Je n’ai pas reçu la rémunération du temps complémentaire après l’arrêt de la badgeuse35,48%

Nous rappelons qu’il y a deux sortes de temps « Max ».

L’un qui repose sur une donnée vérifiable et explicable puisqu’il s’agit d’un temps réalisé par un autre distributeur, sur le même secteur, avec un taux de couverture suffisant.

Dans ce cas, il est possible de voir la trace du distributeur qui a fait ce temps et donc d’observer sa manière de distribuer pour éventuellement améliorer son temps. Ce peut être un outil intéressant et surtout un moyen qui peut être étudié par le distributeur et le manager et qui peut permettre d’optimiser certains temps de distribution.

Le distributeur peut, lui-même vérifier la distribution qui a servit à déterminer ce temps. Il est donc possible de savoir si il est cohérent ou découle d’une distribution incorrecte.

L’autre temps « Max » est lui beaucoup plus contestable puisqu’il est simplement déterminé par l’écart moyen de dépassement des temps théoriques sur le centre.

C’est à dire que si les temps théoriques (repères) sont dépassés en moyenne de 8 % sur l’agence, le temps Max sera le temps repère + 8 %.

On sait que de très nombreux temps théoriques sont faux et très éloignés de la réalité. Les temps Max qui en découlent sont donc tout aussi fantaisistes.

Ce dernier temps Max engendre trois principaux problèmes.

D’une part une baisse significative de la qualité du à l’arrêt de la distribution prématurée de la publicité et du courrier.

D’autre part, l’arrêt de la badgeuse et donc l’arrêt du Bip d’approche qui signale l’arrivée sur un lieu à distribuer en courrier. Si le distributeur veut poursuivre la distribution, cela rend indispensable une préparation des courriers par rue et ce temps de préparation n’est pas rémunéré.

Enfin, l’arrêt de la badgeuse fait que l’éventuel temps complémentaire n’est pas mesuré et contrôlé comme l’exige le code du travail et ceci fait sortir du champ d’application de l’accord d’entreprise qui met en place ce système.

Nous sommes d’ailleurs très surpris que l’inspection du travail d’Aix en Provence ne soit pas intervenue sur ce sujet puisqu’il existe la une véritable entorse aux dispositions légales et à l’accord d’entreprise mis en place, rappelons le, sur prescription de la direction générale du travail. Nous avons donc informé cette direction de cette pratique et avons signalé l’apathie de la DIRECCTE d’Aix en Provence.

De plus, notre consultation, qui ne peut qu’avoir une valeur indicative, indique tout de même que plus de 35% des personnes ayant répondu n’ont pas perçu la rémunération du dépassement effectué à la demande de leurs responsables.

Si vous êtes concernés, nous les invitons à nous contacter afin d’appliquer les procédures prévues dans notre article du 9 août 2019 et à engager des procédures avec notre aide.


En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)

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4 Commentaires

  1. Merci des résultats de votre questionnaire sur la pratique du Temps MAX et la rémunération
    ( pas effectuée ) ainsi que la sanction ou au moins constatation de cette irrégularité causée par ADREXO – management pas réalisée par les institutions « étatiques concernées » à Aix – en – Provence où se trouve la centrale de HOPPS GROUP -ADREXO.
    Ces faits peuvent donner l’impression que l’entreprise – mère pourra continuer d’agir comme cela, car – il y a peut – être des intérêts supérieurs qui sont touchés, comme par exemple le chômage des salarié es, si l’entreprise était sanctionnée. On pourrait en conclure donc que l’entreprise restera toujours gagnante, car le temps MAX, un moyen de faire un profit non justifié par rapport aux faits réels de la distribution réalisée
    – ou pas – dans les balspour plus de moitié des salariés concernés restera aussi longtemps que l’entreprise n’aura pas mis « la clé sur la porte ». Tout restera donc couvert, et nous , dans la majorité, nous resterons perdants aussi, car la non – distribution après avoir atteint le temps MAX va contribuer, à un moment donné, à fermer « le dépôt qui ne livre pas de résultats ». Voilà la stratégie gagnante de HOPPS GROUP – ADREXO !

    • Bonjour,

      Le comportement des dirigeants du réseau est très préjudiciable à l’entreprise. Le volonté de faire des économies se heurte à la réalité des besoins pour assurer le minimum.

      Si le temps limite le salaire, c’est le distributeur qui sera sanctionné et l’entreprise n’y gagne que d’avantage de turnover. C’est un mauvais calcul,

  2. Bonjours je pense qu il y a des soutiens politique il vaut mieux des salariés exploités qui tombe peu a peu dans la misère que des chômeurs inscrit à l ANPE qui ferait mal au sondage il est temps de prévoir des bus

    • Bonjour, il est incontestable qu’une entreprise qui emploie 17000 personnes et 6000 équivalents temps plein est surveillée sur le plan politique lorsqu’elle est en difficulté et peut bénéficier de certains avantages.

      Le poids économique des entreprises du secteur est sans contestation possible à l’origine des lenteurs de l’évolution des conditions de travail dans notre secteur.

      L’absence d’intervention de l’inspection du travail sur des sujets importants est sans doute dictée par des consignes données.

      Cependant, cela a toujours été le cas. Les difficultés de l’entreprise n’ont pas généré ces facilités. En revanche nos dirigeants s’y sont habitués et pensent peut être bénéficier d’une certaine protection.

      Il n’en est rien. Lorsqu’une ligne est franchie, ceux qui protégeaient deviennent les premiers accusateurs. Il y a un temps pour tout.

Les commentaires sont fermés.