Le secrétaire du comité d’entreprise Adrexo a choisi son camp !
Celui des salariés ?
Pas vraiment !
De ses amis élus qu’il emmène à la plage quand ils sont gentils tout plein ?
C’est une autre histoire ! Que nous vous contons de manière humoristique chaque mois.
Non en fait, en l’espace de quelques jours, le secrétaire du C.E. a fait, officiellement, allégeance aux actionnaires du groupe Hopps !
Comment ? En publiant un premier mail dans lequel il dénonce, ouvertement, un élu de la C.A.T. au comité d’entreprise, des faits, estime-t-il, de divulgation d’informations ultra confidentielles à un journaliste de l’A.F.P (Agence France-Presse).
Bon le journaliste n’a pas de nom et les prétendues informations confidentielles sont tellement confidentielles que le secrétaire en n’indique pas la teneur. Ces informations n’ont pas été publiées non plus, c’est dire si cela devait être important !
En tout cas, il s’insurge le dénonciateur en chef.
Et puis il demande, sans autre forme de procès, une sanction exemplaire et plus si affinité. Brandissant virtuellement un document de la direction, dans lequel est menacé de sanctions tout salarié reconnu coupable de fuites…
Mais pour être coupable, il faut d’abord avoir été jugé, non ? Et si les salariés se posent légitimement des questions, il faudrait taire les réponses…??? Est-ce là l’attitude normale d’une organisation syndicale ? Pas la nôtre en tout cas, vous l’aurez compris !
Le secrétaire hystérique s’en fout, comme des intérêts des salariés. Il dilapide une partie du budget de fonctionnement dans des procédures juridiques inutiles et qui occasionnent, pour le moment, uniquement des condamnations du comité d’entreprise.
Pour lui, ce sont les intérêts des actionnaires qui monopolisent son attention.
Et les siens, évidemment, par « ruissellement » comme disent les intellectuels du comité d’entreprise. Il prétend que des salariés informés des réalités pourraient nuire à l’activité de l’entreprise. Ben voyons !
Pas de preuve, pas de confrontation, pas de convocation, rien ! Et pourtant, ca aurait pu être bien pire, sachez que nous nous sommes énormément censurés ces dernières semaines. Car en tirant sur un fil, il n’était pas rare de voir apparaître des éléments que nous avons décidés de ne pas publier, puisque il n’y avait pas de lien direct avec la situation actuelle de l’entreprise.
Notre parti pris, n’a pas été de nous attirer les faveurs de nos décideurs,. En revanche, côté C.E., cela commence sérieusement à se voir. Un peu comme une vache dans un igloo.
Puis en publiant un second mail. Celui-ci se voulait être une réponse à la condamnation devant le tribunal de grande instance de Bordeaux, sans aucune contestation, du comité d’entreprise et de certains de ses élus, dans l’affaire de diffamation qui les opposait à la C.A.T..
Dans ce mail, le secrétaire (?) commence par expliquer comment et pourquoi cette défaite. Il soutient que le bouillon qu’ils ont pris est dû à « un aléa judiciaire » !
La condamnation à l’article 700 et celle aux dépens, est-ce aussi un aléa judiciaire ?
Comme si l’avocat était certain que ses « clients » étaient dans leur bon droit alors que lui-même changeait ses conclusions à chaque envoi de celles de notre avocat.
Une leçon de droit à 1 500 balles, plus les dépens, ça fait cher non ?
Pas pour le secrétaire, ce n’est pas lui qui paie mais le comité d’entreprise. Ni pour l’avocat qui facture bien entendu à chaque assignation…Surtout ne pas perdre le bon filon, le fil pardon.
Une fois que le secrétaire eut énuméré, sans qu’on lui demande, toutes les insuffisances du défenseur du C.E. (relisez-le dans l’article de vendredi, c’est édifiant), il partit dans une espèce de plaidoyer à l’endroit des difficultés, bien légitimes, rencontrées par les actionnaires. Que même c’est pas de leur faute mais plutôt de la faute du méchant syndicat C.A.T. !
Oué, oué, d’après l’histrion hystérique du C.E., ce serait la C.A.T. qui aurait englouti les dizaines de millions d’euros, qui manquent aujourd’hui à Hopps-Group.
C’est aussi à cause de la C.A.T. que les volumes de pub ont baissé en début d’année ?
Il en est certain, les clients qui s’en vont, le font à cause de la C.A.T. Parce que Adrexo n’a jamais, jamais mais vraiment jamais perdu un client dans le passé et que même que le Temps Max et la qualité, ben yzont rien à voir dans cette histoire. Vraiment ?
Le secrétaire fait tout son possible pour dédouaner les actionnaires et, par là, tente de l’expliquer avec des arguments à la hauteur de son personnage. Ridicules !
Nous avions quelques doutes sur l’indépendance du secrétaire du C.E., là nous n’en avons plus aucun . Ceux qui suivent tout ça de « loin », notamment au siège, ne se posent même plus la question…
D’ailleurs ce n’est pas nouveau ..!
En effet, tous les membres du CE. détiennent un document qui avait été exhibé en 2016, par notre ancien P.D.G, Patrick Puy, alors que l’entreprise était en vente. Ce document indiquait, noir sur blanc, que le C.E. soutenait l’offre des consorts Pons, Paumier et Salabert, sans qu’aucun élu n’ait été consulté ou informé. Patrick Puy avait crié à la forfaiture et le secrétaire s’était fait très discret. Déjà à l’époque, des contacts informels avaient été pris avec ce qui deviendra, début 2017, notre nouvelle équipe d’actionnaires.
Normalement le secrétaire du comité d’entreprise doit être le défenseur des salariés et afficher une certaine neutralité syndicale . Il doit également ne pas faire passer en priorité ses intérêts personnels et syndicaux mais plutôt œuvrer pour l’ensemble des salariés. Mais là on est très très éloigné du compte…Tellement éloigné qu’on ne distingue rien du tout…
Un petit conseil aux actionnaires en passant : Ne prenez pas comme conseiller(s) juridique ou stratégique l'(es)auteur(s) de ces mails. Si vous voulez sauver le groupe, ce serait vraiment un très très mauvais choix…
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