Pour préparer le paiement échelonné, deux mois consécutifs, avec la fiche de paye du mois de mai une lettre de la Direction……..
Après quelques passages sur …..
- Le métier que nous exerçons
- Une mission nouvelle : le courrier
- L’attente du consommateur final
- L’organisation de l’entreprise
- Un avenir radieux si nous réussissons
………..un paragraphe final :
« Aussi, nous comptons sur chacun de vous pour accompagner cette croissance et mettre en œuvre toutes les conditions pour que celle-ci soit source de fierté, de retournement économique et d’avenir pour notre entreprise Adrexo.
Vous exprimant tous nos encouragements pour la réalisation de votre mission »
Nous vous laissons faire le parallèle entre le discours de l’entreprise, le quotidien des distributrices et des distributeurs sur le terrain et la gestion opérationnelle de ces mêmes collaborateurs.
Le résultat concret indiscutable est un Turn-over de 800 personnes par mois ! (Cette situation est la bête noire de la Direction des Ressources Humaines)
Sans aucun doute les perspectives d’avenir d’Adrexo peuvent être belles. Aller chercher de nouveaux marchés et les trouver ne peut appeler que des félicitations.
Mais l’approche d’Adrexo est-elle la bonne ?
Revenons à la bête noire de la Direction des Ressources Humaines : Comment fidéliser ?
Pourquoi tant de personnes quittent cette entreprise après quelques jours, quelques semaines, quelques mois,…. ?
Fidéliser les distributeurs pour une distribution de qualité est l’avenir de l’entreprise et sans conteste la bonne voie.
Accueillir et former est la piste choisie par l’entreprise, ce choix est vertueux.
Les distributeurs efficaces, heureux dans leur travail, feront alors en sorte que courrier, IP, colis, arrivent alors à leur but : la boîte aux lettres, la personne, …..etc.
- Est-on sûr que cette approche va suffire, elle seule, à inverser un turn over très élevé ?
- Est-ce que cette tactique sera suffisamment rapide et efficace pour gagner le challenge à venir ?
- Les distributeurs et distributrices ont-ils été mis à contribution, toujours dans le cadre de ce challenge à venir, afin qu’ils en soient les acteurs majeurs ?
- Quelles sont toutes les voies qui ont été explorées pour gagner ce challenge ?
- Quels autres services opérationnels de l’entreprise ont été mis à contribution ?
- Pourquoi le turn-over est un phénomène récurrent chez ADREXO ?
Aidons notre Direction des Ressources humaines, réfléchissons avec elle !
Allons directement au but.
Le terrain, la simplicité de la mission à accomplir (nous parlons des femmes, des hommes et de la mission qui leur est confiée, pas de l’organisation et de la stratégie de l’entreprise !), permet de poser deux points, deux axes de réflexions qui permettront d’avancer et sans nul doute de réduire de façon importante le turn-over.
- Le respect du travail fait par les distributrices et des distributeurs
- Le Management des distributrices et des distributeurs
Le respect du travail fait
Le socle d’un travail quel qu’il soit est d’abord d’être rémunéré pour le travail fait.
Comment imaginer pour un collaborateur un avenir, un bien-être, une sécurité sans être payé sur le temps passé et la couverture de tous les frais engagés pour remplir sa mission.
La distributrice ou le distributeur n’a pas à subir sur son temps ou sur ses propres biens le fonctionnement de l’entreprise. Si la mission confiée est remplie efficacement, l’entreprise crée de la valeur ajoutée, qui doit se porter en premier lieu sur les personnes créant cette valeur.
Au-delà de la morale, du respect de l’autre, qui aujourd’hui (au moins dans le discours !) sont les socles de toute organisation moderne pour construire son avenir, le non-respect de ces règles de bases est qualifiable juridiquement, avec les conséquences en découlant.
Il sera temps ensuite de parler de management, de formation, de plan de carrière et pourquoi pas d’organisation et de stratégie, mais préoccupons-nous vraiment de ceux qui font vivre ADREXO.
A moins que nous nous trompions, le socle d’ADREXO, celui sur lequel le projet d’entreprise s’appuie, c’est l’ensemble des distributrices et des distributeurs ! Toutes les réflexions stratégiques, organisationnelles, quel qu’en soit le but s’appuieront toujours sur ce fait incontournable qu’ADREXO n’existe que par ses distributrices et distributeurs.
Pourquoi ADREXO ne paye pas tout le temps passé au travail et les kilomètres parcourus comme le font toutes les entreprises ?
Avec des distributrices et des distributeurs heureux, ADREXO peut avoir toutes les ambitions, agir sur tous les marchés, courrier (avec ou sans signature, recommandé ou non), IP, colis.
Pour encore un certain nombre d’années, avant la distribution automatique (drones, véhicules sans pilote, …etc), l’humain sera la seule façon d’amener un produit directement à la personne à l’endroit qu’il aura choisi.
La suite… dans quelques heures…
En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)
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AU LIEU DE PARLER TRAVCAIL CETTE SOCIETE EST SOUVENT CONDAMNER POUR NON POAIEMENT
PARLEZ PLUTOT DE SALAIRE ET AUGMENTATION FRAIS CAR INADMISSIBLE
Bonjour.
Mais nous en parlons très régulièrement sur ce site. Nous agissons aussi régulièrement en justice afin de faire valoir les droits et les intérêts des salariés et plus que de raison, en tout cas pour l’entreprise.
Si vous désirez, aussi, faire valoir vos droits, n’hésitez pas à nous contacter via la rubrique « Aide aux salariés ».
Je suis entièrement d’accord avec vous sur la « non » prise en charge des nouveaux entrants à qui l’on ne dit même pas qu’ils ne seront payés qu’avec un mois de retard.
D’accord aussi sur le paiement des frais divers mais vous ne parlez jamais des temps de PREPARATION que tout le personnel dépasse allègrement de 30% en moyenne et que la plupart des préparateurs ne savent même pas qu’ils peuvent, s’ils disposent d’une badgeuse, appliquer une majoration de 5%.
Par ailleurs un grand bravo pour toutes vos infos.
Bonjour, c’est un peu plus compliqué pour la mesure et le contrôle du temps de préparation.
En effet, il n’existe pas, à notre connaissance, de moyen technique d’assurer ce contrôle.
De plus, certains distributeurs rentrent dans le temps impartis, il est don compliqué de se lancer sur ce terrain.
Merci pour vos encouragements.
Un grand merci pour cet article très riche en arguments et preuves pour le mauvais choix de la part des 3 actionnaires et donc par conséquent des directeurs exécutifs de HOPPS – GROUP – ADREXO aussi en ce qui concerne la stratégie économique « prometteuse pour un succès économique et social en même temps », car ceux – ci ne font rien d’autre que de « parler de l’importance des distributrices et distributeurs de l’entreprise », mais ils font preuve en réalité que de ses mots écrits ou présenté à un public télévisé ou autre, nullement donc « en les accompagnant par des actes sérieux, donc paiement juste des kms et des heures de travail réalisés pour faire le travail ou l’avoir fait », comme « nos » représentants de la CAT le disent et écrivent depuis pas mal de temps déjà sur le site et dans les forums du syndicat.
J’ai fait l’expérience concrète des problèmes de plusieurs de mes collègues de mon dépôt cette semaine en apprenant qu’il y a des « anomalies » et donc des heures non payées par rapport à la base des données livrée par la badgeuse. Le collègue à qui l’on n’a plus donné d’adressés, voulait continuer à distribuer après la sonnerie du temps MAX, encouragé parfois par son premier supérieur hiérarchique dans le dépôt, mais à la fin, il n’était pas payé pour ses heures en lus pour faire 100%. C’est lui qui avait été le premier à « maîtriser » la badgeuse pendant la phase d’expérimentation d’ailleurs ! Je me suis raproché de lui pour comprendre pourquoi il « est harcelé par la direction locale ». J’ai appris en l’écoutant tranquillement et en lui expliquant tranquillement ma façon d’agir avec succès, depuis un certain temps seulement, qu’il n’a pas d’ordinateur, qu’il a même horreur de cela, qu’il a jeté toutes ses anciennes FDRs et – oui ! – qu’il n’a même pas reçu d’avenant de son contrat de CDI et qu’il n’a donc pas non plus d’infos sur la modulation de son contrat pour 2019/2020. Il est soi – disant un « atome libre qui circule entre les secteurs » ! Comme j’ai compris, que la base du poblème est son « contrat de travail à adapter », sa signature qui manque etc., je lui ai proposé de faire une lettre pour demander – par écrit !! – qu’il voudrait recevoir en main propre son nouveau contrat de travail avec le nombre d’heures de l’année précédente de telles heures ainsi que la modulation pour 2019/2020 en deux exemplaires, à signer encore bien entendu, car il ne suffit pas du tout de « gueuler », s’il n’y a pas de « traces » sur lesques on peut marcher, si c’est nécessaire, jusqu’aux Prud’hommes. Voilà donc la démarche que l’on a commencée ensemble, c’est – à – dire c’est lui tout seul qui la fait, bien sûr: une lettre manuscrite à la direction régionale ( ROC ) avec l’annonce qu’il garde une copie à la maison. Il y a peut – être plus de personnes que l’on n’imagine qui se trouvent dans une situation pareille, sans ordinateur, dans une entreprise qui ne veut se baser que sur une communication « dématérialisée », donc « sans papier » !
Bonjour,
Sans doute, il est fréquent que les avenants papiers ne soient pas signés par les salariés.
Or, dématérialisé ou pas, chaque salarié doit signer un avenant chaque année pour connaitre son programme indicatif de modulation.
Pour le salarié concerné, il n’est pas très grave de ne pas avoir conservé ses feuilles de route s’il a au moins conservé les annexes à ses bulletins de salaires. Elles retracent les feuilles de route et suffisent à reconstituer les tournées de chaque semaine. Il pourra alors faire valoir ses droits.
De nombreux salariés n’ont pas d’informatique, comme dans d’autres domaines d’activités, il n’y en a pas plus chez Adrexo qu’ailleurs, mais c’est une réalité. Il faut donc aussi que ceux qui n’ont pas la fibre numérique puisse aussi avoir les documents obligatoires et les informations nécessaires.
Avec la réduction des délégués en 2020, ces personnes seront encore plus isolées et nous aurons de plus en plus de mal à les toucher si des collègues ne font pas l’effort de transmettre les informations.