La presse parle des comptes du comité d’entreprise Adrexo

Miroir Social

« Les tracts litigieux de la CAT Adrexo sur les « Bronzés » vont en appel

Pas moins de quatorze articles publié sur le site de la CAT Adrexo étaient visés par une assignation en référé devant le tribunal de grande instance de Bordeaux du comité d’entreprise (représenté par neuf de ses membres). La demande portait également sur le retrait du site de certains procès-verbaux ordinaire et extraordinaire. La procédure avait été initiée en février 2019 et avait vu les demandeurs déboutés par le TGI le 30 septembre, leur demande ayant été jugée irrecevable. La prochaine manche se jouera par conséquent en appel.
 

Au centre des débats, figuraient notamment plusieurs articles évoquant les réunions d’avant-CE, notamment intitulés « Les bronzés en préparatoire » ou encore « Les bronzés font relâche ». Ces articles visaient directement le fait que la réunion étant destinée à préparer les sujets du CE est systématiquement organisée dans les Pyrénées-Orientales (à Thuir, Banyuls, Saint-Cyprien ou encore Port-Vendres), localisation pas très centrale pour des élus répartis dans plusieurs régions de France. D’autant que la réunion en question ne dure souvent pas plus d’une heure. Mais il justifie pour un certain nombre d’élus titulaires de forcément passer une nuit sur place, d’où le coût supposé élevé de la préparatoire, évoqué dans les articles de la CAT.

Les comptes du CE, objet de curiosité

Par ailleurs, un autre dossier va passer en appel au mois de décembre. Début 2018, le trésorier adjoint avait demandé l’accès aux comptes du CE, en raison de soupçon d’abus de confiance. Cet accès lui avait été refusé et une assignation en référé avait été lancée. L’élu de la CAT avait obtenu gain de cause. Selon lui, le CE n’avait pas pour autant accédé à sa demande, en dépit d’une ordonnance du tribunal qui avait assortie son ordonnance d’une mesure exécutoire ainsi que d’une astreinte.
 

Contacté, Léonardo Milone (secrétaire du comité d’entreprise d’Adrexo) a fait valoir que les procédures étant en cours, il ne s’exprimera pas sur ces deux dossiers. Il a juste tenu à préciser que, selon lui, les avatars judiciaires ont démarré mi-2018 quand le trésorier adjoint du CE, élu de la CAT, s’est vu contesté la légitimité de son poste. Ce dernier précise que les avatars ont démarré au moment où sa curiosité comptable a pris racine.

Tout baigne (ou presque) pour la réunion du CE

Le comité d’entreprise ordinaire du 20 novembre, lui, a été le théâtre de quelques échanges musclés, dans un cadre pour le moins original, comme en témoigne un nouvel article publié sur le site de la CAT. L’hôtel Nelio (Aix-en-Provence) n’avait plus de salle de réunion disponible et les membres du CE se sont donc retrouvés avec des tables autour de la piscine, bientôt mise en service, un endroit non épargné par les bruits causés par la chaufferie. Ils ont ensuite pu se déplacer pour se retrouver autour d’un mini-circuit de voitures cette fois-ci. Une élue CGT a été menacée en cours de séance par le secrétaire et envisage de porter plainte. Paradoxalement, le CE d’Adrexo se tient habituellement plutôt à Paris pour des raisons évidentes de rationalisation du coût de déplacements des élus.

Le groupe Hopps (22 000 salariés), propriétaire d’Adrexo, filiale spécialisée dans la distribution d’imprimés publicitaires comptant 17 000 salariés, est actuellement à la recherche de 30 millions d’euros pour la poursuite et le développement de son activité d’opérateur privé postal et de spécialiste du colis.« 


En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)

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2 Commentaires

  1. Ça y est la mise à jour sur le temps max est en place si vous atteigniez vous appelé votre manager (qui paye le temps nécessaire à l’appel)en le faisant ne devenez vous pas comprise de la distribution incomplète j’aimerais savoir ce qu’en pense les clients qui nous font encore confiance

    • Bonjour,

      Si votre responsable vous indique qu’il faut arrêter, cela relève du pouvoir de direction de l’employeur que de gérer le temps de travail de son salarié.

      Après, le distributeur n’a aucune responsabilité vis à vis des clients et l’entreprise assumera. Personne ne pourra vous reprocher d’avoir cesser la distribution quand l’appareil vous l’indique.

      Pour ce qui est de la poursuite d’activité, si l’employeur vous reproche un temps excessif après la distribution, demandez lui de vous accompagner pour vous montrer comment faire mieux ! On apprend tous les jours.

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