Un nouveau publi-reportage (article écrit pour assurer la communication de l’entreprise) vient de sortir sur un site (JDE – Journal de l’économie)
Ne trouvant sans doute pas de revues ou de sites ayant pignon sur rue, les messages passent par des sites de plus en plus inconnus. A ce rythme, bientôt la gazette du bas bourg de Saint Saturnin le petit ! Ou, nous le verrons bientôt, via un site syndical en décrépitude, ayant pour rédacteurs des bouffons à genoux devant leurs maîtres actionnaires.
Toutefois, pour être complet et pour que vous ayez toutes les informations, en voici le contenu, pour ensuite vous livrer notre modeste analyse :
« HOPPS Group – le leader français de la e-logistique bientôt sorti d’affaires
Le 20 Janvier 2020, par La Rédaction
« Le leader privé de la logistique e-commerce HOPPS Group s’apprête à conclure une levée de fonds afin d’assurer son refinancement. Une bonne nouvelle pour le groupe qui vise l’équilibre financier d’ici deux ans grâce à cette opération et au développement de ses activités.
Après avoir fait face à des difficultés de trésorerie ces derniers mois, HOPPS Group s’apprête à sortir de l’ornière. Le spécialiste français de la e-logistique a retenu en décembre dernier quatre investisseurs avec lesquels sont engagées les négociations pour assurer son refinancement. Cette opération, dont le closing est attendu dans les prochaines semaines, permettra à HOPPS Group de lever 30 à 50 millions d’euros de financement. De quoi assurer l’équilibre financier du groupe d’ici deux ans et de pérenniser son avenir.
Cette levée de fonds intervient dans la continuité d’une première opération couronnée de succès en septembre dernier. Celle-ci avait déjà permis au groupe de réunir quelques 30 millions d’euros auprès de GDP Vendôme, la société d’investissement familiale de Jean-François Gobertier, et des Caisses d’Epargne.
Un intérêt soutenu de la part des investisseurs
HOPPS Group dispose en effet d’atouts qui semblent séduire particulièrement les investisseurs. Fondée en 2017 par Frédéric Pons, Eric Paumier et Guillaume Salabert, l’entreprise s’est hissée en à peine trois ans au rang de leader de la logistique e-commerce en créant une offre de valeur intégrée unique dans l’Hexagone, allant du premier au dernier kilomètre. Grâce au rachat de plusieurs sociétés dans le domaine de la logistique et en capitalisant sur leurs synergies, HOPPS Group a construit un réseau de plus de 270 centres et relais et de plus de 18 000 messagers sur tout le territoire. Cette capacité d’action à coûts maîtrisés, qui s’adresse tant à ses 25 000 clients professionnels qu’aux particuliers, suscite l’intérêt des e-commerçants et notamment du premier d’entre eux, Amazon, qui est actionnaire d’une des filiales de HOPPS Group, Colis Privé.
Le groupe a également fait de l’innovation l’un de ses atouts maîtres pour se différencier dans son secteur. Grâce à ses technologies de livraison et à son savoir-faire logistique, le groupe affiche un taux de 88,9% de colis livrés dès le premier passage. En juin 2019, HOPPS Group a annoncé avoir créé sa propre agence spécialisée dans les solutions data et lancé sa base de données nouvelle génération, Lucy, dédiée à la connaissance client en France. HOPPS Group a par ailleurs poursuivi la diversification de ses activités en ayant notamment lancé hoppstore, le premier réseau postal privé en partenariat avec Culture Presse, l’organisation professionnelle des marchands de presse.
Retournement en vue
Si HOPPS Group bénéficie de la forte croissance du secteur du e-commerce et de son corolaire, la progression continue du volume de colis envoyés chaque année, l’entreprise a cependant fait les frais en 2019 des difficultés de sa filiale Adrexo, spécialisée dans la distribution de prospectus publicitaires. Celle-ci a en effet accusé à la fois le contrecoup du mouvement des « Gilets jaunes » qui a particulièrement affecté ses clients dans la grande distribution mais aussi une fragilisation de l’image de l’imprimé publicitaire.
Pour autant, le groupe s’est engagé depuis sa création au redressement des sociétés en difficulté dans le secteur de la logistique. Déficitaires lors de leur reprise par HOPPS Group, Dispéo, ex-numéro 3 du secteur de la logistique, et ADS, ex-numéro 2, ont vu leurs pertes divisées par deux depuis leur acquisition par les 3 entrepreneurs. De même, Colis Privé qui perdait 17 millions d’euros pour un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros lors de son rachat par Eric Paumier et Frédéric Pons en 2012, affiche en 2019 un EBITDA positif de 8 millions d’euros, contre 300 000 euros l’an passé.
Afin d’assurer l’avenir d’Adrexo, HOPPS Group cherche à repositionner sa filiale sur les métiers de la distribution de courrier, un marché qui ne comptait pas jusqu’ici d’acteur privé. Un mouvement stratégique qui pourrait s’avérer payant. Les 10% du marché du courrier d’entreprise qu’HOPPS Group ambitionne de conquérir représentent en effet à eux seuls près de 400 millions d’euros. La montée en puissance à venir du réseau hoppStore, bureaux de poste privés, est également l’un des leviers de diversification annoncés par le groupe. En effet, HOPPS Group prévoie avec cette filiale de proposer aux particuliers des services d’envoi de courriers, colis et recommandés en France et à l’étranger. Affaire à suivre dans les prochaines semaines avec les annonces attendues autour du financement de ce groupe français qui suscite bien des intérêts !«
Petit décryptage C.A.T. :
Le titre :
Reprenons…
« Le leader privé de la logistique e-commerce HOPPS Group s’apprête à conclure une levée de fonds afin d’assurer son refinancement. Une bonne nouvelle pour le groupe qui vise l’équilibre financier d’ici deux ans grâce à cette opération et au développement de ses activités.«
Le Leader privé…. Leader, c’est être le premier. Hopps serait donc le premier prestataire privé dans le domaine de la logistique en France… No comment…..
« S’apprête à conclure une levée de fonds »… Euh, peut être un emprunt plutôt… Et il avait été annoncé comme bouclé pour la fin décembre devant des élus (crédules) du comité d’entreprise, avec une mise en garantie exorbitante mais savamment pensée pour décapiter le groupe. Finalement, une récente communication donnait la date du 15 janvier comme conclusion des négociations et toujours rien… Trop d’offres sans doute, l’embarras du choix en quelque sorte…
« Une bonne nouvelle pour le groupe qui vise l’équilibre financier d’ici deux ans grâce à cette opération« … C’est exactement le même discours qu’il y a deux ans par les mêmes actionnaires, que nous ne pouvons plus « avaler » !
La suite :
« Après avoir fait face à des difficultés de trésorerie ces derniers mois« … C’est un doux euphémisme ! Et le groupe est toujours sans un rond à ce jour ! Depuis le 1er janvier, les loyers du trimestre sont venus augmenter sensiblement l’encours, sans parler du reste !
« Le spécialiste français de la e-logistique a retenu en décembre dernier quatre investisseurs« … a retenu ? Ils doivent se battre sauvagement ces investisseurs pour financer le groupe…. Et surtout 4 investisseurs, c’est la foule, une espèce d’orgie… Alors pourquoi cela prend tant de temps pour si peu d’argent ? C’est ça les problèmes des riches, ils n’arrivent pas à choisir. Les pauvres…
« Cette opération, dont le closing est attendu dans les prochaines semaines, permettra à HOPPS Group de lever 30 à 50 millions d’euros« …. Que de mots pour ne rien dire… Finalement, la vraie information, c’est que la promesse d’un prêt attendu fin décembre, puis mi janvier, se transforme en quelques semaines à compter du 20 janvier, date de l’article… La foule des investisseurs n’est pas pressée de concrétiser.
« De quoi assurer l’équilibre financier du groupe d’ici deux ans et de pérenniser son avenir.« .. Euh… Entre 50 et 70 millions de dettes officielles (sûrement plus) aujourd’hui et 30 à 50 millions d’emprunts, pourraient assurer l’avenir du groupe…Et permettre un retour à l’équilibre d’ici deux ans ? Donc en continuant à perdre de l’argent d’ici la. Il y a de quoi s’étouffer de rire, non ?
« Cette levée de fonds intervient dans la continuité d’une première opération couronnée de succès en septembre dernier. »… Mauvaise nouvelle… Si c’est le cas, l’emprunt serait à 14 ou 15 % d’intérêts… Un taux qui traduit le risque pris par le nouveau financeur, qui peut cependant ensuite faire jouer sa garantie !
De notre point de vue, si c’était le cas, prêter en sachant que l’emprunteur ne pourra pas être remboursé à un moment ou à un autre, pose effectivement un problème juridique. On pourrait penser que le préteur spécule sur l’échec de son client, pas très sérieux cette affaire !
« Grâce au rachat de plusieurs sociétés dans le domaine de la logistique et en capitalisant sur leurs synergies, HOPPS Group a construit un réseau de plus de 270 centres et relais et de plus de 18 000 messagers« … Tiens, on parle de nous ! Et le rachat ? Hopps s’est créé en récupérant 67 millions d’euros de cash pour démarrer, drôle de « rachat » !!, Même chose pour Dispeo et ADS… Et de toutes les soultes… Les rachats, ils ne manquent pas d’air les loulous !
Suivent d’autres affirmations toutes aussi abracadabrantesques les unes que les autres.
De notre point de vue, ce type d’article est contre-productif pour l’image du groupe et de l’entreprise.
Les personnes qui connaissent les déboires du groupe ne peuvent qu’en rire ou en pleurer, suivant leur situation. Ceux qui ne connaissent pas le groupe ne peuvent rien y trouver et se demandent pourquoi cette entreprise vient se justifier de la sorte. L’amélioration de l’image institutionnelle du groupe à l’externe n’est pas à l’ordre du jour et la réalité de nos actionnaires à l’interne n’a plus de secret pour tous. Alors pourquoi faire ce type de communication ?
Alors, pour nous, il y avait nécessité de rétablir quelques « vérités » et de remettre « l’église au milieu du village » !!
Nous n’osons imaginer le scénario à venir. Colis Privé est détaché du groupe, ouvre ses propres plateformes, avec les ex-livreurs colis Adrexo, sur les zones intéressantes. Adrexo et les autres filiales partent au tribunal de commerce en liquidation. En deux ans, les soultes d’Adrexo et autres, ont été englouties. Colis Privé s’est développé grâce au groupe et surtout grâce à Adrexo, qui termine pourtant au caniveau avec ses salariés.
Utopie ?
Second scénario, la reprise totale ou partielle par la Poste qui reste un sujet d’actualité. N’en déplaise aux clowns qui ont écrit leur soutien à nos pauvres actionnaires et qui aujourd’hui assurent la promotion de notre modeste syndicat à longueur de diarrhées verbales. Le tout teinté de haine et de ressentiments, sans pour cela comprendre les arcanes des circuits politico-économiques et ce qui se trame dans le dos des salariés. Mais bon, qu’espérer de plus de ces clowns ? En tout cas, pas de réfléchir !
En fait, tout est dit dans le titre : « bientôt sorti d’affaires »… Au pluriel !! C’est sûr qu’elles sont nombreuses… !!!
En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)
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Bonjour à ce jour lequel de ces scénarios que vous décrivez en fin d’article est le plus probable et dans quel délai ?
Bonjour,
Tout va dépendre du financement à venir, ou pas, et aux ressources du groupe pour tenir quelques semaines.
Actuellement, aucune option n’est vraiment certaine.
Bonjour j aimerais savoir si les salaires de janvier vont bien être payes et surtout quand ?
Bonjour,
Nous n’en savons pas plus que vous à ce jour. Normalement, le paiement devrait intervenir le 3 février.
Bonjour j ai du mal a suivre
Quoi donc ?
Merci pour cette publication qui reproduit le texte original et le décrypte aussi.
Chaque lecteur – trice attentif -ve reconnaît qu’il y a au moins deux imprécisions de la part des auteurs:
la première concerne la « création de 18.000 emplois » pour la distribution d’adressés ( courriers ), une sorte de concurrence à la POSTE ( ? ). La vérité c’est que cette forme de distribution de « courriers » ( publicitaires ) a toujours existé, mais n’était pas bien contrôlable, comme c’est le cas aujourd’hui, avec la badgeuse.
Et la deuxième est que les 18.000 emplois ont déjà existé aussi.
Les distributeurs – trices d’ADREXO ( englouti es et vampyrisé es par HOPPS – GROUP, avec la création des nouvelles entreprises de haute technologie et hautement écologique etc. ) ne font pas parti du système de distribution de courriers et de colis privé, car ils ne sont pas intégrés dans la logistique des nouveaux réseaux pour toute la France ( 270 relais etc. ).
Cela veut dire qu’ils servent d’ « alibi » pour maintenir encore quelque temps cette branche – mal aimée – , car « déficitaire » et « démodée » dont il faudra se débarrasser de façon toute naturelle, au bout de deux ans, au plus tard, à l’aide de la POSTE et MEDIAPOSTE, apparemment.
Je me demande si les syndicats « révolutionnaires » et autres qui se trouvent dans l’ancien CE ont compris ou veulent comprendre cette logique économique qui concernera leur sort, si les distributerus – employé es d’ADREXO ne leur suivent pas ( il faut bien l’espérer …! ) et font leurs croix ailleurs. On sait où !
Quel sera la fonction des nouveaux élus – des nouvelles élues au sein des différents organismes thématiques de « cogestion » de l’entreprise d’après la nouvelle loi pour les entreprises à partir du 01.01.2020, dans le nouveau CSCE et comment est – ce que les représentant es seront reparti es ?
Bonjour,
Tout d’abord, nous nous attendons à un fort renouvellement des élus, car certains sont âgés et quittent ou vont quitter l’entreprise.
Les nouveaux élus auront des fonctions étendus puisqu’il n’y aura plus de délégués du personnel dans les agences. Il n’y aura que des délégués syndicaux mais 24 sur tout le territoire seulement.
De plus les nouveaux élus auront à être beaucoup plus présents. Ils seront plus nombreux (35) mais l’ancien comité d’hygiène et de sécurité n’existera plus non plus et sera intégré dans le CSE. De ce fait, il y aura une commission sécurité qu’il faudra animer ainsi que les commission, habituelle (économique, formation, égalité H/F…).
C’est donc un vrai engagement qu’être candidat car il faudra s’investir d’avantage.
A noter également que les suppléant ne seront pas présents aux réunions mais pourront siéger en cas d’absence d’un titulaire, même temporaire, et seront aussi impliquer dans le fonctionnement du CSE.
Bonjour,
POUVEZ VOUS envoyer un rectificatif a ce DRUJON Frederic qui encense les deux MAFIOSOS qui nous dirigent ? IL est vrai QUI SE RESSEMBLENT S ASSEMBLENT c est bien connu
Bonne journee
Jean BELLAMY
Un rectificatif ou ? Nous n’avons pas vu passer de message de ce monsieur ?
A la fin de l article que vous avez diffuse IL envoie ses felicitations a nos deux mafiosos ,donc il y a ses coordonnees
Jean BELLAMY
Bonjour,
Nous n’avions pas vu ce commentaire sur le site JDC. Ce Monsieur est un ancien de la maison très défavorablement connu des salariés. Rien d’étonnant.