Vous avez suivi l’affaire des chèques cadeaux anonymes détournés par Leonardo Milone (F.O) et notamment distribués illégalement, à quelques salariés privilégiés, par les deux compères de la C.F.E-C.G.C, Jacques Comets et José Miranda et le dossier des rétro-commissions versées à Leonardo Milone (actuel secrétaire du C.E.) chaque année.
En effet, la société Edenred, qui produit les chéquiers cadeaux pour le comité d’entreprise, avait été interpellée par notre syndicat dans le cadre de ces affaires.
Le directeur commercial national a indiqué au téléphone que sa société consentait tous les ans une « remise de fin d’année » (RFA) d’une valeur de 0,5 %, sur un montant d’un peu plus de 1 154 000 euros. Cette remise d’environ 6 000 euros est matérialisée par la production de chéquiers cadeaux anonymes envoyés à l’adresse du secrétaire du C.E. En plus de cette remise, un « bon numérique » d’environ 3 000 euros a été offert au comité d’entreprise, pardon, finalement à Leonardo Milone, pour faire découvrir leur offre numérique aux membres du C.E.
Soyons clairs, personne n’a rien vu des chéquiers cadeaux ou de l’offre numérique, sauf apparemment Leonardo Milone (F.O.).
Nous pouvons sans retenue, citer les noms des protagonistes de cette affaire puisqu’une plainte nominative a été déposée officiellement et que chacun va devoir s’expliquer.
D’autres chéquiers, portant la mention AA AA en guise de noms de bénéficiaires avaient également été distribués par Jacques Comets et José Miranda, trésorier du C.E. et délégué central de la C.F.E.-C.G.C. aux huit assistantes de région, qui ont bénéficié de ces chéquiers cadeaux détournés, sans accord des élus qui ont du régulariser au comité d’entreprise suivant.
Oui parce que nos trois larrons ont décidé, à des fins électorales, de récompenser les assistantes de région (qui sont cadres), pour leur implication dans l’organisation de la distribution des chèques cadeaux à tous les salariés, ce qui, en soit peut être louable et justifié si la procédure était prévue au préalable et accepté des élus du C.E.. Seulement, en l’espèce, cette récompense est illégale…
Il est à noter que ces assistantes avaient déjà reçu leur chéquier nominatif de 90 euros « légal »… Vous voyez le genre… Ce comportement et ces dissimulations sont d’autant plus stupides que si les élus avaient été sollicités pour valider cette procédure, il n’y aurait sans doute eu aucun souci.
Quoique, dans ces conditions, pourquoi ne pas récompenser les responsables qui ont distribués les chèques dans les agences, ceux qui affichent les P.V. de C.E. etc… ?
Bref, nous avons interpellé la direction d’Adrexo pour que la lumière soit faite sur ces sombres affaires.
En effet, la direction est la présidente du comité d’entreprise et garante de son bon fonctionnement. Sa responsabilité est pleine et entière.
La direction de l’entreprise nous a alors indiqué qu’elle avait interpellé la direction d’Edenred (chèques Kadeos) afin d’obtenir le contrat et les factures où serait « cachée » cette fameuse remise d’une valeur de 6 000 euros, ainsi que ce bon numérique d’une valeur de 2 690 euros, qui seraient tombés dans les poches de Leonardo Milone et de ses complices.
Malgré les relances de la direction d’Adrexo, il nous est indiqué qu’Edenred ne répond pas…ou plus ! Alors que le directeur commercial national a, au téléphone, décrit la situation de manière très claire : Le secrétaire du C.E. Leonardo Milone a bien touché environ 9 000 euros en chèques cadeaux anonymes (papier ou numériques) pour l’année 2019. Tout indique que chaque année c’est la même chose…
Cent fois plus que nous !!!
Pour l’autre pan du dossier, et la distribution de chéquiers anonymes, les deux « voyageurs de commerce » de la C.F.E.-C.G.C. ont donc participé au recel de ces chéquiers cadeaux anonymes à des fins électorales, en les distribuant aux plus « méritant(e)s », qui avaient la capacité de voter pour leur syndicat.
La CFE-CGC a rejoint F.O. dont la spécialité est de protéger les voleurs et les escrocs… Une activité syndicale très « particulière », n’est-ce pas ?
La société Edenred qui craint sûrement le scandale n’y échappera pas de toute façon. F.O. et la C.F.E.-C.G.C., pas d’avantage.
Tous ces faits ont fait l’objet d’une plainte nominative très détaillée et accompagné de documents accablants.
En effet, outre la plainte déposée, la résistance d’Edenred aux demandes répétées de la direction enverront tout ce « beau » monde au tribunal et, de toute évidence, dans les pages des journaux les mieux informés…
Nul doute que cette société, qui est en train d’écorner son image, sert de paravent aux escroqueries du secrétaire et du trésorier du comité d’entreprise. Au moins jusqu’au second tour des élections. C’est gros comme une maison !
Nous ne sommes pas dupes et nous nous souviendrons de cette manoeuvre grossière de leur part.
Qui se ressemblent s’assemblent ?
Parallèlement, la direction de l’entreprise que nous avons relancé par deux fois ne semble pas très pressée de s’exonérer de sa responsabilité pourtant tout à fait engagée en sa qualité de présidente du C.E.
Comme nous ne lâcherons rien, nous venons d’informer le parquet de cette résistance abusive.
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Bonjour
Normalement cela devrait bientôt être une histoire ancienne, puisque la CAT a remporté les élections du CSE
J’espère qu’on repartira sur de nouvelles bases plus propres et bénéficiant à tous !
Bonjour ,
Quel honte!!! Cela paraît incroyable .
Cela ne m’étonne pas .Quand vous voyez que tous les chéquiers de Noël ne sont pas tous distribués car il y a des salariés qui sont partis en court d’année , tout bénéf dans leur poche .Certains élus pouvaient faire leur beau en faisant le tour de certains dépôts et faire la morale en disant : si vous n’êtes pas content de votre rémunération quitter l’entreprise .Je vous souhaite beaucoup de courage et surtout aller jusqu’au bout
Bonjour et merci pour vos encouragements. Ces individus finiront par payer cher leurs magouilles. Leur syndicat les protège et c’est une tradition de cette organisation syndicale que d’avoir en son sein des voleurs et des escrocs.