Les salariés « protégés », délégués du personnel, délégués syndicaux, élus du comité d’entreprise et du C.H.S.C.T., représentants syndicaux ont, en plus du travail habituel, des missions d’assistance ou d’information des salariés.

La mise au chômage partiel ne constitue pas une modification du contrat de travail nécessitant l’accord du salarié.

Il n’en est pas de même pour les salariés dit « protégés ».

De ce fait, l’employeur doit recueillir individuellement l’accord du salarié pour le mettre en chômage partiel.

En effet, aucun changement des conditions de travail ne peut être imposé à un représentant du personnel sans son accord.

L’information et la consultation globale des élus du C.E. ne s’impose pas aux salariés protégés qui peuvent refuser d’être placés en chômage partiel.

Le fait, pour l’employeur, de ne pas demander à un salarié protégé, son accord, interdit le recours au chômage partiel.

Ces dispositions ont été confirmées par la Cour de Cassation dans un arrêt de 2011 (Cour de cassation, civile, Chambre sociale, 19 janvier 2011, 09-43.194).

Compte tenu de la situation particulière liée au retard de la proclamation du résultat des élections du C.S.E. dans l’entreprise, et la prorogation des anciens mandats jusqu’à cette proclamation, tous les « anciens » D.P., D.S., R.S., élus C.E., CHSCT sont concernés pour Adrexo.


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