Ce 8 avril se déroulait un Comité d’Entreprise Extra-Ordinaire dont l’ordre du jour portait principalement sur la continuité des mesures de chômage partiel dans l’entreprise.

La direction doit informer et consulter les élus sur les mesures de chômage partiel dont la première demande arrive à échéance à la mi-avril.

Une demande de prolongation va être effectuée pour 6 mois portant la fin de cette mesure potentiellement à la mi-septembre.

Cela ne veut pas dire que nous ne reprendrons pas l’activité avant, mais cela veut dire qu’il n’y aura plus de démarche nécessaire jusqu’à cette date si nous devions ne pas reprendre le travail d’ici là.

La Direction pourra prendre la décision de reprendre à n’importe quel moment.

Cette reprise est conditionnée par le retour de toutes les activités économiques en France.

Nous avons des clients alimentaires qui voudront sans doute reprendre les premiers, mais qui ne sont pas suffisants pour apporter une rentabilité minimale de l’activité.

Il faudra que les autres commerces comme le bricolage, le meuble, la restauration, reprennent également la distribution d’imprimés publicitaires.

Cette reprise d’activité est conditionnée par la levée des restrictions d’ouvertures qui frappent ces commerces.

Nous pouvons raisonnablement envisager deux scénarios :

  1. Une levée du confinement pour mi-mai qui pourrait permettre de retrouver des clients pour juin (il faudra du temps pour relancer l’impression, le transport et la distribution).
  2. Une levée du confinement plus tardive ou partielle qui ne pourrait pas permettre une reprise d’activité globale en juin.

Dans ces deux hypothèses, il faut ajouter une incertitude sur la volonté de certains annonceurs de communiquer.

Les magasins de bricolage, par exemple, auront-ils besoin de prospectus pour faire redémarrer leur activité ?

C’est peu probable puisque les acheteurs auront nécessairement attendus les ré-ouvertures pour engager des travaux restés en attente. Il y aura probablement un flux naturel de clients sans avoir à faire de distribution.

L’entreprise voudra t elle reprendre l’activité fin mai alors que dès Juillet et août, elle subira une activité de nouveau faible, comme c’est le cas traditionnellement pendant l’été, chaque année.

On peut donc penser qu’elle décide de ne reprendre que mi-août, avec la rentrée qui est toujours une période forte, immédiatement suivie d’une autre période intéressante à l’approche des fêtes.

Ces hypothèses seront à confronter avec les décisions de l’état qui pourra aussi imposer une reprise, et de l’évolution des conditions sanitaires dans le pays. Beaucoup d’incertitudes qui ne permettent pas d’avoir une vision complète de l’avenir.


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