Le confinement est en train de faire évoluer le modèle de consommation des français.

Après l’explosion de l’activité du Drive, la livraison à domicile des courses effectuées dans les magasin de la grande distribution est en train de bénéficier d’un engouement sans pareil.

Les gens qui subissent quotidiennement les informations sur la pandémie, souvent très alarmantes, s’organisent pour éviter au maximum la contamination. Pour cela, le minimum de contacts avec nos congénères semble être le gage salvateur, parait-il.

Au delà du Drive, où le déplacement est nécessaire, la livraison de vos courses est la parade idéale pour réduire les risques de contamination.

En Ile-de-France, c’est une activité très répandue. Plusieurs initiatives ont pris jour et une multitude de petites structures professionnelles de livraison à domicile naissent chaque jour. D’ailleurs, Carrefour a acheté une structure importante de livraison de repas à domicile (personnes âgées ou malades) dans le Val-de-Marne.

Le marché est pour le moment en pleine expansion et rien ne dit qu’avec le déconfinement les mentalités changent. En effet, des sondages indiquent que même en cas de déconfinement un certain nombre de nos concitoyens ne serait « pas prêts » à affronter la foule des supermarchés et ce pour un moment.

Cette crainte pourrait aider la livraison des courses à domicile à se développer de façon pérenne, en générant un business profitable à qui saura se positionner en force sur ce nouveau gros marché en expansion.

Nous ne pensons pas une seconde que nos dirigeants n’y ont pas pensé. En même temps, cela nous paraît logique puisque la filiale Adrexo-colis cherche encore des bénéfices à son activité livraison de colis.

Certaines agences ont dû avoir recours aux services de salariés distributeurs pour épauler les chauffeurs, pour faire face à un pic d’activités colis inespéré en cette période « particulière ». Colis-privé ayant enregistré un afflux important de nouveaux clients, même si Amazon a fermé ses portes sur notre territoire (voir par ailleurs).

Les voitures de l’encadrement sont parfois réquisitionnées pour le colis, les loueurs de voitures sont actuellement fermés. Si cela s’avère nécessaire les renforts au colis devront utiliser leur véhicule personnel pour faire les tournées.

Si Adrexo s’engouffre dans le segment de la livraison des courses à domicile, il faudra une escouade bien plus importante de renforts pour pallier la suractivité.

Si ce marché se trouve être rentable c’est une bonne nouvelle. Cela pourrait permettre une nouvelle stratégie et, pourquoi pas, de générer des temps pleins qui profiteront aux salariés d’Adrexo, espèrons-le.

Par contre, cela suffira-t-il pour arrêter l’hémorragie financière chez Adrexo, nous n’irons pas jusque là. Par contre, il est sûr que le fonctionnement d’Adrexo pourrait être revu en profondeur.