Nous vous avons informés, il y a quelques jours, que les chéquiers cadeaux risquent de nous passer sous le nez cette année.

Alors, chéquier ou pas chéquier ? Rien n’est encore définitif !

Comment cela se fait-il ?

Dans le règlement intérieur du CSE, il est indiqué que le versement du budget des œuvres sociales (chéquiers cadeaux) se fait en deux fois. Un premier versement doit intervenir entre le 1er janvier et le 31 janvier et un second entre le 1er juillet et le 31 juillet de l’année en cours.

Sauf que cela ne s’est pas passé comme prévu.

Les actionnaires, toujours dans le déni, n’ont eu de cesse de nous expliquer que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Ils ont assuré que les versements auraient bien lieu dans les temps impartis.

Pourtant, malgré les retards successifs, le secrétaire et la trésorière ont tergiversé de manière dangereuse et ce qui devait ne pas arriver arriva quand même.

Plusieurs élus au C.S.E. ont demandé une solution judiciaire afin de protéger les intérêts des salariés. Un point à l’ordre du jour était prévu pour que le secrétaire et la trésorière agissent en justice. Contre toute attente, ce point fut retiré, illégalement, de l’ordre du jour par le secrétaire.

Pour quelle(s) raison(s) et dans quel(s) intérêt(s) ?

De cet agissement troublant il n’est sorti aucune explication ! Pourtant, c’était à l’ensemble des élus de se prononcer par un vote, ce qui ne fut pas fait !!!

L’entreprise n’a pas, non plus, donné d’explications officielles. Peut être cherche-t-elle à faire quelques économies sur, encore une fois, le dos des salariés, afin d’assurer le paiement des salaires du mois prochain ?

Il faudra rappeler aux vénérables actionnaires que les salariés ne sont pas responsables de la situation financière de l’entreprise et que leur gestion catastrophique en est la seule responsable.

En agissant ainsi, les deux génies du business vous feront bientôt culpabiliser. Ils ne sont pas à ça près…

La seule solution était que le C.S.E. parte au tribunal et demande réparation. Le secrétaire et la trésorière en ont décidé autrement. Sur les conseils de qui ?

Ces faits graves sont, dans la vraie vie, condamnables !

Mais, apparemment, les actionnaires, le secrétaire et la trésorière ne vivent pas dans le même monde que nous et doivent être à l’abri du besoin pour ignorer que la réalité n’est pas celle-ci chez les distributeurs…

Il se pourrait que l’on puisse sauver la moitié du montant des chéquiers cadeaux (40 euros au lieu de 80 euros) si tout se passe bien… et la totalité si nos actionnaires ouvrent enfin le portefeuille.

Quand le bureau du C.S.E. n’ a pas d’autres choix que d’obéir à leurs Maîtres… Pathétique et consternant… Bêêêêê…

Incompétents ou complices ? Rayez (ou pas) la mention inutile…

Le prochain C.S.E. du 18 novembre aura à connaitre de ce sujet et nous espérons bien pouvoir vous donner enfin le montant qui sera versé aux salariés cette année.


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