A partir du 1er janvier, les dispositions concernant le chômage partiel devaient – encore – changer.

Finalement, le ministère du travail vient d’indiquer que les dispositions actuelles allaient être maintenue jusqu’au 31 janvier 2021 et « souhaitait » même les maintenir jusqu’à fin février.

Actuellement, la prise en charge permet aux salariés de percevoir 70% de la rémunération brute (et 100% pour les salariés au smic) et permet aux employeurs de se faire rembourser 85%.

A compter du 1er janvier 2021, les salariés ne devaient plus que 60% du salaire brut et les entreprises ne seraient remboursées que de 60% des sommes versées.

Ces nouvelles dispositions devaient concerner tous les secteurs d’activité, y compris les secteurs dits « protégés », comme la restauration ou l’évènementiel, a moins que de nouveaux décrets viennent préciser les choses d’ici la, et bien sur, selon la situation sanitaire du moment.

Un des décrets parus le 31 octobre vient également concrétiser officiellement, ce que la ministre du travail avait déjà annoncée, c’est à dire l’encouragement fait aux entreprises d’aller vers un accord d’activité partielle de longue durée pour avoir accès à un taux plus favorable que celui du chômage partiel classique.

Les entreprises ne pourront plus, à l’échéance de cette mesure, demander une période de chômage partiel de 6 ou 12 mois comme actuellement, les demandes seront limitées à trois mois, éventuellement renouvelable une fois, consécutive ou non.

Nouveauté également, mais cette fois maintenue, et passée dans un décret de fin septembre, à partir du 1er octobre, les entreprises qui percevaient des indemnités de chômage partiel s’engageaient à rembourser les aides en cas de licenciement du salarié.

Un nouveau décret supprime partiellement cet engagement, du moment que « les perspectives d’activité se sont dégradées par rapport à celles prévues dans l’accord collectif”.

A ce jour, pour Adrexo, il n’y a pas d’accord collectif signé, ni même envisagé, le recours au chômage partiel s’étant fait sur simple information du C.S.E.

Cet accord, à négocier avec les organisations syndicales, prévoit pourtant “un diagnostic sur la situation économique et les perspectives d’activité de l’établissement, de l’entreprise, du groupe ou de la branche”, ce qui n’est donc pas en place dans l’entreprise mais pourtant très utile dans le cadre d’un plan de reprise.

Toutes ces dispositions concernent les cas de recours à l’activité partielle du fait de problèmes économiques et de manque d’activité dans le cadre de la crise sanitaire Covid-19.


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