Cette fin d’année 2020 chez Adrexo est à l’image de ce qui se passe depuis janvier, notamment avec la gestion de la crise sanitaire.

Un coup oui, un coup non, un coup « je ne sais pas », un coup « je sais » et surtout la disparition de la démocratie en utilisant la « crise sanitaire » comme paravent. Ce qui est habile mais ne résout pas la situation des salariés de l’entreprise.

Evidemment, on nous rétorquera que la peur justifie les moyens…

Depuis le début (très tardif) de la N.A.O. 2020, la direction avait prévenu : « Il n’y aura rien, puisque la situation financière de l’entreprise n’est pas bonne, blablabla. Bref, c’est trop cher !!! »

Tout est devenu trop cher chez Adrexo, même le dialogue social, qui désormais se contente de s’exprimer par écrans interposés. Embrouilles savamment utilisées par la direction.

C’est un peu comme si on proposait aux salariés de parler à leurs managers uniquement via l’application ZOOM. La trouvaille des entreprises qui veulent faire croire qu’il n’est plus possible de se déplacer pour se concerter.

Oui c’est ça, une parodie de dialogue social.

Les esprits chagrins vous rétorqueront que c’est dangereux de sortir et que de toute façon les cadavres jonchent les routes et les autoroutes et qu’on ne peut plus passer. Que les hôtels et les salles de réunion ont été brûlés sur le bûcher des vanités, afin d’éliminer la maladie du syndicaliste qui défend les salariés. Cette maladie vient juste après la maladie du légionnaire sur l’échelle de la dangerosité au sein du Parc Pichaury, à Aix-en-Provence, qui abrite le siège de notre vaillante entreprise.

Un déni de démocratie que nous déplorons et dénonçons haut et fort.

Adrexo qui, un jour, nous explique qu’il n’y a plus de N.A.O. parce qu’il n’y a plus de C.S.E. (ancien C.E.), de bars et de restaurants (on plaisante à peine), nous demande, malgré tout, de venir en réunion en visioconférence évidemment. Pandémie oblige, pensez donc !

C’est un peu comme si on demandait aux distributeurs d’arrêter de distribuer au temps max, pour enfin leur demander deux semaines plus tard de finir leur(s) secteur(s) alors qu’ils n’ont plus les documents… Voyez l’genre ?

La N.A.O. 2020 était censée apporter aux salariés des avancées pour l’année 2020… Vous comprenez que c’est râpé !

Rendez-vous en 2021 pour la prochaine N.A.O. 2021, peut-être…