Si l’on considère l’histoire ancienne du comité d’entreprise et récente du C.S.E., nous voyons toujours le même spectre se dessiner.

Nous n’allons pas remonter 20 ans en arrière, ce serait trop copieux.

Arrêtons-nous, dans un premier temps, à la mandature 2015-2020. Période charnière où les vocations diverses et variées ont pris vie. Surtout les vocations liées à l’escroquerie, au détournements en tous genres ou le recel de biens sociaux.

Le dernier secrétaire du Comité d’entreprise a été un formidable formateur pour ses complices qui, malgré des airs de personnes honnêtes, se sont avérés être de parfaites canailles sans scrupule.

L’ancien secrétaire du C.E. s’était « associé » à une véritable crapule sensée représenter les cadres et les agents de maîtrise. Ce ne fut pas le cas puisque ce « gentilhomme » passa son temps à embourber tout le monde sous le regard bienveillant de son maître à « dépenser ».

Au début, nous étions dans la petite arnaque, celle qui se voit seulement si on se penche pour y regarder de près. Puis, petit à petit, les deux lascars prirent de l’assurance jusqu’au moment où notre camarade Salim Henouda se pencha un peu plus que le commun des élus.

Notre camarade, qui était également trésorier adjoint, fut l’interlocuteur privilégié de confidences du secrétaire escroc. L’ancien « leader » du comité d’entreprise s’est ému de la manière dont le trésorier « défenseur des cadres et des agents de maîtrise » avait détourné du budget de fonctionnement une grosse somme d’argent afin de faire des « aménagements » à son domicile. En fait, Milone était jaloux. Il avait été doublé par plus roublard et malhonnête que lui.

« Aménagements » est le terme employé par l’expert-comptable du comité d’entreprise lorsqu’il fut interrogé par notre camarade. C’était donc officiellement confirmé.

De fil en aiguille, d’autres malversations furent bientôt découvertes.

Pêle-mêle : Détournement de chéquiers cadeaux, notes de frais bidon, utilisation abusive du budget de fonctionnement qui profitait largement aux membres du syndicat du « vertueux » trésorier sensé défendre les cadres et les agents de maîtrise, recel de chéquiers cadeaux, délits d’entrave répétés, dissimulation de pièces comptables, non respect du règlement intérieur, etc, etc…

Tous ces faits qui aujourd’hui, pour certains, sont avérés et les autres sont en cours devant le procureur et étudiés. par ailleurs, l’ancien secrétaire est en train d’en faire les frais puisqu’il est en procédure de licenciement.

Pendant des mois et des mois, les élus de la C.A.T. n’ont eu cesse de dénoncer ces faits auprès des autres élus des autres organisations syndicales qui n’ont pas bronché. Bien au contraire, ils l’ont soutenu lorsqu’il nous traina devant les tribunaux pour diffamions en tous genres. En vain malheureusement pour la lui et la bande de guignols qu’il trainait derrière lui, comme une vulgaire serpillière.

Normal, les deux complices avaient verrouillé la parole mais surtout le cerveau de certains élus largement arrosé, en tout cas suffisamment pour qu’ils se taisent. Certains d’entre eux étaient au C.S.E. qui vient d’être annulé.

Des élus qui avaient depuis longtemps abandonné l’idée de défendre vos intérêts. D’après ce que nous avons vu au C.S.E. il est clair que l’idée même de faire leur simple devoir a complétement ne fait plus partie de leurs projets… Ceux-là veulent redevenir des « bronzés » et jouir pendant quelques jours par mois du soleil Méditerranéen et les frais qui vont avec…

L’ancien secrétaire Leonardo Milone rattrapé par la patrouille devra rendre des comptes, au sens propre comme au figuré. L’ancien trésorier Jacques Comets, accompagné par l’inénarrable José Miranda ont balancé son ancien complice en direct, dans les locaux à la fédération Farce Ouvrière et à la direction. Il n’est pas passé par quatre chemins pour essayer de se racheter une virginité. Comme tous les escrocs « repentis »…

Que M. Comets se rassure, l’histoire commence juste et si l’on croit les quelques infos croustillantes laissées en chemin par Leonardo Milone, qui sont parvenues jusqu’à nos chastes oreilles.

Le temps fait son œuvre, la justice également…

Pour le C.S.E. qui vient d’être annulé, même équipe ou presque… Mais c’est une autre histoire…