Bonne nouvelle, la direction vient de nous écrire en annonçant qu’elle accepte la création d’une commission paritaire sur le suivi de la sous-traitance postale et la distribution des plis électoraux.

Mauvaise nouvelle, elle prévoit de le faire pour Mai.

Bien entendu, cela ne répond en rien à vos préoccupations immédiates et en particulier sur la menace d’une grève de la distribution des plis électoraux à défaut d’ouverture et de la conclusion d’une négociation sur le temps de préparation des courriers avant la période de distribution des enveloppes électorales.

Nous avons la possibilité de bloquer cette distribution en unissant nos forces et entendons faire pression sur la direction afin d’obtenir que l’actuel travail de tri soit enfin rémunéré.

La direction s’est toujours refusée a ouvrir des négociations, n’a jamais répondu à nos propositions et joue aujourd’hui la montre. Nous n’entendons pas céder et attendre.

Dans un courrier reçu le 18 mars dernier, légèrement provocateur par des affirmations mensongères, la direction accepte la mise en place d’une commission paritaire en charge du suivi de la sous-traitance postale et de la distribution électorale.

Cette commission, qui devrait donc associer tous les syndicats représentatifs de l’entreprise, aurait à suivre la méthode utilisée pour ces deux opérations, étant entendu que c’est l’impact RH qui intéresse la C.A.T.

Sur les autres demandes de la C.A.T., à savoir l’ouverture des N.A.O. et la création d’un comité de groupe, la direction reste très évasive et prévoit respectivement de négocier après l’été et de sous traiter la création du comité de groupe… au groupe…

Sur les négociations demandées sur légalité Hommes/femmes, gestion des carrières et handicap, c’est aussi après l’été que nous devrions commencer à en parler.

Enfin, sur la demande précise d’ouverture de négociations sur le paiement du temps de tri du courriers, rien n’est indiqué.

Pendant la conversation que nous avions eue avec Alain BROUSSE, directeur général d’Adrexo, il nous avait semblé qu’il y avait une volonté d’ouverture et de dialogue, mais le ton, les affirmations péremptoires et les délais proposés nous permettent d’affirmer que rien n’a été pris au sérieux et nous allons donc reprendre notre croisade et notre communication interne et externe.

Nous détenons, si vous nous faites confiance et si vous entendez réagir à cette véritable exploitation dont nous sommes tous les victimes, un véritable levier avec l’opération à venir à l’occasion des élections de juin, avec la possibilité d’installer un véritable rapport de force.

Il faut savoir que pour cette grosse opération électorale, l’entreprise fera préparer, pour l’occasion, les plis par d’autres personnes afin de les trier par rue et donc va payer des salariés pour faire ce tri. Alors ?

Si le numéro chrono était une vraie solution, pourquoi ne pas l’utiliser ?

Le « pompon » : lors d’une réunion de tous les délégués syndicaux centraux, lundi dernier, à laquelle seule la C.A.T. était présente, il a clairement été indiqué que les courriers étaient toujours livrés triés aux distributeurs.

Que ce tri consiste à les livrer dans l’ordre des numéros chronos, c’est à dire des numéros figurant sur les enveloppes et rappelé par la badgeuse lorsqu’elle sonne.

Enfin, la direction affirme que le tri effectué par les distributeurs n’est pas obligatoire et que vous le faites parce que vous préférez utiliser une autre méthode de tri.

En gros, vous n’y comprenez rien à rien, vous travaillez juste pour vous amuser à trier dans un sens ce que l’entreprise a déjà trié comme il le faut.

Ceux qui ont à distribuer des centaines de courriers savent bien que le tri par numéro chrono n’est pas utilisable avec un volume important.

Vous savez aussi, si vous avez mis les pieds dans un dépôt, ce qui ne semble pas être le cas de nos interlocuteurs, que les courriers sont souvent livrés non triés, pas d’avantage par numéro chrono que par rue ou autre…

Nous allons d’ailleurs faire constater l’état et la composition de ces livraisons par huissiers dans différents départements pour compléter notre dossier et pouvoir actionner avec les preuves nécessaires et incontestables.

Vous l’aurez compris, on est donc loin du compte et nous venons de répondre à la direction que le planning était beaucoup trop lointain et qu’il ne serait pas possible d’attendre.

Nous avons proposé que de premiers rendez vous soient organisés avant la fin mars.


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