La situation devient de plus en plus criante et il est difficile de justifier ce qui est en train de se produire.

Hier soir, à 20 heures, dans son journal, France 2 s’est intéressé aux disfonctionnements constatés en Bretagne.

Des candidats se plaignent en masse de la distribution de la propagande électorale et quelques incidents ont renforcé les doutes sur la distribution.

La encore, ce n’est pas un hasard, il faut se souvenir que la Bretagne est la première région a avoir testé la sous traitance postale et aussi une région réputée de longue date pour manquer de matériel.

La sous traitance réduit le nombre de salariés, poussés plus ou moins élégamment vers la sortie.

Le manque d’équipement et la qualité de certains dépôts engendre une réputation qui n’est plus à faire sur la région.

Et, précisément, ce sont des bras qui manquent cruellement pour assurer une distribution de qualité tout en maintenant l’activité normale de l’entreprise.

Tout naturellement, les médias locaux s’étaient déjà intéressés à la question et c’est aujourd’hui la presse nationale qui s’en mêle.

Avec les moyens et les profits dirigés vers d’autres priorités du groupe et en particulier vers l’activité de Colis Privé, la bonne affaire que devait être cette opération pourrait se retourner contre Adrexo.

La direction était toute contente d’annoncer aux managers qu’ils n’auraient pas à recruter localement eux même mais que des agences d’intérims s’occuperaient de tout ! Facile, rien à faire, juste à donner les enveloppes…

Et bien c’est loupé, ce sont souvent les responsables d’adrexo qui dirigent des candidats vers les agences de travail temporaire et font finalement le Job.

Ces entreprises font parfois un travail important mais manquent aussi de candidats et d’autres entreprises sont en dessous de tout, surtout celles dites « en ligne » qui sont totalement dépassée et incompétentes.

Qui sème le vent, récolte la, tempête…

Vous connaissez tous, comme nous, le traitement social infligé aux salariés d’Adrexo, avec les bas salaires, les temps Max, les temps non payés, les kilomètres « oubliés », et il faudrait aujourd’hui s’attendre à ce que ces salariés courts vers cette activité pour rendre service à l’entreprise ?

Il n’y a pas de hasard.

Tant que les salariés, et en particulier les distributeurs, ne seront pas mieux considérés, que des négociations efficientes ne pourront pas s’ouvrir dans l’entreprise, il ne faudra pas s’étonner d’un manque de plaisir à travailler pour Adrexo, notion qui permet ensuite aux managers de demander le petit « plus » indispensable en période de forte activité.

Un impact au delà des élections

On peut légitimement se poser la question de savoir comment d’autres clients pourraient avoir confiance en l’entreprise pour distribuer leurs courriers et, même, sur l’avenir de l’activité.

Plus généralement, ce fonctionnement et le climat social engendre une mauvaise image qui impacte l’ensemble du groupe y compris Colis Privé qui utilise en grande partie le réseau Adrexo pour le portage des colis, à la veille de sa prochaine introduction en bourse et surtout de la détermination de sa valeur.

Chaque jour apporte son lot de nouveaux articles de presse critiquant Adrexo, et le ministère a indiqué vouloir remettre en cause le marché après le second tour des élections départementales et régionales.

Toutefois, Adrexo n’est pas toujours en cause, quand il s’agit d’un document qui manque dans l’enveloppe ou qu’elle n’est pas encore arrivé du fait d’un retard d’impression.

Ce qui choque principalement, ce sont les photos de documents jetés, ou mal distribués, des cas isolés et qui concernent très peu d’enveloppes mais dont l’image est dévastatrice.

Vous pouvez visualiser le reportage de France 2 ci-dessous.

A la fin, prêtez attention aux explications de l’entreprise, qui sont à l’image de ses propositions d’avancées sociales, à peine audibles.

Heureusement France 2 les a sous-titrées.


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