Avec les restrictions annoncées et la mise en place du « pass sanitaire », il existe un risque d’extension de l’obligation vaccinale dans le cadre de l’activité professionnelle.

Il ne s’agit pas ici de rentrer dans le débat du pour ou contre le vaccin, ni même de l’efficacité de celui-ci, mais il est un élément que tout le monde partage, c’est que le vaccin n’empêche pas de contracter la maladie ou de la transmettre.

Il aurait un effet pour empêcher des formes graves.

Chacun peut choisir de se faire vacciner ou pas mais les récentes déclarations de l’état qui impose un « pass » pour accéder à des commerces ou certaines activités déclenchent de nombreuses interrogations sur l’impact possible dans la vie professionnelle.

Par exemple, des entreprises indiquent déjà à leurs salariés qu’il faudra qu’elles soient vaccinées pour travailler, et dans des secteurs très éloignés de la santé, pour lesquels on sait que l’état entend imposer la vaccination.

C’est le cas dans des chaines de fast-food par exemple et on peut en effet se poser la question d’imposer ce pass pour entrer dans un restaurant si le personnel n’est pas lui même vacciné.

Ces questions peuvent paraitre logiques mais c’est oublier que les personnes vaccinées peuvent tout de même transmettre le virus, et, dans ces conditions, on voit mal pourquoi il faudrait imposer un laisser passer alors que le risque est le même que les clients soient vaccinés ou pas.

Si on ajoute l’incertitude juridique qui plane autours de cette mesure, il se pourrait bien que la mise en œuvre soit bien difficile. Si les clients seront obligés de présenter un pass dès le 31 juillet, le personnel n’y serais contraint qu’à compter du 31 août… Tout cela n’est pas très logique…

A défaut de vaccin, le personnel devrait se faire tester tous les deux jours, autant dire qu’ils seront écartés de l’emploi…

Le pass sanitaire pour avoir accès aux centres commerciaux, imposant le même pass à l’intégralité du personnel, mais aussi aux livreurs, agents de maintenance, sous-traitants, représentants des fournisseurs, sous peine d’une amende de 135 euros et de 45 000 euros, ou 9 000 ou 1 500 euros, enfin, on sait pas trop…, pour l’exploitant du site, tout cela parait bien illusoire.

Le risque, et c’est notre inquiétude, c’est que les emplois des personnes qui ne veulent ou ne peuvent pas se faire vacciner puissent être menacés, ce qui tout à fait inacceptable.

Il pourrait aussi y avoir deux catégories de salariés, ceux qui aurait accès aux locaux de l’entreprise, aux réunions en présentiel et les autres…

Le libre choix doit s’imposer car s’il est possible de s’abstenir d’aller au restaurant ou au cinéma, il n’est pas tolérable que des salariés soient contraints de cesser de travailler.

Pour la réflexion, nous vous proposons de lire l’article qui paraissait sur ce site en avril 2020.


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