À partir du 1er janvier 2022, il faudra payer encore un peu plus cher pour adresser un courrier par la poste.
La Poste a présenté lundi sa nouvelle grille tarifaire avec une hausse globale de 4,7 % pour l’année prochaine.
Elle va aussi réduire ses délais, ce qui, dans les faits, est déjà le cas bien souvent.
Un timbre vert, pour une distribution en 48 heures, coûtera 1,16 € au lieu de 1,08 €, soit une hausse de 7,4 %.
Le timbre rouge, pour un envoi en 24 heures, passera quant à lui de 1,28 à 1,43 € (+ 11,7 %).
Mais en même temps, les délais pourraient passer de 24 à 48 heures et de 48 à 72 heures, l’entreprise pensant être en « sur-qualité ».
Pour le timbre rouge, l’augmentation vise à en réduire l’utilisation avant de le faire disparaitre.
A l’évidence, lorsqu’un courrier est très urgent, il est envoyé par mail, ou désormais même, pour des courriers officiels ou contractuels, signés en ligne.
La distribution postale ne répond donc plus à un besoin lorsqu’il est aussi performant. Pour en réduire le coût, l’acheminement sera donc plus lent, afin de grouper des transports par exemple, et aussi pouvoir poursuivre des distributions un jour sur deux comme cela se fait déjà hors des villes.
Il est vrai que nous recevons tous, moins de courriers dans la boite à lettres.
Les clients qui voudront payer un peu moins cher (- 3 %) leurs timbres pourront les imprimer chez eux avec le service « Mon Timbre en ligne » déjà très utilisé.
Enfin, le prix de la lettre internationale, pour envoyer un courrier a l’étranger, augmentera de 15 centimes pour atteindre 1,65 € !
Une exception, le petit colis
Concurrence oblige, le tarif ne bouge pas pour les Colissimo de moins de 250 grammes, à 4,95 €, le même prix depuis 2018 et surtout un prix d’appel assez étendu chez les concurrents.
Pour les autres Colissimo, plus lourds, la hausse est limitée à 1,6 %, afin de « préserver leur compétitivité », entendez « rester dans les prix du marché » justifie l’entreprise postale.
Pour le courrier, sans concurrence, les prix s’envolent et compensent la perte de volume avec une excuse : « assurer la pérennité du service universel ». Il est vrai que les tournées dans des zones très consommatrices de temps et de kilomètres coutent très chères pour parfois peu de plis à distribuer.
Des études en cours prévoient des évolutions avec l’arrêt de ces distributions pour privilégier des points de distribution, des relais ou le client pourrait récupérer son courrier.
Le courrier est le seul secteur ou le fournisseur s’autorise à compenser sa baisse de vente par une augmentation de ses prix, imaginez le boulanger qui augmenterait le prix du pain parce qu’il en vend moins, inimaginable !
En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)
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bjr ‘- qu’ en est-il du paiement du temps tri courriers ? sans parler des kms reels et autres « specialites adrexo » ….
Bonjour, un groupe de travail mesure les différents temps pour arriver sur un accord en ce sens.
Pourquoi on ne se positionne pas sur ca ?
Croyez vous qu’Adrexo soit capable de distribuer même tous les deux jours, du courrier, sur l’ensemble du territoire? ?
et croyait vous adx soit capable de distribuer +40 millions d enveloppes électorales en 1 semaine … ok , je sors ;o)