C’est ce qu’Eric PAUMIER a indiqué aux représentants du personnel cette semaine.

Le principe du temps partiel et du complément d’activité devrait donc se terminer dans le futur modèle économique d’Adrexo.

Si vous êtes retraités et voulez compléter votre revenu et/ou conserver une activité, si vous êtes une femme au foyer qui souhaite produire un revenu et conserver une liberté d’organisation, et si vous n’êtes pas en pleine forme pour travailler dans le métier de la distribution, vous ne faites plus partie de la cible des salariés recherchés par Adrexo.

Objectif : des contrats d’une moyenne de 26 heures par semaine (contre 13 actuellement) et allant jusqu’à 35 heures par semaine sans être inférieurs à 20 heures.

Il faut « professionnaliser » dixit Eric PAUMIER, ex-nouveau Directeur Général d’Adrexo et toujours actionnaire de l’entreprise.

Professionnaliser, c’est faire que les salariés d’Adrexo ne travaillent QUE pour Adrexo.

Il n’est plus possible de fonctionner sur un modèle avec des salariés à temps partiel qui ne sont pas en pleine forme, il faut donc des salariés actifs et performants, prêts à courir toute la semaine dans les rues de France, précise en substance Eric PAUMIER.

Répondant à une interrogation, et entre deux trous sur le parcours de Golf ou se déroule actuellement un Open sous l’égide de Hopps, Eric PAUMIER a toutefois précisé que cela se ferait progressivement, en jouant sur le turn-over naturel puis dans un second temps, de manière plus tranchée ou il faudra « parler » à ceux qui s’accrochent encore à leurs emplois.

Le problème, c’est que dans les départs « naturels », les salariés sont majoritairement les plus jeunes…

En 2020, 793 personnes quittaient l’entreprise chaque mois (dont 29% par démission et 50,6% par rupture de période d’essai)..

45% avaient mois de 30 ans et 62% avaient moins de 40 ans.

Les « vieux » s’accrochent donc plus que les jeunes… semble t il…

Frédéric PONS, le second actionnaire, alors PDG d’ADREXO, disait :

« Honnêtement, j’estime qu’Adrexo rend service à ces gens : grâce à ce boulot, ils se maintiennent en forme en économisant un abonnement au gymnase club. Rémunérés pour faire du sport : il n’y a pas de quoi crier au servage.« 

Et bien, la forme maintenue par le « gymnase club » ne suffit plus, il faut des athlètes de hauts niveaux aujourd’hui, rentabilité oblige !

40% des distributeurs changent chaque année, en 2023, il y aura donc naturellement des personnes qui auront quitté l’entreprise, en fin 2023, Eric PAUMIER affirme ne pas savoir comment seront gérés ceux qui seront toujours présents et ne correspondront plus aux souhaits de l’entreprise, qu’il faudra, d’après lui, convaincre…


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