Eric PAUMIER l’affirme, le fonctionnement de l’entreprise ne peut pas être décidé intégralement depuis Aix en Provence.

Chaque région doit pouvoir subir une adaptation en fonction de ses besoins.

La Bretagne est la région ou il y a le moins d’imprimés publicitaires et devra subir sans doute une cure d’économie avec moins de moyens mis vers ce territoire.

La question qui pourrait aussi être posée est de savoir si ce constat est le fruit d’une politique ou simplement le fruit du hasard.

Pourquoi Adrexo est si faible en Bretagne ?

De la Bretagne aux Pyrénées, le chiffre d’affaire de 3 régions ne représente que 18% de la globalité nationale, et le DG entend en tenir compte dans la gestion à venir et dimensionner les équipes.

Nouveautés également, les services centraux RH pourraient être décentralisés en région, ce que nous avons déjà entendu par le passé et ce qui ne s’est jamais mis en place !

Faire coller les besoins au plus près des réalités, pourquoi pas…

Pour la Bretagne, ce n’est pas un hasard si cette région a été la première à tester la sous traitance vers la poste et se trouve aujourd’hui en tête du nombre de secteurs externalisés.

Il va être intéressant de comparer les résultats financiers et de constater les économies pour savoir si ce moyen est profitable et redonne une rentabilité à la zone.

Si ce n’était pas le cas, ou si cela n’occasionnait qu’une baisse des pertes, ce ne pourrait évidement pas être durable.

Les autres régions développent activement cette sous traitance qu’il faudra bien financer aussi. Les experts pourront déterminer si la solution est pérenne.

En attendant, elle occasionne une casse sociale importante en coupant de l’emploi des milliers de personnes.

Cette situation ne va pas s’améliorer pour les salariés concernés avec l’arrêt probable du chômage partiel prochainement.

Des salariés y sont en effet placés alors qu’une activité existe sur leurs secteurs et que l’entreprise a juste fait un choix de confort en sous traitant l’activité.

Ces salariés seraient donc amenés à attendre à la maison sans travailler si aucune solution n’est proposée.

Solution qui doit satisfaire à des conditions de distances, comme cela est prévu dans le contrat de travail.

Payés pour attendre, et l’activité sous traitée, c’est un double coût qui n’est évidement pas supportable durablement. Que fera l’entreprise ?

Elle devra probablement prendre ses responsabilité si ces salariés ne partent pas d’eux mêmes.

Ces mêmes questions reviennent pour les salariés « âgés » dont Monsieur PAUMIER dit vouloir se défaire, ils ne peuvent être poussés vers la sortie de force si ils souhaitent poursuivre l’activité.

Tant qu’ils peuvent et veulent travailler, un contrat de travail permet de poursuivre l’activité sauf à ce que l’entreprise décide d’un plan de licenciements, mais le critère de l’âge est discriminant et ne peut être utilisé de cette manière.

Il y a bien sur beaucoup d’incohérences dans tout cela et même les managers sont aujourd’hui dans le doute. Ils ont tous des retraités actifs qui forment même les piliers de leurs équipes et ne se voient pas travailler sans eux demain.

C’est tellement incohérent que ces déclarations ne trompent personne et que les intentions de créer un Adrexo à plein temps paraissent tellement illusoire que personne ne peut y croire.


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