Les carburants atteignent, de nouveau, un niveau de prix particulièrement élevé.
La prise en charge du nombre de kilomètres réellement effectués restent très hasardeuse.
La révision du montant de l’indemnité kilométrique est un mécanisme prévu dans le texte de notre convention collective.
Malheureusement, les négociations nationales à la branche d’activité (la distribution directe) sont très lentes depuis de longues années et aucun changement n’intervient.
Au final, ce sont les distributeurs qui reçoivent toujours le même montant, pour les mêmes distances, alors que le prix de l’essence augmente toujours.
L’indemnité kilométrique (I.K.) n’intègre pas que le carburant, elle est destinée à compenser également l’usure du véhicule, l’assurance ainsi que les frais d’entretien.
L’entreprise pourrait d’elle même, augmenter ce montant mais n’est pas obligée de le faire, du fait de l’inertie des négociations de branche.
Autre problème, et de taille, le nombre de kilomètres pris en compte.
Car, nos réclamations seraient bien moindres, si, au moins, le bon nombre de kilomètres était versé pour les différentes missions.
Les bons kilomètres pour aller du centre au domicile, sans la limitation actuelle à 30 kilomètres maximum.
Les bons nombre de kilomètres pour rayonner sur son secteur et aller d’un secteur à l’autre ou d’une partie du secteur à une autre partie.
Et enfin, des kilomètres pour aller du domicile au secteur qui ne sont actuellement plus du tout pris en charge.
Bien entendu, pour les distances qui ne sont pas couvertes dans le temps mesuré par la badgeuse, le temps associé à ces kilomètres doit également être pris en compte et payé par l’entreprise.
Ce ne serait que justice !
Dans le cadre des NAO (négociations annuelles obligatoires), nous avons évidement demandé, et ce, chaque année, une mise à jour de ces données mais elles engendrent des coûts particulièrement importants et nous avons peu d’espoirs sur ce sujet d’autant qu’une augmentation du montant ne réglerait pas le problème des différences de distances constatées entre la réalité et les feuilles de route.
C’est pourquoi la C.A.T. a engagé plusieurs actions Prud’homales afin de faire respecter les obligations de l’entreprise.
Des résultats prometteurs arrivent. Mais tout cela est long.
Nous ne comprenons pas d’ailleurs pourquoi l’entreprise continue à prendre autant de risque sur ce sujet. Au delà des condamnations Prud’homales, elle engendre, elle même, une distorsion de qualité et court un risque important vis à vis de l’Urssaf.
Nous pensions aussi que dans la logique de développement de nouvelles activités qui nécessitent une qualité irréprochable (le courrier par exemple), il est de notre responsabilité d’essayer de contraindre la direction à ouvrir de sérieuses négociations sur ce thème et concilier l’intérêt de l’entreprise et des salariés, condition indispensable à la survie de ce qui fait la richesse d’Adrexo : son réseau d’agences et son maillage territorial.
Enfin, sachez qu’il existe une procédure interne pour la révision des distances Intra UG, c’est à dire celles parcourus à l’intérieur du secteur, de la première boite à la dernière. La aussi, la C.A.T. peut vous accompagner pour engager cette demande interne qui passe ensuite par la validation de vos responsables puis du service concerné au siège d’Adrexo.
En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)
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Bonjour avez vous des nouvelles concernant les primes inflation de 100 euros . Ceux qui on plusieurs employeurs ou autres vont il avoir la prime 2 fois et devront nous la rembourser plus tard ou pas ?
Bonjour, oui, c’est probable