Adrexo est opérateur de la livraison de colis pour sa filiale Colis Privé.

Les conditions de travail ne permettent visiblement pas d’absorber les pics de livraison qui commencent à arriver dans les centres, à l’approche des fêtes.

Manque de matériel, locaux inadaptés, véhicules mal entretenus mais surtout cadences impossibles et volumes de colis trop élevé par chauffeur, manque d’effectifs, la situation est de plus en plus tendue et différents sites menacent de cesser le travail.

Arrêts maladies non remplacés, renforts invisibles, le volume de colis augmente mais le nombre de livreurs est en diminution.

En cause, des salariés épuisés, qui doivent être placés en arrêts maladie, d’autres qui quittent l’entreprise, et ne sont pas remplacés faute de candidats, des renforts qui n’arrivent pas, une situation tendue que des chauffeurs refusent.

Même si les volumes escomptés ne sont pas la et que l’activité colis est en fort recul par rapport à la même période sur l’année dernière, car il semblerait que les acheteurs tardent à réaliser leurs achats, les agences Adrexo qui assurent la distribution des colis connaissent des difficultés qui pourraient bien donner lieu à un engorgement généralisé des centres dans quelques jours.

Dans toutes les régions, des chauffeurs se refusent à dépasser les limites horaires imposés par le code du travail et à prendre des risques inconsidérés.

Ainsi, nombreux sont ceux qui font remonter ces situations et qui en font part à la direction.

Ils attendent des réactions qui n’arrivent pas, sauf parfois quelques menaces de licenciement, bien décalées quand on sait que le secteur recrute massivement et qu’il suffit de traverser la rue pour trouver un autre employeur !

La prochaine étape, sans réaction massive de la direction, sera sans doute l’arrêt du travail et le recours au droit de grève, la direction ne comprenant que le langage du rapport de force et méprisant l’ensemble de ses salariés.