La Cour de Cassation a rendu un arrêt intéressant le 19 janvier dernier.
Il concerne les entreprises en difficultés qui pourraient abuser des licenciements et des ruptures conventionnelles sans mettre en place de mesures collectives d’accompagnement.
La Cour suprême indique que lorsqu’elles ont une cause économique et s’inscrivent manifestement dans un processus de réduction des effectifs dont elles constituent la ou l’une des modalités, même sans s’en prévaloir officiellement, les ruptures conventionnelles doivent être prises en compte pour déterminer la procédure d’information et de consultation des représentants du personnel applicable ainsi que les obligations de l’employeur en matière de plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).
En l’espèce, une cour d’appel avait débouté un salarié de sa demande de nullité de son licenciement économique.
Elle ne pouvait pas le faire et la Cour de Cassation indique que le tribunal devait vérifier si l’entreprise assurait la mise en oeuvre d’un plan de sauvegarde de l’emploi alors qu’il constate que les nombreuses ruptures conventionnelles sont intervenues au cours des mois précédant les licenciements dans un contexte général de suppression d’emplois et à l’existence connue de difficultés économiques.
Le tribunal aurait du en déduire que ces ruptures s’inscrivaient dans un projet global et concerté de réduction des effectifs au sein de l’entreprise
(Cass. soc. 19-1-2022 n° 20-11.962 F-D).
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Bonjour, je voudrai savoir ce qu’il va se passer pour les distributeurs avec la mise en place, à partir du mois de mars sur toute l’agglo de Nancy du « oui pub » car par exemple pour ce qui me concerne je vais être concerné sur 3 de mes 4 secteurs. Licenciement, changement du contrat? Au dépôt on ne nous dit rien! Merci
Bonjour,
Si aucune distribution ne peut être maintenue dans vos secteurs, l’entreprise devra vous proposer d’autres zones à distribuer.
Ok mais la plus part de mes collègues vont être concernés (la zone concerenée représente la moitié du dépôt) Ils ne pourront pas déshabiller Paul pour habiller Jacques.
En effet, toutefois, chacun a un contrat de travail et si personne ne quitte son poste volontairement, l’entreprise se devra de fournir du travail.