La situation de Poitiers vient de mettre en évidence d’autres pratiques de l’entreprise qui posent question.

Sur 32 chauffeurs livreurs, 29 ont cesser le travail. C’est dire si le mal est profond sur ce centre où les conditions de travail sont dégradées.

Le site est bien entendu toujours à l’arrêt.

Ce mouvement semble aussi dégager quelques constats alarmants sur la gestion des contrats de travail puisque de nombreux CDD sont actifs avec le prétexte d’un « surcroit exceptionnel d’activité » alors que ces contrats ont des échéances en dehors de la période forte de fin d’année.

Il convient en effet de rappeler que le recours à un CDD ne peut être fait que pour des raisons très strictes :

  • Remplacer un salarié absent,
  • Faire face à un surcroit exceptionnel d’activité,
  • Dans certaines professions, travailler le temps d’un chantier.

Un contrat à durée déterminée ne doit en aucun cas être proposé pour l’activité normale et habituelle de l’entreprise.

Il semblerait toutefois que ce soit le cas et les salariés grévistes font état de cette situation anormale.

Une délégation s’est donc rendue vers la Direction du Travail pour y faire état de ces disfonctionnements qui s’ajoutent aux constats sur les mauvaises conditions de travail, les véhicules qui manquent d’entretien, l’absence de matériels pour travailler et surtout le refus de la direction d’entrer en négociation sur ces engagements non tenus à propos de l’indemnité de repas.


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