La situation de ce centre n’est sans doute pas une exception mais semble cependant être un cas d’école.

Jugez plutôt :

Sur le centre, des chauffeurs livreurs de Colis doivent déclarer le début d’activité lors de la livraison du premier colis et non au début de l’activité sur le site,

Ils doivent apporter un véhicule en entretien ou réparation sur une journée de repos,

Ils doivent laver les véhicules à leurs frais, et pendant les jours de repos,

Ils doivent faire réaliser des copies de clés de boites à lettres à leurs frais,

Ils ne doivent pas se déclarer malades du Covid et simuler une grippe afin d’éviter les isolements,

Il a été refusé à des employées de garder un enfant malade du covid,

Il est fréquent de travailler plus de 10 heures par jour en dissimulant les heures sur d’autres journées ou en ne les rémunérant pas du tout, Le code du travail limite le temps de travail à 10 heures par jour,

Les heures supplémentaires au delà du seuil de 42 heures par semaine sont rarement rémunérées et réparties sur des périodes de faible activité,

Aucun poste de travail pour la préparation des colis n’est installé, imposant de travailler à terre ou sur des palettes empilées, or des tables réglables en hauteur sont obligatoires,

La fin de tournée est imposée au dernier colis, comme le prévoit la convention du transport, alors que nous sommes sous l’égide de la convention de la distribution directe qui ne le prévoit pas,

Il est imposée de circuler avec des véhicules parfois dangereux, faute d’entretien,

Lors d’un changement d’utilisateur de véhicule, il n’est effectué aucune désinfection au mépris des consignes élémentaires actuelles,

Le tri des colis est effectué dans des locaux inadaptés, sans chauffage, et dans des conditions d’hygiène douteuses,

Papier toilette, marqueurs et stylos sont payés par les salariés,

Aucune chaussure de sécurité n’est mise à disposition les salariés du site,

Ces situations existent dans d’autres agences, mais il est toutefois rare d’en cumuler autant !

A l’évidence, l’entreprise entretient la bas des conditions de travail d’un autre temps, ce que n’a pas manqué de relever l’inspectrice du travail qui s’est rendu sur place mardi matin pour un contrôle.

Si, vous aussi, vous travaillez dans ce type de conditions, ou si vous notez des situations a risques et mettant en danger les salariés, n’hésitez pas à nous en informer directement.


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