Dans le conflit qui oppose des salariés chauffeurs livreurs à la direction et qui s’était matérialisé en février par une grève sur plusieurs sites (Poitiers, Blois, Brest, Avignon,…), c’est désormais la justice qui tranchera face au refus persistant de la direction.

Pour dissiper des rumeurs diffusées par la direction et via des syndicats complices, les agences colis des villes citées fonctionnent toujours.

C’est en particulier le cas de Poitiers où les salariés travaillent normalement.

Après la grève et le routage des colis vers des sous traitants, il aura fallu une quinzaine de jours pour que des colis reviennent et les salariés ont pu se reposer en restant chez eux tout en étant payés.

Il y a pire comme situation…. Ce qui est sur, c’est qu’en aucun cas ils n’ont été licenciés ou sanctionnés comme voudraient le faire croire certains.

Depuis, ils travaillent normalement, comme avant, et même mieux qu’avant puisqu’ils détiennent du nouveau matériel.

Bref…. Laisser croire que ce centre aurait pu fermer et que les grévistes auraient perdu leurs emplois n’est simplement qu’un mensonge.

Il y a un cas particulier pour 5 salariés en CDD qui ne seront pas reconduits et qui vont même être payés chez eux pendant les mois restants à courir sur le contrat.

Pas de soucis pour eux non plus, ils en sont enchantés !

Pour conclure, sur ces fausses informations diffusées ici et la, tout va donc bien pour eux.

Nous sommes un peu surpris de lire ici et la, mais surtout sur des sites syndicaux, des critiques sur l’usage du droit de grève qui est une prérogative légitime des salariés…

Venant de syndicats, c’est assez consternant et chacun comprendra qu’il y a des intérêts ailleurs chez ces organisations…

Peu importe, de notre coté, nous sommes aux cotés des salariés, il n’y a pas de doute la dessus et nous ne voulons pas rentrer dans des polémiques syndicales qui n’intéressent personne et qui, surtout, n’avantage que la direction et pas du tout les salariés de l’entreprise.

Mais, en ce qui concerne les salariés de l’activité colis, les revendications principales n’ayant pas été satisfaites, c’est aujourd’hui vers les juges que vont se tourner les salariés.

Les effectifs de chauffeurs de toute la France doivent également savoir que la direction prend et va prendre des décisions qui concernent tous les salariés.

Dès à présent, elle a interdit le renouvellement et la création de nouveaux contrats CDD sur l’ensemble du réseau d’Adrexo et l’activité colis.

Nous reviendrons d’ailleurs bientôt sur l’usage qui est fait de ces CDD pour une activité normale et permanente de l’entreprise…

Nous constatons également un nombre inhabituel de procédures de licenciements pour faute alors que les motifs sont parfois futiles. Elles s’accompagnent souvent d’une mise à pied pour accélérer le départ du salarié.

De toute évidence, la direction cherche à réduire drastiquement et rapidement le nombre de salariés de l’activité colis d’Adrexo.

La raison est assez simple. En cherchant un peu dans les données informatiques, la direction s’est aperçue qu’elle avait été bernée par une grande partie de ses équipes qui se sont enflammées et ont recruté à tour de bras alors que l’activité ne le nécessitait pas.

Il s’est ainsi organisé un certain confort mais lorsque l’activité chute, comme c’est le cas actuellement, la structure pèse trop lourd sur l’entreprise qui n’avait pas vraiment besoin de ca.

La direction « découvre » également ce que nous avions dénoncé depuis longtemps, à savoir que la gestion RH est très souvent délaissée, en particulier sur les horaires et alors que certains ne font pas les 35 heures prévues à leurs contrats, d’autres les dépassent largement, sur un même site.

A la fin du mois, le salaire est souvent le même dans les deux cas, du fait de l’application de la modulation, et certains chauffeurs peuvent ressentir un manque d’équité et surtout l’absence de valorisation d’un travail conséquent.

Cela pose la question de la répartition de la charge de travail entre tous les chauffeurs et met parfois en évidence de véritable « systèmes » de copinage qui permettent aux uns de ne pas trop travailler alors que les autres dépassent toujours les limites horaires… les extractions informatiques vont rapidement permettre de mettre en évidence ces situations et sans doute de mettre un peu d’équité dans le fonctionnement de l’activité.


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