Jeudi, les élus du Comité Social et Economique sont convoqués à une réunion en visio pour envisager l’avenir de l’activité D2H d’Adrexo.

Sans motif impérieux, c’est pourtant en visio que se déroulera la prochaine réunion du C.S.E. d’Adrexo, ce jeudi avec un point à l’ordre du jour concernant la sortie de l’activité D2H (Drive to Home) du périmètre d’Adrexo.

La C.A.T. rappelle d’ailleurs qu’elle est rigoureusement contre ce type de réunions distantes qui pouvaient s’imposer par dérogation au moment du pic de la crise sanitaire mais qui n’est plus autorisé aujourd’hui

D2H, c’est l’activité de livraison de courses à domicile pour les grandes surfaces alimentaires au moyen de camions aménagés et de chauffeurs livreurs dédiés.

Comme d’habitude, le C.S.E. n’étant considéré que comme une chambre d’enregistrement, la direction a déjà largement communiqué à ce sujet, y compris publiquement, pour annoncer la fusion de l’activité avec la société YPER dont l’objet était similaire mais au moyen de coursiers indépendants, un peu comme le modèle Uber ou Deliveroo.

La primeur des informations, normalement réservée aux élus, est donc largement dévoyée et la mise en œuvre de ce projet n’a plus rien de confidentiel.

Nous avions déjà évoqué ce projet dès son annonce publique officielle dans un article du 9 mars dernier.

La société YPER deviendra une filiale et pourra offrir les deux solutions de livraison, soit par véhicules équipés, soit par un coursier indépendant rémunéré à la livraison.

Les salariés actuellement rattachés à Adrexo se verront donc automatiquement basculés sur la nouvelle structure, en conservant leurs attributions.

Ils sortiront également de la tutelle de la convention collective de la distribution directe et devraient basculer sur la convention du transport.

Ceci marque sans doute le début de la segmentation d’Adrexo par activité.