Retoquée sur sa dernière tentative de contournement de la négociation qui s’impose, la direction a décidé de sortir un second argument juridique pour prolonger la validité de l’accord d’entreprise.

Rappel des épisodes précédents :

  • La C.A.T. et d’autres organisations syndicales ont dénoncé l’accord d’entreprise qui permet la modulation du temps de travail.
  • La direction a donc été contrainte d’engager des négociations afin d’envisager un nouvel accord.
  • Mais, les capacités d’Adrexo à envisager de négocier normalement sont toujours très limitées, surtout quand il s’agit de le faire de bonne foi.
  • Elle a donc inventé un premier argument en indiquant que les syndicats qui ont dénoncés l’accord, même s’ils sont largement majoritaires, ne suffiraient pas à le remettre en cause.

La ficelle était un peu grosse et l’argument s’est rapidement révélé totalement fantaisiste.

Mercredi 25 mai, elle reprend un autre argument sur la validité de cette dénonciation, qu’elle essaye toujours de contester.

Cette fois, il s’agirait du fait que l’accord est à durée déterminée et serait, de ce fait, impossible à dénoncer dans la forme utilisée.

Cependant, son analyse de borne à l’affirmer sans le démontrer et elle affirme que l’accord pourrait poursuivre ses effets jusqu’en mai 2023, date ou il arrivera naturellement au terme de sa validité.

A l’évidence, la direction a décidé de gripper l’ensemble des négociations en cours, les moyens utilisés pour ce sujet étant tout à fait déloyaux puisqu’il était tout à fait clair, dès le début, qu’une remise en cause de l’accord d’entreprise s’imposait, du fait de la dénonciation de celui-ci.

Prochaine étape le 2 juin avec une rencontre entre la direction et les organisations syndicales au siège de l’entreprise.


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