Les cadres sont engagés dans leur travail, ne comptent pas leurs heures, sont attachés à leurs missions et leurs responsabilités.

Mais ils se plaignent de ne pas être reconnus par leur entreprise (salaire plus bas qu’ailleurs en particulier).

Si les cadres aiment leur travail, ils témoignent d’une défiance à l’égard de l’organisation et de la qualité du service produit.

Et pour cause, la volonté est de faire de l’argent mais pas de produire un service de qualité qui couterait plus cher.

En quelques années, les outils de reporting ont envahi le quotidien.

Payer des cadres à demi tarif impose de d’avantage les contrôler et d’imposer des outils de reporting plus nombreux.

Le besoin de rentabilité visible et immédiate s’est imposé aux dépens du long terme.

Dans un chacun pour soi où l’entreprise valorise mal la réalité du travail, les cadres se sentent seuls, éloignés des centres de décisions.

Bref, dépités…

La crise financière à révélé une crise profonde de l’organisation du travail. Les salariés en général et les cadres en particulier pâtissent de ressources humaines défaillantes, d’un contrôle de gestion excessif et de modes de décision brutaux mais surtout d’un manque de possibilité de se projeter dans l’avenir.

Tout le contraire de l’agilité longtemps prônée.

Faire face au stress, aux injonctions contradictoires, aux dilemmes professionnels, ne pas perdre ses convictions ni son éthique dans ses responsabilités… Retrouver du sens pour son travail, mais également des perspectives d’évolution, des moyens et des marges d’action. Développer ses compétences.

Des motivations très absentes d’une organisation juste basée sur la rentabilité et le court terme.


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