une préparatrice manutentionnaire embauchée en CDI en 2008 avait été déclarée inapte à son poste en 2016, avant d’être en conséquence licenciée la même année.
Une décision qu’elle avait contestée.
Tout d’abord devant le conseil de prud’hommes de Coutances, sans succès mais avait interjeté appel devant la cour d’appel de Caen.
Âgée de 56 ans au moment du licenciement, la salariée avait mis en cause le responsable de plateforme dont l’arrivée début 2016 aurait considérablement détérioré les conditions de travail avec notamment de nouveaux horaires de travail imposés.
L’homme aurait « usé de pression morale à son encontre, de brimades, en réduisant ses attributions pour la pousser à bout !
Elle aurait également fait état de dénigrement de son responsable et d’une surveillance renforcée.
Le responsable aurait imposé la suppression de la musique de fond et prononcé l’interdiction de parler ou sourire entre salariés.
Pour la Cour d’Appel, la salariée a apporté la preuve de la matérialité de faits « précis et concordants » qui « permettent de présumer l’existence d’un harcèlement moral ».
En défense, la société s’est basée sur une enquête du CHSCT, réalisée fin 2016 à la suite de sept inaptitudes prononcées depuis le mois de mars 2016.
Enquête selon laquelle des « tensions certaines existaient déjà avant » la venue du nouveau responsable, qui manageait à distance depuis Cherbourg.
En conséquence, la cour d’appel a prononcé la nullité du licenciement de la préparatrice en raison du harcèlement moral subi.
Selon les juges, l’inaptitude de l’intéressée « a directement pour origine les conditions de travail dans l’entreprise, c’est-à-dire les tensions et les pressions exercées par la direction ».
Médiapost a été condamné à verser une somme totale de près de 35 000 € à son ancienne salariée.
En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)
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Bonjour
Faut pas aller chez mediapost pour trouver le même problème !!!!!!
Ta raison chez nous on a tous ce qu’il faut
Bonjour mile ça me rappelle un film de fernandel Alli baba et les milles voleurs a part que dans le film il y en vais que quarante
c’est l’esclavage de retour partout!!!
Adrexo est bien placé aussi niveau harcèlement!!!
Je ne me hasarderais pas à donner un avis trop tranché sur cette histoire
mais une chose m’effraie.
6 ans de procédure !!!!
En effet, nous connaissons bien le problème nous même ou des procédures trainent… C’est malheureusement le temps judiciaire…