C’est parti, l’expérimentation du second tour de distribution de courrier s’étend à toutes les régions, après un test dans le Nord.

Distribuer le courrier que nous n’avons pas au premier tour, en deux fois, c’est ce que l’entreprise cherche à faire, avec un maigre espoir de voir de nouveaux clients déferler massivement dans les semaines et mois à venir.

Pour notre part, nous pensons que la qualité serait le sujet le plus urgent à traiter, mais il paraît qu’il n’y a aucun problème à ce niveau là.

Ce ne doit pourtant pas être l’avis des dizaines de clients qui ont testés notre service et qui n’ont finalement pas changé de prestataire en revenant vers l’opérateur historique.

Mais qui ne tente rien n’a rien et après tout pourquoi pas, ce sont potentiellement des heures de travail pour les salariés et nous verrons bien ce que donnera cette expérimentation étendue.

La C.A.T. se pose tout de même quelques questions.

En premier lieu sur l’information des représentants du personnel qui doivent normalement être informés des modalités de mise en œuvre de cette activité nouvelle, des résultats du pilote du Nord, et des modalités de l’extension nationale.

Ce ne semble pas être le cas.

Ensuite sur des points techniques qui touchent à la rémunération.

Sur ce point, la nouvelle badgeuse est sensée mesurer le temps de travail et les distances parcourues mais il reviendrait tout de même aux managers de venir y retrancher le temps théorique de la feuille de route en totale contradiction avec les dispositions de l’accord d’entreprise sur la mesure du temps de distribution qui doit être vérifiable et opposable aux parties.

Comment le salarié va t il être informé du temps mesuré ?

Pourquoi le temps mesuré n’est il pas directement pris en compte ?

Au passage, on s’aperçoit que l’entreprise sait mesurer des distances parcourues, alors qu’elle se refuse à le faire pour la publicité jusqu’à présent.

Il nous est aussi annoncé que le risque d’invalidation du temps mesuré est supprimé puisqu’il n’existera plus d’anomalies hors secteur ou autres.

Sauf…. L’immobilité, qui reste alors que l’on sait bien qu’elle se produit souvent précisément du fait de la distribution du courrier.

Nouvelle interrogation donc sur cette retenue illégale du temps de travail faite sans analyse manuelle.

Reste aussi à confirmer les moyens de géolocalisation utilisés et la légalité du traitement des données engendré.

Quelques questions que nous avons posées à la direction générale et dont nous relaierons les réponses.


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