Chez Milee l’impossible côtoie dangereusement l’impensable.

L’affaire du centre colis de Rennes et ses méandres en est le parfait exemple.

Pas de doute, nous sommes en cas d’école en matière d’escroquerie dans tous les sens du terme.

Vous prenez un salarié qui fait son boulot plus que correctement, comme c’est le cas fréquemment, vous y ajoutez un responsable sous payé incompétent, un responsable régional un peu gêné aux entournures devant la réalité, une « pincée » d’amoureux transit, un nuage de mauvaise foi, secouez le tout et vous obtenez un licenciement injuste et scandaleux.

D’après une réponse qui nous a été adressée par la direction, le salarié ne devrait finalement pas être licencié pour faute grave, mais il sera licencié quand même, pour cause réelle et sérieuse, car l’entreprise veut avoir le dernier mot.

Quand au cadre local, il aurait agit avec la bénédiction officielle du directeur régional qui aurait autorisé le « Black Friday » du pneu neuf à prix cassés !

Ce « responsable » adepte du commerce sera, pour sa part, « recadré suite à une erreur d’appréciation quant à la décision prise », dixit la direction.

Si vous êtes un responsable de l’entreprise et que vous êtes, comme la majorité le sont, honnête et respectueux, sachez donc que cette situation permet de créer une jurisprudence « Rennes » qui indique que la vente à titre personnel de biens de l’entreprise donne lieu à la prise en compte d’une « erreur d’appréciation » et à un « recadrage ».

Attention tout de même, au bout de 3 recadrages, vous pourriez avoir un avertissement et au bout de 5 avertissements, vous pourriez être réellement inquiétés. Quand même…

Nous ne reviendrons donc pas sur le trafic de pneus organisé sur le département, voire plus, puisque des envois par transporteur étaient proposés, en toute impunité, puisqu’on nous indique que ce buseness a cessé.

Mais une question demeure, pourquoi des pneus neufs dont les dimensions et caractéristiques sont celles qui sont utilisées sur les véhicules de l’entreprise (Kangoo par exemple) se sont retrouvés en vente sur des sites marchands ?

Pourquoi cette vente massive et pneus a t elle été organisée et à quel profit ?

Enfin, si tout le monde était d’accord, que payait on avec le produit de cette vente ? Des salaires, des frais, a quoi servait cet argent ?

On nous avait laissé entendre au début que ces pneus avaient été commandés par erreur sur des dimensions erronées, c’est faux !

Quoi qu’il en soit, un salarié honnête et consciencieux est menacé de licenciement, sans salaire depuis sa mise à pied conservatoire qui remonte à plus d’un mois, alors que les « trafiquants » continuaient tranquillement leur besogne…

Le licenciement n’étant plus prévu pour faute, il percevra son salaire pendant la période de mise à pied, déclenchée un peu rapidement semble t il… La mise à pied a été signifiée le 14 octobre, les fautes reprochées étant « d’une particulière gravité »…

Un rendez vous d’entretien préalable était programmé le 27 octobre, nous y étions avec le salarié mais l’entreprise avait oublié d’y envoyer quelqu’un, ce qui a occasionné une seconde convocation pour le 8 novembre, l’affaire démarrait donc déjà plutôt mal.

Rappelons que ce salarié aurait pu être condamné au bûcher si nous étions toujours au temps ou on condamnait à mort les voleurs de pommes….

Heureusement que nous ne sommes plus dans ces sombres époques… Encore que… Cela evolue… Encore que…

A-t-il organisé un trafic de pneus couvert par ses supérieurs hiérarchiques ?

Non !

A-t-il organisé du travail dissimulé ?

Non !

A-t-il conspiré pour virer un salarié pour laisser la place à sa nouvelle compagne ?

Non !

A-t-il bénéficié de la complicité de ses supérieurs pour intriguer ?

Non ?

Qu’a-t-il fait ?

Il a cassé un porte- clés en plastique…. et il a demandé une augmentation de salaire ! Pour le reste, nous attendons avec impatience les motivations de la direction.

Bon, c’est vrai, c’est grave par rapport à la magouille organisée…

Devenez chauffeur chez Milee by colis. Vous serez assuré d’un avenir « radieux » …

Et merci Monsieur Badinter…

N’oublions pas les soupçons de harcèlement qui doivent faire l’objet d’une prochaine enquête en interne et plus si affinité.

Car le registre d’entrées et de sorties du personnel donne le tournis, on change de chauffeurs sans arrêt la bas, est-ce bien naturel ?

Cette situation est due, en grande partie à la stratégie managériale instaurée depuis plusieurs années qui consiste à privilégier le profit par rapport à la gestion de l’humain.

Un pneu de voiture est plus intéressant que la situation d’un salarié privé de toutes ressources….

La vie est belle et surtout vérifiez l’état de vos pneus.

Il y en a des pas chers de côté de Rennes.

Pour le reste….

Aujourd’hui, la vente est stoppée, les pneus auraient été rapatriés sur le site de l’entreprise et pourront – peut être – servir à ce a quoi ils sont sensés servir, c’est à dire à l’utilisation professionnelle sur les véhicules de service.

Les vendeurs n’ont pas souhaité s’exprimer sur nos colonnes autrement que par deux appels téléphoniques nous menaçant d’une plainte imminente suite à la diffusion de ces mensonges, que la direction générale confirme pourtant vendredi, et ce qui nous encourage à vous faire part de ces nouvelles informations.

Rassurez vous, nous en avons encore un peu sous le pied !

Mais si vous souhaitiez bénéficier de ces offres promotionnelles, c’est donc trop tard !

D’autant, qu’après cette première série de plus de 40 pneus, un nouvel arrivage était annoncé, comme en témoigne cette affiche retirée vendredi de l’affichage de l’établissement :

Nouvel arrivage de pneus dans les prochains jours !

Sans doute encore une erreur de commande ?