Début septembre, nous vous annoncions la mise en œuvre d’une médiation entre trois organisations syndicales représentatives et la direction d’Adrexo sous l’égide de la Direction Générale du Travail.

Ces trois organisations se préparaient à assigner Adrexo en justice sur le thème du non respect de l’accord d’entreprise sur le paiement du temps de travail des distributeurs

Avant d’actionner, l’inspection du travail d’Aix en Provence a été désignée par la Direction Générale du Travail pour mener cette tentative de rapprochement des parties.

Faute de proposition de la direction et face au mur rencontré, les trois syndicats ont signé la fin de la tentative de médiation.

Il nous avait été annoncé des propositions avant la réunion, nous n’avions rien reçu et nous savions, par indiscrétion, que la direction ferait une proposition symbolique et insignifiante sur l’anomalie de la distribution partielle, et pour cause, elle se produit du fait du temps max qu’elle a elle même instauré, c’est donc service minimum…

En revanche, rien sur tous les écrêtages, immobilités, et autres retenues illégales.

C’était donc un enfumage en règle et nous ne sommes pas du genre à nous laisser berner de la sorte.

Désormais, il faudra donc faire arbitrer la situation et demander au tribunal si une entreprise a le droit ou pas de ne parfois payer qu’une partie du salaire.

Pour nous : le temps passé au travail doit être intégralement payé.

Le salarié qui a mal utilisé sa badgeuse, fait une erreur sur son secteur ou rencontré un problème de fonctionnement ne doit pas faire l’objet de retenue de salaire.

Il est quand même tout à fait étonnant qu’il soit nécessaire de demander que l’intégralité d’un temps de travail au smic soit payé.

Si il y a un problème avec un salarié, il est reçu, formé, accompagné et éventuellement sanctionné, comme ce serait le cas habituellement.

Prévu initialement début Novembre, finalement programmée le 29 novembre, une seconde réunion devait se tenir a Aix en Provence.

D’une part, en raison du non respect du calendrier fixé et d’autre part au regard des changements opérés par la direction qui sont inexistants, et enfin à un changement des règles de médiation pendant celle-ci, nous avons décidé d’arrêter de perdre notre temps.

Comme vous pourrez tous le constater, les immobilités et autres anomalies restent retenues en toute illégalité, les régularisations demandées restent massivement refusées et cela nécessitera de faire arbitrer ce différent.

Nous avons mis à profit ce délai pour rassembler de nouveaux éléments de preuve, grâce à vos communications en particulier, avec des refus de régularisation, des récapitulatifs qui présentent des anomalies non régularisées, et une série d’autres éléments tout aussi édifiants.

Nous détenons également désormais la position officielle et écrite de la Direction Générale du Travail et de l’inspection du Travail d’Aix en Provence (qui avait déjà alerté l’entreprise en 2019) qui nous conforte dans notre appréciation des faits et sur l’illégalité du fonctionnement du traitement des salaires dans l’entreprise.

Reste une question, pourquoi, depuis 2019, l’entreprise a été laissée libre d’agir ainsi alors que les services de l’état avaient pris position contre ce système ?

La aussi, il faudra que le tribunal s’en inquiète.

Une nouvelle étape est franchie, comptez sur nous pour la suite, nous ne lâcherons rien !


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