Ce n’est pas nouveau, le climat social dans l’entreprise n’a jamais été très bon et on ne peut pas dire que la direction de l’entreprise entretienne de bonnes relations avec ses interlocuteurs syndicaux, surtout quand ceux-ci ne partagent pas ses idées d’évolutions très contestables.

Coté actionnaires, ils affichent depuis toujours un profond mépris pour les syndicats et plus généralement les salariés.

La C.A.T., en première ligne, s’attire toujours les foudres de nos dirigeant.

Dans le passé, contestation des mandats syndicaux, plainte en diffamation, procédure de tentative de licenciement, ingérence dans la gestion de notre syndicat, le mois d’août 2020 nous avait apporté son lot d’attaques.

Tout cela, sans doute dans le but de limiter l’action syndicale, mais bien au contraire, comme à notre habitude, les attaques décuplent nos forces.

C’est notamment sur le plan judiciaire que la direction a décidé de mener son nouveau combat.

Cela s’est traduit par une succession de déconvenue pour nos dirigeants qui ont échoué sur l’ensemble du tableau puisque la Cour d’Appel d’Aix en Provence a rendu un arrêt dans la dernière procédure encore en cours en donnant raison à notre syndicat dans le cadre de la diffusion d’un article qui mettait en cause la gestion de l’entreprise.

Quel impact sur notre attitude ?

D’un point de vue de la négociation, nous sommes bien plus regardants, pour ne pas dire exigeants.

Nous y participerons, mais, compte tenu des attaques vécues, nous ne ferons aucune concession dans un pareil climat.

De plus, il n’y a et n’aura aucune pause dans nos actions et notre communication.

L’entreprise connait toujours d’importante difficultés, ce n’est pas un mystère. La gestion globale du groupe nous semble éminemment critiquable, à plus d’un titre. Pour Milee (Adrexo) la société perd toujours beaucoup d’argent, le groupe voit sa trésorerie fondre, les autres sociétés en lien avec Adrexo (LSP, DTH,…) sont très fragilisées.

Il faut que les choses soient tout à fait claires, nous ne changerons pas pour nous compromettre et resterons, quoiqu’il arrive, orientés vers votre information, votre défense et le progrès social dans l’entreprise.

Après avoir été sous perfusion et bénéficié de l’aide de l’état, ce qui pourrait l’orienter à entretenir avec les partenaires sociaux, des relations de confiance, et à mettre en place une certaine exemplarité dans ses relations sociales, les dirigeants ont décidé de maintenir le rapport de force.

Respectez la C.A.T. Adrexo (et quelques autres organisations syndicales honnêtes), c’est aussi respecter les salariés qui ont d’une part massivement choisi notre syndicat pour les représenter et qui d’autre part mérite un dialogue social de qualité au regard de leur implication dans l’entreprise.