L’agence colis de Rennes a été le lieu d’un bien triste spectacle qui pourrait bien trouver son épilogue dans les prochains jours.

Le 17 novembre dernier, la responsable d’activité colis du site avait cherché à faire licencier un coordinateur colis local pour le remplacer par un ami.

Cette tentative avait mis en lumière un trafic de pneus vendus sur le bon coin et Facebook par le cadre du site et son ami lui-même pressenti au remplacement du salarié licencié.

Vous pourrez lire ou relire ces faits dans notre article de l’époque !

Depuis, le pauvre coordinateur a tout de même été licencié sans que soit retenu la faute grave et l’affaire est aujourd’hui devant la justice évidement.

De ce Traffic de pneus, on retiendra qu’il était finalement « couvert » par un directeur régional colis qui a été depuis symboliquement sanctionné d’une journée de mise à pied.

Dans une entreprise qui ne roule pas sur l’or semble-t-il, accepter qu’un cadre local souhaite revendre une quarantaine de pneus en stock pour son compte personnel ne semble pas être très grave.

Quand on sait, en plus, que celui qui est responsable des achats de pneus fréquente légitimement le même lit que celui qui avait donné l’autorisation de les vendre pour un compte personnel, il n’est pas tout à fait idiot de penser que le système était bien organisé.

Il y aurait des raccourcis faciles à faire que nous ne ferons pas.

La situation la bas n’était pas clair du tout encore au mois de décembre, comme nous le relations encore dans notre article du 22.

Tout aurait donc pu s’arrêter là si la raison avait commandé aux intéressés de devenir plus discret et de se faire oublier.

Ce serait sans compter sur l’idiotie aujourd’hui démontrée de la cadre locale qui s’est entêtée à intégrer son ami et complice dans l’entreprise afin qu’il puisse remplacer le coordinateur déchu.

Evidemment, cet ami devait en plus bénéficier d’un traitement de faveur et ne pas trop travailler ou du moins pour son employeur officiel et en mode « Pénélope » à l’assemblée nationale.

Evidement encore, ceux qui, eux, travaillaient, n’ont pas forcément bien vécu ces largesses.

C’est à peine croyable mais le « sus-cité » ci-dessous péroxydé n’a pas hésité à transformer les bureaux de l’entreprise en salon de coiffure et à se faire photographier en pleine activité :

Maigre consolation, le port des chaussures de sécurité est avéré.

On pourrait donc oser dire qu’à Rennes, la situation est tout de même particulièrement tirée par les cheveux….

Passons sur les exercices de tatoueur, la maison de recule devant aucun sacrifice et nous tenons (peut-être) la une piste pour rentabiliser un peu plus les surfaces occupées par Milee et optimiser les comptes de l’entreprise. Comme chacun sait, les génies, ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît.

Bref, la fête continue et la ou il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir, c’est bien connu !

Toutefois, nos deux tourtereaux tantôt vendeurs en pneumatiques, tatoueurs puis coiffeurs sont aujourd’hui mis à pied et font l’objet d’une procédure en vue d’un éventuel licenciement et pourrait bien devoir exercer bientôt dans d’autres locaux.

L’insolite n’étant jamais loin la bas, ils seront reçus prochainement en entretien préalable par…. leur complice d’avant qui avait autorisé la vente de pneus qui est toujours leur supérieur hiérarchique à qui il revient de mener les débats, en toute objectivité bien entendu, et sans doute, du moins, en parfaite connaissance de cause !

Cerise sur le gâteau, l’annonce de ces mises à pied a suscité un certain émoi parmi l’équipe des chauffeurs de colis du site dont certains voyaient sans doute partir un management très bienveillant (et un coiffeur de proximité en même temps) et ont décidé pour les plus courageux de se mettre en grève et pour les moins téméraires en maladie en déposant des revendications pour justifier le mouvement.

Ces revendications qui portent sur des mesures d’organisation et les conditions de travail mettent directement en cause le management local et critiquent notamment des journées de plus de 10 heures de travail et des conditions de travail dégradées.

Autant de fautes supplémentaires que la direction pourra exploiter pour se séparer de la responsable d’activité colis, cadre, et directement en charge de ces problèmes.

Encore, une fois, c’est un peu l’arroseur…arrosé… on vous le disait, des génies !

Peut-être le dernier épisode de cette série inédite, dommage, on commençait à s’habituer !


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