C’est incontestable, les salariés qui ont des conditions de travail difficiles sont plus souvent en arrêt maladie.

La sécurité sociale verse de plus en plus d’indemnités aux salariés qui sont plus souvent en arrêt maladie que par le passé.

L’état s’inquiète actuellement de cette situation (et surtout de son coût) car l’augmentation du nombre d’arrêts est continue est inquiétante.

Il existe différentes pistes pour tenter de réduire le nombre de ces arrêts :

• Ajouter 1 jour de carence aux 3 jours déjà existants mais les syndicats y sont opposés,
• Majorer les cotisations des entreprises pour améliorer les recettes de la sécurité sociale mais ce sont les employeurs qui y sont cette fois opposés.

Les employeurs pointent du doigt des arrêts surtout les vendredis et les lundis, ce qui semble être hors sujet puisque les arrêts ne sont indemnisés par la sécurité sociale qu’à partir du 4ème jour sauf dispositions conventionnelles plus favorables.

D’autres indiquent que les arrêts sont surtout consommés par les jeunes et les cadres avec une proportions importante de troubles psycho-sociaux et ajoutent que la période COVID a modifié le rapport au travail.

Une piste semble se distinguer avec des cotisations différentes selon les entreprises en fonction du nombre d’arrêts maladie qui pourraient traduire un manque de considération dans certaines entreprises.

Ces entreprises seraient mis à contribution si le nombre d’arrêts étaient plus élevés que la moyenne du secteur d’activité imposant ainsi un meilleur traitement des salariés dans l’entreprise, ce qui répond à une préoccupation du personnel en quête de sens et d’une qualité de vie au travail dans un contexte donnant/donnant..