Le 29 août sonnera-t-il comme la date du fameux appel à rejoindre les forces du collectif ?
Une campagne a été lancée le 29 août afin de tenter d’attirer vers 150euros les enseignes qui – semble-t-il – ne se bousculent pas pour associer leurs documents au magazine 150euros.
Des messages ont donc été diffusés sur la radio RTL dans les rubriques « Toujours à vos côtés » et nous sommes surpris par la forme utilisée.
Vous avez peut-être, comme nous, entendu en fin d’après-midi une voix féminine s’excuser d’avoir – par téléphone – le fondateur du magazine 150euros.
S’en suit l’intervention d’Eric PAUMIER, notre valeureux directeur, qui tente, effectivement par téléphone, d’expliquer pourquoi les enseignes doivent rejoindre son invention hebdomadaire « géniale » qui compte « déjà »… 6 millions d’abonnés.
En gros : « rejoignez le collectif, envoyez l’argent ! »
Même en disposant d’un bon confort d’écoute et de toutes ses facultés auditives, il est peu probable que l’auditeur ait pu comprendre grand-chose au brouhaha provoqué par la qualité de la liaison téléphonique.
Peut-être est-ce voulu ? Peut-être que l’interviewé était très loin et occupé à rassembler les fonds nécessaires au paiement des salaires d’août pour ne pas être présent au micro de l’émission ou en capacité de trouver un vrai téléphone, a moins que le Bluetooth de la Ferrari ait été défectueux, toujours est-il que le rendu ne fait pas bien sérieux et découragerait les plus motivés à aller vers un spécialiste de la communication… qui n’arrive pas à se faire entendre.
Mais pourquoi chaque action de l’entreprise qui peut paraitre initialement bonne est-elle finalement dégradée ?
Elle veut faire du courrier, ça végète, elle veut distribuer la propagande électorale, elle se plante, elle veut distribuer des colis, ça végète aussi… Elle veut distribuer des courses à domicile, ça stagne encore…
Quant à notre métier de base sur l’imprimés publicitaires, elle en dégrade la qualité de distribution comme pour en précipiter le déclin encore plus vite (Distribution arrêtée au temps Max par exemple dont nous nous sommes maintes fois inquiétés mais qui est considéré par l’entreprise comme un « outil de gestion de la productivité », mais qui est surtout un outil d’optimisation de la marge et de dégradation des salaires et de la qualité de distribution).
Et maintenant, elle veut créer un média nouveau et lorsque l’on dit qu’elle pipote ses fichiers on nous répond qu’il s’agit d’un incident technique et génère des interviews au format d’avant-guerre….
A quand ça ne veut pas…!!
Elle voudrait le faire exprès pour générer de l’argent facile qu’elle ne s’y prendrait pas mieux.
Elle saurait donc vendre, puis met en place des stratagèmes divers (temps « Max », Intérim…) pour encaisser sans trop dépenser et tenter de faire illusion pour finalement convenir… que ça ne fonctionne pas…
C’est ballot !
D’autant que la stratégie du groupe est très en lien avec le sens du vent et change régulièrement… en s’arrêtant là oû il est possible de faire entrer de l’argent, y compris quand il s’agissait de taper le budget de l’état pour obtenir un moratoire fiscal et social ou une garantie d’emprunt (2019/2020).
Le slogan du groupe : « révélateur de croissance » y prend la tout son sens…
De là à penser que 150euros et son contenu minimaliste voire indigent est un leurre pour faire croire qu’une suite à l’arrêt du prospectus est possible pour tirer au maximum sur les finances y compris publiques, et faire durer le plaisir de certains, il n’y a pas des kilomètres que d’aucuns évoquent aujourd’hui de plus en plus publiquement.
« Passez des vacances pour moins cher, faites du camping ! ».
« Achetez vos légumes moins chers en les plantant vous même ! ».
Sans oublier la recette de la tarte aux pommes et le sudoku du moment.
C’est vrai que ça à de quoi créer certaines émotions !
L’état français, lui, dans sa grande bonté, espère encore un miracle et contemple l’érosion des salariés sans s’interroger sur la capacité de l’entreprise à faire le même travail avec la moitié de son effectif (environs 9 500 distributeurs) et sans chercher à comprendre pourquoi les actionnaires ne jouent pas leurs rôles en renforçant massivement de leurs deniers l’entreprise qu’ils portent si haut avec leurs arguments prometteurs.
Est-ce que ces promesses de rentabilité ne seraient pas assez hautes pour les intéresser directement ?
Pour eux qui n’ont jamais placé un euros dans Adrexo devenu Milee, mais qui ont largement profité de confortables rémunérations (Le magazine CAPITAL avançait une prestation facturée 50 000 euros par mois et pour chacun des deux actionnaires) et on imagine mal qu’il n’y ait pas eu un très solide retour en cash après la vente de Colis Privé.
Il est surprenant qu’il faille annoncer aux salariés qu’ils vont devoir prêter de l’argent à l’entreprise en attendant leurs salaires qui ne serait versé que le 6 septembre (pour les cadres et agents de maitrise) même si, depuis, l’entreprise a finalement payé les salaires sans retard au 1er septembre.
Le 25 août, Eric PAUMIER, Directeur Général de Milee, actionnaire, et fondateur de 150euros écrivait aux salariés du groupe :
« Grâce à vous tous, « 150€ » s’ancre de plus en plus comme le média incontournable pour soutenir le pouvoir d’achat des consommateur et l’activité de nos clients. De belles opportunités s’ouvrent donc à nous et nous continuerons à tout faire pour les saisir. »
Il aurait dû terminer sa phrase en n’oubliant pas de mentionner « sauf pour vos salaires, qu’il faudra attendre un peu« . En effet, il avait annoncé quelques jours avant être incapable de faire face aux dépenses courantes, dont les salaires, dans d’autres entreprises, on aurait appelé ça un état de cessation de paiement.
Comme l’entreprise opère à chaque fois, les prévisions annoncées avant le début d’un projet sont revues à la baisse après son démarrage. Chacun peut comprendre que l’annonce a besoin d’un certain écho alors que la réalité rappelle vite les dirigeants à la raison surtout quand on fait croire que près de 25% des foyers français seront abonnés à 150 euros bientôt !
Bref, toujours est-il que l’appel radiophonique doit être répété sur d’autres médias et engage les clients à rejoindre un collectif bien esseulé pour le moment !
Pour l’avoir de nouveau entendu, rien n’a été fait pour le crédibiliser en effectuant un enregistrement de qualité, ou du moins plus audible.
Nous ne pouvons que nous associer à ce message en encourageant des clients à sauver nos emplois qui auront du mal à perdurer avec le mode de gestion actuelle et à supplier nos futurs soutiens à adhérer à cette opportunité même si elle présente quelques incohérences et même si la réputation de l’entreprise n’est plus à faire mais en espérant, un jour, qu’elle soit dirigée de manière à assurer sa pérennité et non à juste servir des intérêts purement financiers.
En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)
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Bonjour
C est très difficile de croire que 150€ puisse sauver l entreprise et donc nos emplois . A ce jours il reste un bon nombre d inscrits avec des stop pub sur la boîte aux lettres , ainsi que ceux inscrit parfois jusqu à 5 fois pour une même adresse …il est donc évident que le nombre d abonné est biaisé.
Le plus épatant c est que parfois on nous reparle de % de distribution et que ce chiffre est en baisse et qu il faudrait améliorer ce résultat .J’ai vraiment l impression qu on vit dans 2 monde parallèle la direction et les salariés surtout les distributeurs sur le terrain..
Je n’ est plus trop d illusion sur la suite .C ‘ est dramatique d assister impuissant a un tel gâchis de bonne volonté de la part des salariés
Une affiche bien mensongère, ils ont oublié de préciser 6 millions de faux abonnés.
Abonnés qui quand ont leurs demande s’il sont inscrits ne savent même pas ce que c’est que ce 150 et ne comprennent pas pourquoi ils le reçoivent………..
Banqueroute organisée ?…
Bonne journée, la CAT !
Il y a des incohérences qui sont troublantes, même si la banqueroute n’est pas la.
Comment mentir le 150 n est plus distribuer depuis juin comment vendre alors que les directeurs de magasin ne connaissent pas et ne veulent plus payer pour de la pub fantôme
Il n’est peut être pas distribué partout mais il est tout de même distribué dans de nombreux secteur.
Les grandes enseignes sont très bien au courant que les abonnés sont fictifs….
Bonjour. 150 euros ou comment faire d’une excellente idée un véritable fiasco. Ce qui aurait dû booster la distribution s’avère désolant et déprimant pour nous. Peut être parce que la direction pense avoir la science infuse et fait fi des remontées de terrain. Et sûrement parce que tout est fait dans la précipitation d’une manière brouillonne sans grande réflexion et surtout avec beaucoup d’arrogance et de mépris vis à vis des clients et de nous.
Venez chez nous vous allez voir ce que vous allez voir, nous sommes les meilleurs nous avons la solution à tout et nous pouvons et savons tout faire nous allons exploser les compteurs. Mais ce que nous ne dirons pas c’est que tout est biaisé, faussé et que nous trichons sur tout pour faire du profit sur le dos des annonceurs et du personnel.
Les annonces mensongères ne nous font pas peur. Tout est bon pour tirer du profit, pour nous, bien sûr. Allez, allez braves gens, venez chez nous, faites nous confiance, vous ne trouverez pas mieux ailleurs. Notre 150 euros est la panacée que vous attendiez pour voir votre chiffre d’affaires exploser. Oui, cela aurait été possible avec de la réflexion et de la consistance pas ce machin que la majorité trouve insipide et sans intérêt.
Milee réveillez-vous
Bonjour,
Pourquoi pas, vous pouvez créer des vocations et ce seront des exemplaires qui n’iront pas à la poubelle dans votre centre.
Bonjour
150 euros a été crée par Adrexo devenu Milée qui assure depuis 19 semaines le coût de sa « création », de son impression et de la distribution (sans parler des 150€ distribué a l’heureux abonné) chaque semaine, somme plus que négligeable à comparer des sommes engendrées par toute la pub des Télés et spots Radio.
Mais à ce jour, quelles sont les retombées finançières qu’a empoché Milée?
Je me pose la question?
Avez-vous des information?
Pour moi le gouffre n’en sera que plus grand, et n’arrivera que pus rapidement
M. CARLE
Bonjour, 7 millions de pub, 180 000 de coût par numéro, et zéro recette sur la version papier et 1 client en numérique à priori.
je suis distributeur chez milee
je vois en ce moment les 150 euros dans les poubelles dans plusieurs de mes secteurs
croyez vous que cela interressent les personnes
C’est tout le problème !
Dans ma ville le bulletin municipal était (sauf certains quartiers non couverts par des distributeurs) distribué par Adrexo (Milée)
Maintenant c’est une équipe pilotée par la municipalité qui porte dans toutes les boîtes aux lettres ce bulletin municipal et ce dans tous les quartiers.
Voila ou mène la gestion désastreuse des distributeurs qui sont payés la moitié du temps réel qu’ils passent.
Perso je me suis abonné à 150 euro et je ne l’ai reçu qu’une fois.
Les gens s’attendait à des bons de reduc dans le 150. et maintenant que l’eclerc a arrêté la distribution la seul pub que la grande partie des gens attendaient qui était intéressante maintenant attendons la suite
Bonjour,
Je pense comme René Fouillat: qu’il faut en effet distribuer tous les imprimés 150 euros, même dans les BAL sans pub et aussi dans les autres boites quitte à demander un surplus de ce magazine. Il est un peu mince mais c’est un petit espoir qu’il soit en 2024 complété par des offres de réduction des GMS ou de magasins. C’est ce qui était attendu au départ.
On sait que le fichier a été « gonflé » par l’achat de listings ou l’inscription de clients avec plusieurs adresses mais c’était un pari médiatique.
Je suis encore optimiste mais cela demande beaucoup de courage de la part des distributeurs comme le tri gratuit des courriers au domicile, parfois la distribution après le temps max pour finir la tournée ou rejoindre le véhicule, des journées chargées pour finir la distribution le mercredi soir.
Donc bon courage à tous… avec l’hiver qui arrive.