DTH, c’est la filiale chargée de la livraison de courses à domicile.

Elle a été détachée d’Adrexo, sa maison mère au départ, pour être placée directement sous la tutelle de Hopps.

Depuis, la gestion RH et le climat social ne cesse de dégrader.

Malgré l’élection d’un C.S.E. et la nomination de délégués syndicaux, la filiale DTH (Drive To Home) fonctionne socialement de manière très chaotique.

Les entorses au code du travail sont devenues habituelles et le traitement social des salariés très approximatif.

En cause, une absence totale de gestion juridique et sociale et une course au profit.

Pourtant, cette politique ne semble pas avoir l’effet escompté, car on nous signale des fermetures de sites pour lesquels les clients ont prématurément rompu les contrats. En cause, bien sûr, la qualité de service.

Rien d’étonnant, en cherchant à faire travailler les salariés comme des esclaves, en augmentant les temps de travail, en ne payant pas les heures supplémentaires, en n’ayant aucune attention pour le personnel dans une activité qui ne peut fonctionner qu’avec des équipes performantes, DTH s’illustre comme le mauvais élève de la profession.

Déjà, la direction a décidé de ne pas répondre aux sollicitations des délégués syndicaux DTH, ce qui n’améliore pas le dialogue… Et impose de saisir systématiquement les inspections du travail des transports, là où quelques échanges auraient pu régler des problèmes.

Nous encourageons donc les salariés qui rencontrent des difficultés à nous contacter par mail (contact@cat-milee.fr) afin que nous prenions en compte les différentes situations.

Dans cette activité, les services de l’état sont très attentifs et il est également possible d’informer et de mettre en cause le client final donneur d’ordre (le magasin drive) qui a également une responsabilité vis à vis de ses sous-traitants.

Une politique de Hopps et DTH qui bloquent le dialogue syndical et qui ne pourra pas s’étonner de se voir interpellé régulièrement et sanctionné directement. Drôle de choix !