Pour les fidèles lecteurs qui ont connu la folle mandature 2016-2020, nous vous informons que la justice est en marche.

Rappel des faits : un élu C.A.T. (alors trésorier adjoint du C.E.), s’était « ému », à l’époque, de malversations répétées et outrancières.

C’était la célèbre époque dite « des Bronzés ».

Celle où tout était permis tous les mois sur les bords des rivages méditerranéens ensoleillés de la Catalogne.

Tout avait commencé avec le refus d’accès aux comptes qui les a rendu suspects.

Pendant ce temps-là, les élus de la C.A.T. dénonçaient les abus et les fraudes perpétrés par une partie des membres de ce C.E., avec la complicité de certains élus de l’époque.

Rien d’étonnant, quand tu es gavé, il est fréquent de perdre le sens commun.

Enfin bref !

Pendant que tout le monde était anesthésié, le trésorier s’adonnait il à ses activités favorites : le détournement et le vol de l’argent du Comité d’Entreprise ?

Rien que ça !

C’est pourtant ce qu’affirme un audit réalisé à la demande du C.S.E. qui a mis en évidence de nombreuses anomalies.

Malgré quelques résistances de ses « anciens amis ». Le bon sens de la majorité des élus et preuves irréfutables trouvées en consultant une grande partie des comptes de l’époque, Jacques Comets devra se présenter, mi-novembre prochain devant le tribunal de Bayonne dans le cadre d’une première audience pour abus de confiance et délit d’entrave.

Il faut reconnaître aux nouveaux élus un certain courage, car ils ont majoritairement voté pour le lancement de la procédure pénale à l’encontre du présumé délinquant.

Comme quoi, peut-être, est-ce l’amorce d’un changement de comportement pour installer une instance plus respectueuse même si ce dossier n’est que le premier d’une série.

On parle dans cet audit d’un peu plus de 120 000 euros douteusement justifiés sur la seule année 2019 !!!!!!

Le tribunal aura à dire si oui ou non, il était possible de procéder à plus de 4 000 euros de retraits d’espèces nocturnes au distributeur d’un casino de la banlieue bayonnaise, de se faire rembourser plus de 50 000 euros de frais de déplacement en un peu plus de 2 ans, de parcourir prétenduement plus de 130 000 kilomètres en 12 mois et de se les faire rembourser alors qu’on bénéficiait d’une voiture de fonction payée par l’entreprise, ect….

Nous avons une pensée pour son syndicat, la C.F.E. C.G.C, censé « défendre » les cadres et agents de maîtrise, qui l’a désigné trésorier de sa fédération alors qu’il s’est exfiltré de l’entreprise par le biais d’une rupture conventionnelle financée par l’entreprise qui est décidément bien clémente et dont on ne peut louer que la bonté d’âme dans ce dossier.

Même pas peur les pseudo-syndicalistes…

Nous vous tiendrons au courant des dates d’audiences à venir qui seront publiques et nous vous ferons bien entendu un compte-rendu au fur et à mesure.

Par ailleurs, bientôt, nous vous raconterons comment certains essayent d’échapper à quelques contradictions financières pour des périodes beaucoup plus contemporaines.