C’est que nous entendons dire de temps en temps et pourtant, ce n’est jamais le cas pour les salariés de Milee.

Alors, pourquoi peut-on parfois l’entendre ?

C’est parce que c’est ce qui peut se passer chez le principal concurrent de Milee.

Chez Milee, les contrats sont annualisés et modulés.

Concrètement, Milee s’engage sur un volume d’heures annuel qui est divisé sur 12 mois pour donner une base mensuelle.

Les salariés distributeurs peuvent travailler + ou – 33 % de cette base horaire mensuelle mais l’objectif annuel demeure toujours au niveau fixé au départ.

Si le salarié dépasse l’objectif annuel, il aura été rémunéré chaque mois des heures de travail et il restera juste à lui payer les majorations d’heures supplémentaires à la date anniversaire du contrat (versée le mois suivant).

Si, au contraire, le salarié n’atteins pas l’objectif annuel, l’entreprise devra lui payer les heures manquantes sans qu’elles ne soient travaillées.

C’est pour cela que si le nombre d’heures travaillées est insuffisant, il peut parfois être dit que le salarié « doit des heures ».

C’est pourtant tout le contraire, c’est l’entreprise qui doit lui fournir du travail et « lui doit du travail ».

Chez le concurrent de Milee, le principe est différent car le salarié perçoit tous les mois le même salaire qu’il ait travaillé plus ou moins que ce que prévoit son contrat.

L’employeur paye donc chaque mois le même nombre d’heures y compris quand il y a des périodes creuses.

L’équilibre se fait sur les mois suivant quand l’activité est plus forte et si le compte est en faveur de l’entreprise, le salarié doit revenir à l’équilibre en travaillant plus sans que son salaire soit majoré. On doit donc qu’il « doit » des heures.

C’est donc une situation très différente car pour Milee, le point ne se fait qu’en fin de période d’un an, à la date anniversaire du contrat, ce qui laisse la possibilité à l’entreprise de faire le nécessaire pour arriver à l’objectif et surtout sans avancer des heures chaque mois puisque le salaire est inférieur en période creuse et correspond à la réalité de l’activité.

Chez Milee, les distributeurs ne doivent pas d’heures, c’est l’entreprise qui doit du travail et s’organise en conséquence.


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