Dans la convention collective de la Distribution Directe, et donc pour les distributeurs de publicités, il n’y a que 3 jours fériés payés, à savoir le 1er mai, Noël et le 1er janvier.

Pour le 1er mai, pas de discussion, il est payé et chômé dans tous les cas.

Pour les deux autres, ils peuvent être travaillés, mais cela implique une majoration de salaire.

Article 9 de la convention, alinéa 3 :

« Les distributeurs travaillant un jour férié à la demande de l’entreprise bénéficient d’une rémunération majorée de 100 %. »

Vous l’aurez compris… Il n’en est pas question chez Milee.

Ces deux journées ne seront donc pas travaillées et la distribution décalée d’une journée (y compris les magazines TV qui pourront être livrés jusqu’au mercredi soir).

Au niveau légal, la convention collective indique que :

« le 25 décembre et le 1er janvier sont chômés et payés au personnel qui aura travaillé le jour ouvrable précédent et consécutif à chacun de ces jours. »

Le 25 décembre et le 1er janvier étant un lundi cette année, le jour ouvrable précédent est le samedi 23 et le samedi 30 décembre, qui ne sont pas travaillés, les distributeurs ne percevront aucun salaire pour ces deux journées fériées.

Si toutefois, votre responsable vous demandait de travailler à la distribution d’un magazine TV par anticipation en produisant une feuille de route séparée au vendredi, il vous serait alors possible de travailler le samedi et de revendiquer le paiement du jour férié.

On dit ca… on dit rien…

En effet, les jours ouvrables sont les jours qui peuvent être légalement travaillés (du lundi au samedi).

Comme les deux dernières années, du fait du calendrier, ces jours fériés ne sont en principe pas rémunérés et il en sera différemment l’année prochaine puisque ces journées seront placées un mardi, ou la veille et le lendemain pourraient être travaillées.


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