Milee veut nous payer moins cher.

Elle invente régulièrement divers stratagèmes pour le faire.

Temps « Max » puis absence de code de déblocage, puis feuilles de route refusées, tout est bon pour ne pas payer ou payer moins les distributeurs de publicités.

Au début, c’était pour améliorer la marge, aujourd’hui, c’est pour permettre au navire de ne pas sombrer.

Comme toujours, c’est le salarié qui sert à faire des économies. Pendant ce temps, rien ne se passe coté direction qui poursuit son action et se renforce même.

Désormais, c’est la couverture géographique qui est réduite pour chaque secteur avec un système de doubles plans qui fait illusion sauf en ce qui concerne la fiche de paye !

Pourtant, nous coûterions toujours trop cher, et même en ayant perdu la moitié de ses effectifs, Milee n’arrive pas a trouver un seuil de rentabilité.

Tantôt, la direction claironne son « refinancement » et termine par avouer qu’elle n’a plus d’argent pour nous payer.

Les épisodes de crise se produisent de plus en plus fréquemment pour se répéter désormais chaque mois.

Les salaires n’ont pas été versés aux bonnes dates depuis 3 mois consécutifs et il est probable que ce sera encore le cas fin janvier.

Nous continuons à affirmer que cette situation est le fruit d’une gestion calamiteuse contenant de multiples erreurs.

À ce jour et compte tenu des garanties concédées au dernier préteur de deniers, la direction est bloquée pour se financer puisqu’elle ne dispose plus de garantie à apporter.

L’opération de vente de colis privé n’a pas suffi à permettre le retournement de l’entreprise et pour cause, car personne au niveau de la direction n’a cherché à le faire et a plutôt décidé d’accompagner la baisse de l’imprimé publicitaire et à se plaindre des effets des différentes crises externes (gilets jaunes, Covid, Ukraine, ….) pour faire croire qu’elle n’avait rien pu faire.

Cette opération (Colis privé) qui a rapporté près de 600 millions d’euros (conjointement à Hopps et Milee) n’aura rapporté qu’aux actionnaires et nous pouvons vous l’annoncer, ne génèrera aucun versement de participation aux bénéfices pour les salariés puisque le régime des plus-values n’impose pas de verser de la participation et autorise donc l’entreprise à disposer entièrement des fonds et éventuellement de verser d’importants dividendes, ce que Milee ne se serait pas privé de faire.

L’assistance dont bénéficie le groupe auprès de l’état par le biais du C.I.R.I. et du ministère des Finances n’est même plus suffisante pour faire vivre l’entreprise et pourtant, cette fois, il n’y a aucun gilet jaune dans la rue !

Quoiqu’il en soit, en France, il y a des lois qui protègent les salariés, qui donnent une force aux contrats et qui permettent de les faire respecter.

Si le salarié ne veut pas diminuer sa force de travail, il peut conserver le contrat de travail dont il bénéficie et obtenir le paiement des heures dues. C’est à l’entreprise de lui fournir suffisamment de travail pour respecter son contrat de travail.

Nous sommes aujourd’hui moins de 9 000 et il n’y aura pas assez de travail pour couvrir un territoire qui nécessitait 18 000 distributeurs, il y a encore quelques mois ?

À l’évidence, c’est l’entreprise qui réduit volontairement le nombre d’heures proposées et qui tente de le faire supporter aux salariés.

Nous vous recommandons de ne pas accepter de réduction d’horaires, de ne pas accepter de feuilles de route refusées, de réclamer votre dû chaque mois et à réagir lorsque des irrégularités sont présentent et nous savons qu’elles sont nombreuses.

Pour ne pas non plus courir le risque de recevoir des reproches pour un problème de qualité de distribution, conservez soigneusement une copie des nouveaux plans.

Pour cela, faites vous aider si nécessaire, vos délégués C.A.T. sont là pour ca. Vous n’êtes en rien responsables de la situation et vous ne devez pas en être les victimes.


En savoir plus sur Syndicat C.A.T. Milee (ADREXO)

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