La direction, après avoir indiqué ne pas trop savoir comment elle allait payer les salaires de juin, a finalement annoncé qu’elle ne pourrait pas payer sa part avant que l’A.G.S. n’ait terminé ses virements.

Cette position est difficilement compréhensible.

Nous avons du mal à expliquer pourquoi l’entreprise ne pourrait pas payer sa part dès le 1er juillet.

Il faut rappeler que 3 semaines sur 4 concernent une période travaillée avant le 30 mai et que ces sommes sont donc mis à la charge de la garantie de salaire (A.G.S.).

Les données de paye sont donc disponibles depuis longtemps puisqu’elles concernent une période vieille d’un mois.

Pour la dernière semaine à payer, les données sont disponibles depuis le 9 juin. On aurait pu espérer que cette part du salaire soit alors versée dès le lundi 1er juillet.

Ce ne sera pas le cas.

Pour sa défense, Milee indique qu’elle doit connaître les montants versés par l’AGS avant de verser le solde…

Mais elle indique dans la même note de service que ces montants ont déjà été communiqués au mandataire judiciaire et à l’A.G.S.

Alors, pourquoi ne pas faire une petite soustraction tout de suite pour connaître le montant.

Montant du salaire complet – montant de la part AGS = montant à payer par Milee.

Il y a une petite difficulté en effet, sur le calcul du salaire net, en appliquant le taux des différentes cotisations sociales et potentiellement un risque d’erreur de quelques centimes.

Si par malheur l’entreprise versait 3 euros de trop, elle pourrait sans difficulté les récupérer le mois prochain.

Il semble donc y avoir une volonté de ne pas trop se presser pour des raisons que nous ne connaissons pas.

Soit, il s’agit d’une simple décision de confort, soit la direction attend l’audience du 11 juillet au Tribunal de commerce pour savoir si elle pourra continuer l’exploitation avant de verser le salaire et éventuellement, si ça se passe mal, de se le faire encore avancer par l’A.G.S. ?

Est-ce que Milee n’a pas l’argent nécessaire au versement d’une semaine de salaire aux distributeurs ?

Les bouliers sont ils en panne ?

Nous suggérons à nos dirigeants d’utiliser les mêmes moyens que ceux utilisés pour faire des prévisionnels bidons en les mettant au service de la paye des salariés.

Ils ont prouvé qu’ils pouvaient produire des tableaux, certes farfelus, mais très bien présentés et dont les calculs étaient très complexes alors qu’ils nous indiquent aujourd’hui ne pas pouvoir faire une soustraction…

Manifestement, la encore, tout ça n’est pas très sérieux.

Pour nos collègues qui auraient besoin d’un document pour justifier de la situation auprès de leur banque, vous pouvez télécharger ci-dessous la note de la direction.


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