Mettant en avant des erreurs techniques, la direction a décidé de convoquer de nouveau les organisations syndicales pour rouvrir les négociations sur le P.S.E. en cours.

Les tableaux contenaient des anomalies sur l’organisation opérationnelle et la ventilation des suppressions de postes (ou des postes conservés selon que l’on est optimiste ou pessimiste…) et le premier accord signé n’était pas correct sur différents points.

Nous ne savons pas comment sera libellé le nouveau texte et s’il s’agira d’un avenant ou d’un nouvel accord, mais une réunion s’est tenue hier pendant presque 5 heures et l’intégralité de l’accord a été lu en présence de toutes les organisations syndicales et des ajustements des tableaux seront rapidement insérés.

Ce nouveau texte devrait nous parvenir demain pour analyse et sera proposé à la signature ce jeudi aux organisations syndicales représentatives.

Il y a en effet une notion qui générait des incompréhensions à savoir la différence entre le projet « juridique » et le projet « opérationnel ».

Le projet juridique se base sur des rattachements administratifs qui sont en général vers le centre principal même si le salarié travaille sur un centre secondaire.

Or, dans la pratique, un salarié peut travailler à plein temps sur le centre secondaire. Dans le futur, la direction prévoit que ce type de personnel puisse toujours travailler sur le centre secondaire mais aussi sur le centre principal sous forme de deux « mi-temps ».

Ainsi, son poste ne serait pas supprimé, mais aménagé sur les deux sites.

Ces modifications à venir concernent donc principalement ces salariés à temps plein.

Ces deux tableaux seront donc substitués aux précédents et apporteront sans doute plus de clarté.

Sinon, aucune avancée sur une dose de volontariat réclamée par la C.A.T., la direction s’y refuse. Il nous avait été indiqué que les délais étaient trop courts.

On s’aperçoit finalement que la réouverture des négociations et la signature d’un second accord qui génère un retard certain ne permet non plus d’exploiter cette période pour solliciter l’avis des salariés sur leur volonté de quitter ou pas l’entreprise.

Le motif ne tient donc pas, mais il s’agit d’une question de principe, nous regrettons ce choix.


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